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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
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  • Évènements
  • Évènements

    Prochains évènements :

    Vendredi 8 décembre

    de 18h à 20h
    Atelier avec Modèle vivant.e, collectif transféministe de dessin et de représentation dissidentes

    Ouvert à tous et toutes

    De 20h à 22h
    Projection pop-corn de The Girl (2000), réalisé par Sande Zeig avec un scénario de Monique Wittig

    Paris pour décor. Une jeune femme, La Peintre, succombe au charme de The Girl, une chanteuse qu’elle rencontre dans une boîte de nuit parisienne. Bien que The Girl ait au préalable décrété que la liaison ne durerait que l’espace d’une nuit, les deux femmes n’en restent pas là. Toutefois, une menace plane...
    Sorti en 2000, durant les dernières années de la vie de Monique Wittig qui en a écrit le scénario, The Girl est un surprenant objet cinématographique et une nouvelle occurrence de travail commun entre l’écrivaine et sa compagne, la réalisatrice Sande Zeig.

    Claire Keim et Agathe de La Boulaye dans The Girl, 2000. Courtesy Sande Zeig.

    Samedi 9 décembre

    de 14h à 18h
    Workshop "toutes pratiques agréables en bouche"
    avec Léna Salabert-Triby & Félixe Kazi-Tani de la collective Bye Bye Binary

    En mixité choisie, inscription indispensable auprès de info@betonsalon.net

    En 1976, Monique Wittig et Sande Zeig publiaient leur Brouillon pour un dictionnaire des amantes ; à partir d’une relation neuve au langage, à l’emploi de tournures féminisées inattendues ("cadavres exquises", "animales", etc.), de déplacement de sens voire d’inventions langagières, elles déployaient un monde mythique d’Amazones, une civilisation lesbienne entière avec ses rites, ses mémoires et ses gestes.
    Bye Bye Binary, collective de recherche et de création typographique fondée en 2018, s’attache également à ouvrir d’autres récits dans la langue qui s’écrit : réactualisation et inventions de slogan·es, piratage de la grammaire, ligatures post-genre, etc. La collective a été invitée à célébrer Wittig cette année en créant une série de drapeaux qui prendra place dans l’espace de Bétonsalon pour la fin du programme Cap pour l’île des vivantxs.
    En guise d’activation, une après-midi de réflexion et de création autour des formes graphiques et iconographiques que l’on peut donner au langage, et encore plus à nos langages féministes, queer, malpolis, mal policés.

    de 19h à 21h
    Soirée de lectures

    Avec les voix et les textes de Loan Coppet, Stéphanie Garzanti, Eugénie Kuffler, Béatrice Lussol, et celleux qui souhaitent se joindre ! Précisions auprès de info@betonsalon.net

    Vendredi 15 décembre
    De 18h à 20h30
    Séance de lecture par arpentage autour de l’œuvre de Bertha Harris (1937-2005)

    « Romancière, féministe, mère, essayiste, éditrice, professeur, misanthrope et lesbienne » : c’est ainsi que se présente Bertha Harris en signature de son article sur la définition de la littérature lesbienne dans le numéro du journal américain Heresies consacré à l’art et aux artistes lesbiennes en 1977. Quelques mois plus tôt, elle vient de publier Lover, roman psychédélique et expérimental, connu de façon assez confidentielle et encore jamais traduit.
    Un livre culte, qui l’a souvent amenée à être considérée comme la Monique Wittig américaine, avec tout ce que ces rapprochements ont de bancal. Wittig lui dédicace d’ailleurs un exemplaire du Corps lesbien, « en attendant une consorité internationale gay plus étroite » et « en espérant [la] connaître prochainement ». Dorothy Allison, qui fut son élève, parle d’elle dans plusieurs textes qui figurent dans Peau. À propos de sexe, de classe et de littérature (1994).
    Cette séance d’arpentage sera l’occasion de découvrir quelques-uns des écrits de Bertha Harris, non seulement Lover mais aussi Confessions of Cherubino (1978) et The Joys of Lesbian Sex (1977, sobrement traduit en français par Les joies de Lesbos), en langue originale.

