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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
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    Toute per­­sonne ayant besoin d’une tra­­duc­­tion des événements dans une langue étrangère ou en langue des signes peut nous le faire savoir 4 jours avant et nous pro­­po­­se­­rons une tra­­duc­­tion simul­­ta­­née :
    publics@­­be­ton­sa­lon.net


    Samedi 2 octo­bre de 20h à minuit
    Zizanies, veillée poly­pho­ni­que, pour Nuit Blanche 2021
    Une pro­po­si­tion de Clara Schulmann, avec Aïcha, Phoenix et Sheila Atala, Maïder Fortuné, Victoire Le Bars, Clotilde Le Bas, Anne Le Troter, No Anger, Gaëlle Obiegly, Cécile Paris, Prichia, Rosanna Puyol, Eden Tinto Collins, Lise Wajeman etc.
    La veillée poly­pho­ni­que des Zizanies ras­sem­ble des voix d’artis­tes, écrivain.es, chan­teur.ses, cher­cheur.ses, beat­boxeu­ses etc. qui déci­dent ensem­ble de penser à voix haute. Au cours de la veillée, les invité.es pren­nent part à cette com­mu­nauté éphémère de voix, créant les unes après les autres, une longue per­for­mance col­lec­tive et fes­tive.
    En savoir plus sur l’événement

    sophie rogg, Il faut se lever tôt, si tu veux voir un monde sans cou­­leurs, goua­­che, 2021


    Samedi 23 octo­bre de 17h à 18h
    Conférence de Valentin Gleyze autour de l’œuvre d’Alina Szapocznikow, suivie d’une conver­sa­tion avec Jagna Ciuchta.

    La sculp­trice polo­naise Alina Szapocznikow (1926-1973) s’ins­talle à Paris en 1963, dans un contexte par­ti­cu­liè­re­ment dense, fait du com­pa­gnon­nage d’autres artis­tes, d’ami­tiés de cri­ti­ques d’art, de fré­quen­ta­tion de mar­chand·e·s, de visi­tes d’expo­si­tions, de lec­tu­res et de débats pas­sion­nés. Là, quel­ques années, elle pour­suit son tra­vail débuté au len­de­main de la Seconde Guerre mon­diale, et expé­ri­mente la repré­sen­ta­tion du corps en volume, au moyen de maté­riaux tra­di­tion­nels (tels que le plâtre, la pierre ou le bronze), et nou­veaux (des matiè­res plas­ti­ques de syn­thèse, déri­vées du pétrole). Or au tout début des années 1970, à rebours de ses expé­rien­ces pré­cé­den­tes, Szapocznikow expé­ri­mente un virage en direc­tion de l’art concep­tuel, dont la série Photosculptures (1971) pré­sen­tée dans l’expo­si­tion de Jagna Ciuchta, Le pli du ventre cos­mi­que, est par­ti­cu­liè­re­ment repré­sen­ta­tive. La sculp­trice pré­sente alors vingt pho­to­gra­phies en noir et blanc d’un che­wing-gum mâché, où son corps n’est plus pré­sent que sur le mode indi­ciaire. La confé­rence sera suivie par une conver­sa­tion avec Jagna Ciuchta, qui sera l’occa­sion d’évoquer la car­rière de Szapocznikow de façon plus libre, et de faire réson­ner sa place dans l’expo­si­tion.

    Diplômé de l’EHESS, Valentin Gleyze est his­to­rien de l’art, cri­ti­que d’art et ensei­gnant. Doctorant à l’uni­ver­sité Rennes 2, ses recher­ches actuel­les visent à l’écriture d’une his­toire cultu­relle de la sculp­ture liée au sur­réa­lisme et au pop en France, au tour­nant des années soixante, dans le cadre de sa thèse por­tant sur les der­niè­res années pari­sien­nes de la sculp­trice Alina Szapocznikow (1926-1973). Il est actuel­le­ment ingé­nieur de recher­che au Musée natio­nal d’art moderne, pour un projet de relec­ture et d’enri­chis­se­ment des col­lec­tions de l’ins­ti­tu­tion, au prisme des sexua­li­tés queer.


    Alina Szapocznikow, Fotorzeźby [Photosculptures] (détail), 1971/2007, vingt épreuves géla­tino-argen­ti­ques ori­gi­na­les et un col­lage avec texte sur papier, 24 x 30 cm et 30 x 24 cm (chaque). Prise de vue : Roman Cieslewicz © ADAGP, Paris, 2021. Courtesy The Estate of Alina Szapocznikow / Piotr Stanislawski / Galerie Loevenbruck, Paris / Hauser & Wirth


    Jeudi 18 novem­bre de 18h30 à 20h
    S’assou­vrir, une per­for­mance conçue et réa­li­sée par Eden Tinto Collins avec Nicolas Worms, Nicolas Vair et Céline Shen dans le cadre de l’expo­si­tion Le pli du ventre cos­mi­que de Jagna Ciuchta.
    Projection du film de Suzanne Husky, Earth Cycle Trance, led by Starhawk.


