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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Emmanuelle Lainé, Incremental Self : les corps transparents
  • Communiqué de presse
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  • Emmanuelle Lainé, Incremental Self : les corps transparents

    8 mars - 1er juillet 2017
    Extrait de "Incremental Self : les corps transparents", Emmanuelle Lainé, 2017. Production Bétonsalon - Centre d’art et de recherche. Courtesy FRALIB SCOP-TI.

    Vernissage le 7 mars 2017 de 18h à 21h

    Commissariat : Mélanie Bouteloup

    Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che pré­sente une expo­si­tion per­son­nelle d’Emmanuelle Lainé. Avec Incremental Self, elle s’empare des espa­ces remis à neuf de Bétonsalon avec une ins­tal­la­tion monu­men­tale, mêlant un film déployé sur plu­sieurs écrans à une accu­mu­la­tion de meu­bles et d’objets détour­nés de leur contexte.

    Nos exis­ten­ces sont fra­gi­les et pré­cai­res, mais elles sont mul­ti­ples, col­lec­ti­ves et incontrô­la­bles. C’est cela que l’artiste Emmanuelle Lainé mani­feste dans son expo­si­tion Incremental Self : les corps trans­pa­rents.
    Les corps que nous obser­vons dans son ins­tal­la­tion fil­mi­que – étudiants, artis­tes retrai­tés, ouvriers – évoluent dans des lieux tran­si­tion­nels où dif­fé­ren­tes sortes d’échanges pren­nent place. Ils évoluent dans des espa­ces de négo­cia­tion cons­ti­tués en cou­ches suc­ces­si­ves d’iden­ti­tés, per­for­mées en inte­rac­tion avec une mul­ti­tude de don­nées et d’objets économiques, sen­si­bles et sym­bo­li­ques.
    Que faire de toutes ces his­toi­res, anec­do­tes et sou­ve­nirs racontés par chacun d’entre nous ? Comment rendre ces récits mor­dants et non figés ? S’exhi­ber c’est démon­trer une forme de résis­tance, tout en se rac­cor­dant à sa propre fra­gi­lité.
    Avec Incremental Self : les corps trans­pa­rents, nous sommes amenés à explo­rer la ques­tion sui­vante, sou­le­vée par la phi­lo­so­phe Rosi Braidotti : « Comment trou­ver des repré­sen­ta­tions théo­ri­ques et ima­gi­nai­res adé­qua­tes pour nos condi­tions de vie et com­ment expé­ri­men­ter ensem­ble des formes alter­na­ti­ves de sub­jec­ti­vi­té́ pos­thu­maine [1] ? »

    L’expo­si­tion d’Emmanuelle Lainé est une démons­tra­tion de la cons­truc­tion de soi, où humains et objets s’influen­cent les uns les autres en s’assem­blant, s’imbri­quant et se mélan­geant imper­cep­ti­ble­ment. Chacun pénè­tre l’autre jusqu’à ce que la cons­cience se mani­feste dans leurs « soi » trem­blants, deve­nus trans­pa­rents. Les corps trans­pa­rents d’Emmanuelle Lainé incar­nent nos iden­ti­tés mou­van­tes, décen­trées, frag­men­tées et mul­ti­ples. Contagieux, ces corps trans­pa­rents se conta­mi­nent les uns les autres.

    Incremental Self se déploiera dans les espa­ces réno­vés de Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che par une large pro­gram­ma­tion d’événements. Rencontres, inter­ven­tions et actions col­lec­ti­ves vien­dront s’insé­rer pro­gres­si­ve­ment dans l’ins­tal­la­tion d’Emmanuelle Lainé qui évoluera tout au long de l’expo­si­tion.

    Découvrez dès main­te­nant le projet d’Emmanuelle Lainé déve­loppé dans le cadre de sa rési­dence à la FNAGP qui s’est dérou­lée du 17 au 22 octo­bre 2016.

    À propos d’Emmanuelle Lainé

    Emmanuelle Lainé (née en 1973 à Paris) vit et tra­vaille à Marseille. Elle est diplô­mée de l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris. S’appuyant sur la spé­ci­fi­cité de chaque contexte d’expo­si­tion, Emmanuelle Lainé dis­pose des res­sour­ces mobi­liè­res et immo­bi­liè­res de l’ins­ti­tu­tion qui l’invite, dans le but d’offrir une « méthode des lieux » comme inter­face entre l’espace, l’œuvre et le public. Sa pra­ti­que consiste en des ins­tal­la­tions in-situ monu­men­ta­les qui vien­nent décloi­son­ner les dif­fé­rents médias uti­li­sés, ce qui lui permet de créer un espace cog­ni­tif com­plexe où plu­sieurs tem­po­ra­li­tés coexis­tent et se résol­vent du point de vue du spec­ta­teur, acteur pri­vi­lé­gié de l’expo­si­tion.