    Image et titre de l’article de Bertha Harris, "What we mean to say", dans Heresies, n°3 : Lesbian art and artists, 1977.

    Samedi 16 décembre
    de 17h à 18h
    Discussion avec Nawo Crawford et Paola Bacchetta autour du Groupe du 6 Novembre, premier groupe de lesbiennes racisées en France (1999-2005)

    En 1999, à l’issue d’un débat sur la représentation de la diversité dans le cinéma lesbien au Festival Cineffables, la prise de parole d’une gérante de bar connue pour ses discriminations au faciès déclenche l’indignation. En réaction, une quarantaine de lesbiennes issues « des migrations forcées, des colonisations (passées présentes) et des descendantes de l’esclavagisme » se réunissent le 6 novembre, et décident de s’organiser pour « dénoncer les pratiques discriminatoires touchant les espaces festifs nocturnes » et « l’antiracisme humanisme de salon » qui caractérise le milieu lesbien. Pendant cinq ans, elles organiseront des événements et rencontres à La Barbare, espace autogéré non-mixte à Bagnolet, et publieront un recueil de textes ainsi qu’une anthologie, Warriors/Guerrières (2001) pour faire connaître les œuvres des autrices et artistes lesbiennes racisées, étasuniennes ou francophones.

    Nawo Crawford, activiste et Paola Bacchetta, activiste et professeure d’études de genre et d’études féministes à l’université de Californie à Berkeley (en ligne), échangeront à propos de leurs expériences au sein du Groupe du 6 Novembre, et de ses prolongements dans leurs vies et actions.

    Nawo Carole Crawford, en tant que lesbienne racisée vivant en France, sait par expérience ce que c’est de ne pas être pleinement vue, compris.e, accepté.e dans notre authenticité, avec notre riche identité multiple. C’est pourquoi, elle est une activiste de longue date qui lutte pour les droits des femmes, des lesbiennes, des LGBTQ racisé.es et aussi, une activiste panafricaine, qui lutte pour l’indépendance de l’Afrique et contre le racisme envers les personnes de descendance africaine, les personnes de la diaspora africaine. Ainsi, quand elle était membre du Paris Black Pride entre 2017 et 2019, Nawo a voulu donner une plus grande visibilité aux LGBTQ racisé.es en France.

    Détail de la couverture du Recueil de textes vendu en soutien au Groupe du 6 Novembre, 2000. Conservé aux Archives, Recherches, Cultures lesbiennes à Paris. Courtesy des autrices.

    de 18h à 19h
    Projection de deux courts-métrages

    Dalila Kadri, Lucioles, 2004, 22’
    Lucioles réunit quatre portraits de femmes appartenant à la deuxième génération de l’immigration coloniale, tous âges et toutes catégories sociales confondues et lesbiennes, avec pour fil conducteur l’émotion ressentie devant des situations discriminatoires.

    Dalila Kadri (1949-2017) était une cinéaste, poétesse, écrivaine et militante lesbienne française. Pionnière dans l’alliance des luttes lesbiennes et du mouvement anti-raciste, elle fit notamment partie du Groupe du 6 Novembre, et fut une des coorganisatrices en 2009 du colloque « Lesbiennes, migrations, exils et racisme. Quand les "minoritaires" s’en mêlent » à l’université Paris 8.

    Dalila Kadri, Lucioles, 2004, courtesy de la cinéaste et Siham Kadri.

    Madeleine Lim, Sambal Belacan in San Francisco, 1997, 25’

    Trois lesbiennes originaires de Singapour, immigrées de première génération aux États-Unis, cherchent à créer un foyer et un sentiment d’appartenance. Combinant scènes fictionnelles, poésie, interviews et actualités, ce documentaire primé explore la manière dont l’identité culturelle, la sexualité lesbienne et le statut d’immigrée agitent la notion d’appartenance.