    Eden Tinto Collins, Proposition d’image pour s’assou­vrir, 2021 © Eden Tinto Collins

    S’assou­vrir

    Sous des airs d’opé­rette ou de release party, la per­for­mance S’assou­vrir convo­que la figure matri­cielle et des­truc­trice de Médée. Son his­toire, qui rap­pelle le destin des divas d’hier et d’aujourd’hui, sera re-jouée en musi­que à tra­vers des créa­tions ori­gi­na­les et des repri­ses ré-arran­gées, des Nuages de Claude Debussy aux che­mins de l’amour de Jean Anouilh et de Francis Poulenc, en pas­sant par les vibes d’Ariana Grande, de Beyoncé ou de Toni Braxton.
    S’assou­vrir est une pro­po­si­tion musi­cale qui cher­che à se gref­fer à la dra­ma­tur­gie du projet Numin, initié par Eden Tinto Collins. Numin oscile entre poésie, net-art, per­for­mance in situ et opéra de l’espace. Reçue comme un corps étrange par les mem­bres du projet qui ne sou­hai­tent pas vrai­ment la mettre en musi­que, S’assou­vrir res­sem­ble à un tube de techno, à un hymne très fémi­nin et pop, un de plus…

    Suzanne Husky
    Earth Cycle Trance, led by Starhawk, 2019
    Vidéo, 32’, com­mis­sion­née par la 16e Biennale d’Istanbul, pro­duite avec le sou­tien de Berrak & Nezih Barut.

    Militante écoféministe, ensei­gnante en per­ma­culture et écrivaine étasunienne, se reven­di­quant volon­tiers sor­cière, Starhawk (née en 1951) se livre devant la caméra de Suzanne Husky à un rituel, tel qu’elle en mène depuis les années 1980, lors de mani­fes­ta­tions poli­ti­ques, congrès et retrai­tes. En plan fixe, sur un fond noir, avec à la main un tam­bour sur lequel elle joue quel­ques notes entê­tan­tes, elle guide les spec­tac­teur·­ri­ces dans une nar­ra­tion retra­çant un cycle de crois­sance et de vie, de décom­po­si­tion et de mort puis de régé­né­ra­tion, en pre­nant appui sur une expé­rience orga­ni­que et sen­so­rielle de la matière qui trans­cende les rela­tions inter-espè­ces. Pour Starhawk, le rituel est un dis­po­si­tif poli­ti­que et col­lec­tif, à se réap­pro­prier comme outil et moyen d’action.
    Commandé à l’artiste franco-nord-amé­ri­caine Suzanne Husky pour la 16e Biennale d’Istanbul en 2019, ce film s’ins­crit dans sa pra­ti­que plu­ri­dis­ci­pli­naire qui incor­pore et mêle la sculp­ture, le tis­sage, la céra­mi­que et la vidéo, avec les tech­ni­ques agri­co­les et la concep­tion de jar­dins.

    Suzanne Husky a obtenu un DNSEP de l’École des Beaux-Arts de Bordeaux, un cer­ti­fi­cat en pay­sa­gisme hor­ti­cole (Merritt College, Oakland, Californie), et a ensei­gné l’his­toire du pay­sage et l’eth­no­bo­ta­ni­que à l’École d’Art et de Design d’Orléans et au San Francisco Art Institute. Au cours des vingt der­niè­res années, Suzanne Husky a déve­loppé une pra­ti­que créa­tive de médias mixtes axée sur les rela­tions entre l’homme, les plan­tes et la terre. Elle est repré­sen­tée par la Galerie Alain Gutharc Paris. Elle est l’une des fon­da­tri­ces du duo artis­ti­que Le Nouveau Ministère de l’Agriculture qui crée des œuvres d’art sur l’agro­bu­si­ness et l’agtech. Suzanne Husky a pré­senté son tra­vail dans le cadre de la trien­nale régio­nale Bay Area Now 5 au YBCA de San Francisco, a exposé à la gale­rie De Young Kimball, au Warshaw MOMA, à la bien­nale d’Istanbul, à la bien­nale de Timișoara, au Headlands Center for the Arts, à l’aéro­port inter­na­tio­nal de San Francisco (SFO) et ses œuvres font partie de plu­sieurs col­lec­tions.

