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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
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  • Katia Kameli - Hier revient et je l’entends

    Exposition du 19 jan­vier au 16 avril 2023
    Une expo­si­tion à Bétonsalon et à l’ICI - Institut des Cultures d’Islam, Paris


    Katia Kameli, Image du Roman algérien - Chapitre I, 2016 © Adagp, Paris, 2023 / Katia Kameli

    Commissariat : Émilie Renard pour Bétonsalon et Bérénice Saliou pour l’ICI

    Artiste, réa­li­sa­trice et pro­duc­trice, Katia Kameli mène un tra­vail dense et pro­téi­forme depuis le début des années 2000. Forte d’une double culture fran­çaise et algé­rienne, elle se fait pas­seuse entre dif­fé­rents ter­ri­toi­res et ques­tionne les points aveu­gles de l’Histoire. Suivant ses pro­pres che­mi­ne­ments, elle relie des faits éloignés, renoue des liens dis­ten­dus, donne à enten­dre des paro­les silen­ciées pour écrire des contre-récits. Ses recher­ches se mêlent, s’enchâs­sent et tis­sent entre elles une mul­ti­pli­cité de pers­pec­ti­ves. À l’inter­sec­tion d’un lan­gage poé­ti­que, d’études visuel­les et de tech­ni­ques arti­sa­na­les, la pra­ti­que artis­ti­que de Katia Kameli est le fruit d’une grande fabri­que de rela­tions par affi­ni­tés, proxi­mi­tés, et ami­tiés. Sa pre­mière expo­si­tion per­son­nelle dans deux ins­ti­tu­tions pari­sien­nes réunit un ensem­ble d’œuvres exis­tan­tes et de nou­vel­les pro­duc­tions.

    À l’ICI, l’expo­si­tion met un coup de pro­jec­teur sur vingt ans de créa­tions. Elle sou­li­gne la cohé­rence d’une démar­che où les récits cir­cu­lent, se trans­for­ment, se trans­po­sent et se super­po­sent, à tra­vers le monde et les époques. L’artiste y embrasse le rôle de tra­duc­trice : ses pho­to­gra­phies, vidéos, des­sins et ins­tal­la­tions met­tent en jeu un voca­bu­laire formel et concep­tuel qui se conju­gue au sein d’un espace inter­mé­diaire entre les lan­gues, les sons, les esthé­ti­ques et les cultu­res. Le projet Le Cantique des oiseaux, co-pro­duit avec La Criée, centre d’art contem­po­rain à Rennes, inclut une vidéo réa­li­sée à la Goutte d’Or en par­te­na­riat avec le Conservatoire du 18ème Gustave Charpentier. L’œuvre Stream of Stories, sur les méta­mor­pho­ses des fables de Kalîla wa Dimna qui ont ins­piré Jean de La Fontaine, est aug­men­tée d’une exten­sion en tuft conçue en col­la­bo­ra­tion avec l’artiste-tex­tile, Manon Daviet.

    L’expo­si­tion à Bétonsalon s’orga­nise autour du Roman algé­rien ; elle pré­sente les trois vidéos qui le com­po­sent, réa­li­sées entre 2016 et 2019 et déploie une recher­che en acte pour un qua­trième cha­pi­tre qui prend pour point de départ le film La Nouba des femmes du mont Chenoua réa­lisé par l’écrivaine et cinéaste algé­rienne Assia Djebar en 1977. En pre­nant appui sur ce pre­mier film algé­rien réa­lisé par une femme, qui cir­cule aujourd’hui d’une copie à une autre, Katia Kameli semble pro­lon­ger le geste de celle qui revient sur les traces de femmes résis­tan­tes pen­dant la guerre de l’indé­pen­dance dans la ville et les mon­ta­gnes de Cherchell. Par le recueil de paro­les de femmes de dif­fé­ren­tes géné­ra­tions, elle com­pose un récit poly­pho­ni­que vivant où les his­toi­res inti­mes et col­lec­ti­ves se don­nent à enten­dre par-dessus les com­plexi­tés du passé colo­nial.

    Le titre de l’expo­si­tion, « Hier revient et je l’entends », est issu de Femmes d’Alger dans leur appar­te­ment, roman d’Assia Djebar de 1980.


    Vue de l’exposition « Hier revient et je l’entends » de Katia Kameli, Bétonsalon – centre d’art et de recher­che, Paris, 2023. Éléments de scénographie pour le chapitre 4 du Roman algérien, impressions de photogrammes du film d’Assia Djebar « La nouba des femmes du mont Chenoua » (1977) et de photographies de tournage par Julien Graux, ouvrages et documents de et sur Assia Djebar © Adagp, Paris, 2023 / Katia Kameli. Photo : Marc Domage
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    Katia Kameli, « Trou de mémoire », 2018. Installation photographique, Bétonsalon – centre d’art et de recher­che, Paris, 2023 © Adagp, Paris, 2023 / Katia Kameli. Photo : Marc Domage


    Katia Kameli, « Le Roman algérien, chap. 1, 2, 3 », 2016, 2017 et 2019, Bétonsalon – centre d’art et de recher­che, Paris, 2023 © Adagp, Paris, 2023 / Katia Kameli. Photo : Marc Domage


    Vue de l’exposition « Hier revient et je l’entends » de Katia Kameli, Bétonsalon – centre d’art et de recherche, Paris, 2023 © Adagp, Paris, 2023 / Katia Kameli. Photo : Marc Domage

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