    Madeleine Lim (1964) est une cinéaste, productrice, réalisatrice et militante LGBTQ. Elle a fondé le Queer Women of Color Media Arts Project (QWOCMAP), qu’elle dirige toujours à l’Université de San Francisco, et a co-fondé le réseau SAMBAL (Singaporean & Malaysian Bisexual Women and Lesbians). Une interview d’elle figure dans l’anthologie Warriors/Guerrières publiée par le Groupe du 6 Novembre.

    Madeleine Lim, Sambal Belacan in San Francisco, 1997, courtesy de la cinéaste et de QWOCMAP.

    Évènements passés

    Vendredi 27 janvier, de 18h à 20h30
    Lec­ture col­lec­tive du Corps lesbien, pré­sen­té par Catherine Ecarnot, et pré­cé­dée de « J/E », radio­pho­nie de Syn Guérin et Eugénie Kuffler


    Vues de la lecture collective du Corps lesbien de Monique Wittig, Bétonsalon, 2023.

    Vendredi 24 février, de 18h à 20h30
    Lecture collective de La pensée straight, 2001
    Archives sonores de Monique Wittig, et échanges avec Suzette Robichon (présidente, association des Ami.es de Monique Wittig) et Clémence Allezard (documentariste radio, France Culture)

    Vues de la lecture collective de La pensée straight de Monique Wittig, Bétonsalon, 2023.

    Vendredi 31 mars, de 18h à 20h30
    Lecture collective de L’Opoponax

    Vendredi 21 avril, de 18h à 20h30
    Lecture col­lec­tive : Le théâ­tre de Wittig, autour du Voyage sans fin, avec une intervention de Lorraine Wiss, Docteure en études théâtrales, et diffusion d’extraits des pièces radio­pho­ni­ques La récréation et Le Grand Cric Jules.

    Vendredi 26 mai, de 18h à 20h30
    Lecture collective de Virgile, non (1985), avec Aurélie Massa (artiste, autrice et performeur) et Theo Mantion (doctorant en littérature à Harvard University), ainsi qu’une découverte d’archives sonores.

    Vendredi 23 juin, de 18h à 20h30
    Lecture collective du Brouillon pour un dictionnaire des amantes de Monique Wittig et Sande Zeig (1976), et présentation par Helena de Laurens, Esmé Planchon et Clara Pacotte de leur livre Le jukebox des trobairitz (RAG Editions, 2023).

    Samedi 8 juillet, de 17h à 19h
    Initiation au karaté
    Par Marie Bouard, instructrice au Niji-Kan Karaté Do, club de karaté LGBT
    Atelier en mixité choisie, ouvert aux débutant·es, sur inscription uniquement à info@betonsalon.net

    En prolongement des lectures collectives de Monique Wittig à Bétonsalon depuis le début de l’année 2023, cette initiation au karaté est une occasion de se mettre en jambes et de mettre en pratique la déconstruction des rapports de genre. Dans la longue histoire des liens entre mouvements féministes et autodéfense, elle constitue également un clin d’oeil à la pratique de cet art martial par de nombreuses féministes des années 1970, parmi lesquelles Monique Wittig, qui commence à le pratiquer en 1975 et qui rencontrera par ce biais Sande Zeig, sa professeure puis sa compagne, avec qui elle écrira l’année suivante le Brouillon pour un dictionnaire des amantes.

    Samedi 9 septembre, de 16h à 18h
    Initiation au karaté
    Par Marie Bouard, ins­truc­trice au Niji-Kan Karaté Do, club de karaté LGBT
    Atelier en mixité choi­sie, ouvert aux débu­tant·es, sur ins­crip­tion uni­que­ment à info@­be­ton­sa­lon.net

    Samedi 30 septembre, de 18h à 20h30
    Lecture col­lec­tive de Les Guérillères, accompagnée d’extraits audio présentés par Clemence Allezard et d’autres partages.

    Samedi 28 octobre, de 18h à 20h30
    Lecture col­lec­tive de Paris-la-politique et autres histoires

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