    Eden Tinto Collins
    Poétesse, vidéaste, plas­ti­cienne, musi­cienne, per­for­meuse et chan­teuse, Eden Tinto Collins déve­loppe une pra­ti­que hyper média ancrée dans la col­la­bo­ra­tion et la cir­cu­la­tion de mots, d’images et de motifs. Souvent cosi­gnées avec d’autres artis­tes, ses créa­tions revê­tent des formes variées, mais par­ta­gent une ryth­mi­que et un prin­cipe de super­po­si­tion emprun­tés au scroll, la pro­me­nade numé­ri­que obses­sion­nelle. Ses courts-métra­ges repren­nent, non sans humour, les pon­cifs des films de super-héros, d’hor­reur ou ceux des tuto­riels, tout en dotant ces hom­ma­ges de com­men­tai­res sur les dis­cri­mi­na­tions racis­tes et vali­dis­tes et sur les ques­tions fémi­nis­tes. Eden Tinto-Collins déploie une atten­tion au lan­gage, à ses codes et à sa poly­sé­mie ; elle réem­ploie et trans­forme, d’un sup­port à l’autre, une conti­nuité d’éléments tex­tuels et de réfé­ren­ces, ainsi que ses figu­res d’alter ego Layla Numin et Jane Dark.
    Pour l’expo­si­tion de Jagna Ciuchta Le pli du ventre cos­mi­que, elle ima­gine une per­for­mance qui prend comme point de départ la figure matri­cielle et des­truc­trice de Médée.
    Eden Tinto Collins (née en 1991) a déve­loppé sa pra­ti­que artis­ti­que en pas­sant par l’École natio­nale des beaux-arts de Paris-Cergy (2011-2018) ainsi que lors d’un stage au Ghana (2015) au New Morning dirigé par Bibie Brew. Poéticienne hyper média, elle explore en col­la­bo­ra­tion les notions de réseaux et d’inter­dé­pen­dance, les f.r.ictions et les mytho­lo­gies. Ses dis­po­si­tifs rela­tion­nels et noé­ti­ques (qui met­tent en rela­tion la pensée et l’esprit) pren­nent place dans le spec­tre de la per­for­mance et du cinéma expé­ri­men­tal. Elle appa­raît dans plu­sieurs grou­pes comme le Gystère live Gang, le col­lec­tif Black(s) to the Future et Yoke, ainsi que dans plu­sieurs films, spec­ta­cles et per­for­man­ces. Avec Nicolas Worms, elle déve­loppe le projet d’ensem­ble Numin, qui oscille entre poésie, net art, per­for­mance in situ et opéra de l’espace.

    Céline Shen
    Céline Shen est une artiste et desi­gner fran­çaise. Formée à Paris, elle a étudié la phi­lo­so­phie à l’uni­ver­sité de la Sorbonne. Sa pas­sion pour la mode et la danse l’a amenée à suivre une for­ma­tion de sty­liste à l’Ecole natio­nale supé­rieure des Arts Décoratifs de Paris et en paral­lèle des études de cho­ré­gra­phie à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles. Sa col­lec­tion s’ins­pire du tra­di­tion­nel trous­seau de mariée et des tech­ni­ques arti­sa­na­les de cou­ture acqui­ses au sein de la maison Alaïa. Entre art et mode, ses créa­tions sont à la croi­sée de plu­sieurs dis­ci­pli­nes : arts numé­ri­ques, pho­to­gra­phie, per­for­mance, ins­tal­la­tion, vidéo et cho­ré­gra­phie.

    Nicolas Vair
    Diplômé de la sec­tion son de l’ENS Louis Lumière en 2016, il cultive un inté­rêt pour de nom­breux domai­nes sono­res qui évoluent en paral­lèle et qui se croi­sent par­fois. Mixage et pro­duc­tion musi­cale, créa­tion sonore et exper­tise pour des entre­pri­ses spé­cia­li­sées dans l’audio font partie des domai­nes qui l’occu­pent depuis sa sortie d’école. Il tra­vaille avec Eden Tinto Collins depuis 2019 sur de nom­breux pro­jets impli­quant une dimen­sion sonore (pièces radio­pho­ni­ques, courts métra­ges, pièces musi­ca­les et pres­ta­tions scé­ni­ques...).

    Nicolas Worms
    Né à Paris en 1993, Nicolas Worms, attiré par la rela­tion entre musi­que et danse, com­pose et joue sur scène pour les pièces de cho­ré­gra­phes comme Radhouane El Meddeb et Bruno Bouché. Parallèlement à la com­po­si­tion, son acti­vité d’arran­geur l’amène à tra­vailler avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’OFJ, de nom­breux fes­ti­vals, et tout en écrivant à des­ti­na­tion des ensem­bles clas­si­ques. Il orches­tre et enre­gis­tre également pour les bandes ori­gi­na­les de longs- métra­ges de Christophe Honoré, Eric Judor, Christian Schwochow et Quentin Dupieux. Ses pro­jets actuels sont « Numin », un opéra en col­la­bo­ra­tion avec l’artiste Eden Tinto Collins et « l’Île de Pâques  », une « musi­que-fic­tion ».


    Samedi 27 novem­bre de 17h à 18h
    Conversation entre Jagna Ciuchta, Émilie Renard et Mathilde Belouali-Dejean.

    Pour le der­nier jour de l’expo­si­tion Le pli du ventre cos­mi­que, Jagna Ciuchta, en conver­sa­tion avec Mathilde Belouali-Dejean et Émilie Renard, revien­dra sur les pro­ces­sus à l’œuvre dans son tra­vail, sur sa posi­tion d’artiste et de cura­trice agis­sant à l’échelle de l’expo­si­tion, sur ses rela­tions aux artis­tes et auteur·­ri­ces qu’elle invite, sur ses archi­ves visuel­les et peut être aussi sur les méta­mor­pho­ses en cours dans son tra­vail.

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