    Elle a récem­ment exposé au Palais de Tokyo (2017, 2014), à la Villa Vassilieff à Paris (2016), à la Biennale de Lyon (2015), au GLstrand de Copenhague (2015) mais aussi à la gale­rie Setero à Varsovie (2015), à l’ICA Singapore (2015), à l’Institut Culturel Suisse de Rome (2014) et à La Loge Bruxelles (2013). Son tra­vail a été pré­senté lors d’expo­si­tions per­son­nel­les à la Villa Arson (2016), la Galerie Motinternational à Bruxelles (2015), l’IFAL à Mexico (2015), à la fon­da­tion d’entre­prise Ricard (2014) ou encore à C-o-m-p-o-s-i-t-e Bruxelles (2014).

    Téléchargez le com­mu­ni­qué de presse


    Remerciements :

    Nous remer­cions cha­leu­reu­se­ment :

    Emmanuelle Lainé, Benjamin Valenza, Mathieu Touren, Lény Lecointre, David Perreard.

    L’équipe de Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che.

    Les équipes de l’Académie vivante et tout par­ti­cu­liè­re­ment : Jonathan Weitzman et les étudiants du Magistère Européen de Génétique de l’uni­ver­sité Paris Diderot.

    Les équipes et les rési­dents de la Maison Nationale des Artistes et la FNAGP, et tout par­ti­cu­liè­re­ment : Laurence Maynier, Caroline Cournède, Seval Ozmen
    Arlette Chapuis, Lise Déramond, Hélène Peguet, Claude Grisard.

    Les équipes de SCOP-TI, Société Coopérative Ouvrière Provençale de Thés et Infusions et tout par­ti­cu­liè­re­ment : Gérard Cazorla.

    L’UFR de Chimie de l’uni­ver­sité Paris Diderot et tout par­ti­cu­liè­re­ment : Guillaume Thoraval, souf­fleur de verre.

    Les équipes de l’Université Paris-Diderot et tout par­ti­cu­liè­re­ment : François Montarras, Alexandre Ienibace, Stéphane Villain.

    Les par­te­nai­res : Fondation Daniel et Nina Carasso, uni­ver­sité Paris-Diderot, Unité Épigénétique et Destin Cellulaire, Pernod Ricard, Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques.

    Et toutes les per­son­nes nous ayant accom­pa­gné et sou­tenu pour pro­duire Incremental Self : les corps trans­pa­rents : Jochen Dehn, DOC, LABOR ZERO LABOR, le Palais de Tokyo.

    Nous remer­cions également les équipes ayant tra­vaillé à la réno­va­tion de Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che : NeM / Niney et Marca Architectes, Paul de Coudenhove, les Ciments Calcia, l’ensem­ble des équipes du chan­tier, et Vittorio Cavallini / Vano Alto pour la réa­li­sa­tion du meuble d’accueil.


    Partenaires :

    Partenaires de l’expo­si­tion
    Unité Épigénétique et Destin Cellulaire (UMR7216 uni­ver­sité Paris Diderot), uni­ver­sité Paris Diderot, Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques, Fondation Daniel et Nina Carasso, et Pernod Ricard.

    Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che béné­fi­cie du sou­tien de la Ville de Paris, de l’uni­ver­sité Paris Diderot – Paris 7, de la Direction régio­nale des affai­res cultu­rel­les d’Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication, de la Région Île-de-France et de Leroy Merlin – Quai d’Ivry.
    L’Académie vivante reçoit le sou­tien de la Fondation Daniel et Nina Carasso.
    Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che est membre de Tram, réseau art contem­po­rain Paris / Île-de-France et d.c.a / asso­cia­tion fran­çaise de déve­lop­pe­ment des cen­tres d’art.

    La Villa Vassilieff est sou­te­nue par des par­te­nai­res publics et privés, au pre­mier rang des­quels la Ville de Paris, la Région Île-de-France et Pernod Ricard, son pre­mier mécène. Elle déve­loppe aussi des par­te­na­riats avec la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques, la Société des Auteurs dans les Arts Graphiques et Plastiques, le Collège d’études mon­dia­les de la Fondation Maison des scien­ces de l’homme, ou encore le Goethe Institut.

    Notes

    [1] Rosi Braidotti, The Posthuman, Cambridge : Polity Press, 2013, p.187

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