Calendrier
Prochainement :
Jeudi 21 mars, de 18h à 20h : Nyumbani Book Club
Le Nyumbani Bookclub — « être à la maison » en kiswahili — est une association culturelle qui développe des projets artistiques dédiés à la rencontre entre sciences sociales et Arts depuis et à propos des Afriques et leurs diasporas. Ses manifestations abordent des perspectives politiques, féministes et migrantes. Le thème retenu pour la saison 2024 est celui de l’exil.
Pour cette nouvelle séance, direction le Sénégal. Au programme, le livre Cendres et Braises de l’autrice sénégalaise de génie, Ken Bugul. Ce sera l’occasion de discuter de condition féminine, d’intersectionnalité, du vêtement et de l’exil, des thèmes au cœur de cette saison du bookclub sur l’exil. RSVP, c’est ici !
Le club est ouvert à tous et à toutes, que vous ayez fini ou non l’ouvrage.
La newsletter du Nyumbani Bookclub : Beaucoup de choses se passent sur notre newsletter (des informations privilégiées sur nos autrices africaines au sens large, des recommandations de lectures, de films, de podcasts, d’expositions etc.). Nous vous invitons à nous rejoindre dans cette aventure livresque en nous envoyant un mail : nyumbanibookclub@gmail.com ou en nous contactant sur notre instagram @nyumbanibookclub
Samedi 23 mars, de 17h à 18h : Concert de Cengiz Hartlap, artiste sonore
Mercredi 27 mars, de 14h30 à 16h30 : Drip drip drip : Atelier coulures & taches, entre enfants, à partir de 6 ans
Vendredi 5 avril, de 15h à 18h : Parties prenantes : rétroperspectives sur l’histoire de Bétonsalon autour de l’exposition « On ne se souvient que des photographies », 2013
Vendredi 5 avril, de 18h à 20h30 : Écrire avec des moufles : atelier d’écriture sur et autour, pour, avec, sous et à côté de l’art
Samedi 6 avril, de 14h30 à 16h30 : Paper Inc. : Atelier linogravure, en famille, à partir de 6 ans
Vendredi 19 avril, de 18h à 20h30 : Écrire avec des moufles : atelier d’écriture sur et autour, pour, avec, sous et à côté de l’art
Samedi 20 avril, de 17h à 18h30 : Lancement de Le Monde en situation. La révolte sensible de l’Internationale situationniste de Vanessa Theodoropoulou (ed. Les presses du réel, 2024), en présence de l’autrice et de Fanny Schulmann
Le Monde en situation. La révolte sensible de l’Internationale situationniste, propose une étude historique approfondie du projet artistique et politique de l’Internationale situationniste (IS).
Durant deux décennies (1952-1972), l’IS et les groupes d’avant-garde dont elle est issue (Internationale lettriste, MIBI), expérimentèrent l’extension du domaine de la pratique artistique pour qu’elle puisse modifier la vie quotidienne (construction de situations émouvantes), au-delà de la séparation en champs pratiques, disciplinaires ou épistémologiques distincts. Actifs dans différents pays, ils ont critiqué dans leurs nombreuses publications et manifestations l’institutionnalisation de l’art et soutenu toute forme de lutte et de résistance à l’emprise idéologique et sensible du « spectacle » sur les modes de vie et les imaginaires des sociétés capitalistes de l’après-guerre, marquées par les guerres de décolonisation et l’instauration de la société de consommation et de la cybernétique. Leurs projets et réalisations artistiques sont répertoriés, reconstitués, historicisés et analysés dans la perspective de la « construction intégrale du cadre de la vie » dont parle l’IS au moment de sa fondation, et ce toujours en lien avec leurs célèbres positionnements critiques vis-à-vis de l’art, la culture et la politique de leur époque. Expériences et récits d’expérience du terrain urbain, cartes, manifestes, enregistrements magnétiques, émissions radiophoniques, films, collages, peintures, maquettes, ambiances, situations, actions de critique institutionnelle, détournements, sont étudiés comme autant de mises en situation du langage, des corps et des décors humains en vue de la production collective de formes de vie « libres ».
Vanessa Theodoropoulou est docteur en histoire de l’art, critique d’art et enseignante à l’École supérieure d’art et de design d’Angers (TALM). Ses travaux portent sur le mouvement situationniste et plus largement sur les pratiques artistiques performatives porteuses d’éthiques et d’affects politiquement émancipateurs. Depuis sa thèse sur l’IS, elle a dirigé plusieurs projets et séminaires de recherche notamment sur les identités collectives, la recherche artistique, les pratiques d’attention. Elle a coédité Au nom de l’art. Enquête sur le statut ambigu des appellations artistiques de 1945 à nos jours (Publications de la Sorbonne, 2013) et Le Chercheur et ses doubles (B42, 2015).
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