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    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Ways of Publishing #1 / samedi 22 mai 2021
  • Ways of Publishing #2 / samedi 5 juin 2021
  • Ways of Publishing #3 / samedi 19 juin 2021
  • Ways of Publishing #4 / samedi 3 juillet 2021
  • Ways of Publishing #5 / samedi 10 juillet 2021
  • Ways of Publishing #6 / vendredi 3 décem­bre 2021
  • Ways of Publishing #3 / samedi 19 juin 2021

    Ways of Publishing #3
    Samedi 19 juin, 15h-19h

    15h-17h. « La fin et les moyens ». Atelier-tour­noi de Guy Debord, par Emmanuel Guy, auteur de l’ouvrage Le jeu de la guerre de Guy Debord, L’émancipation comme projet, Éditions B42 (2020)


    Emmanuel Guy, Le jeu de la guerre de Guy Debord, L’émancipation comme projet, Paris, Éditions B42, 2020

    Au milieu des années 1950, le cinéaste, poète, théo­ri­cien et révo­lu­tion­naire Guy Debord (1931-1994) conçoit un jeu cons­ti­tué d’un pla­teau qua­drillé et de pions repré­sen­tant les diver­ses unités d’une armée, le Jeu de la guerre. Il y joue toute sa vie durant et le consi­dère comme l’outil d’une émancipation stra­té­gi­que à des­ti­na­tion de celles et ceux qui cher­chent les moyens de lutter contre la pas­si­vité orga­ni­sée. 
    Cet ate­lier, ouvert à tous·­tes, est une intro­duc­tion au Jeu de la guerre par la fabri­ca­tion et la pra­ti­que du jeu. 

    Emmanuel Guy est his­to­rien de l’art et du design et ensei­gnant. Il est également membre du col­lec­tif de pro­duc­tion et d’expo­si­tion Treize (Paris) et mili­tant pour le droits des per­son­nes migran­tes au sein du BAAM (Bureau d’accueil et d’accom­pa­gne­ment des migrant·e·s). 

    18h-19h. Le conflit n’est pas une agres­sion. Entretien et débat entre Sarah Schulman (à dis­tance) et les tra­duc­tri­ces Julia Burtin Zortea et Joséphine Gross [en anglais]


    Sarah Schulman, Le conflit n’est pas une agres­sion, Paris, Éditions B42, 2021

    À l’occa­sion de la paru­tion de son livre Le conflit n’est pas une agres­sion aux Éditions B42, Sarah Schulman dia­lo­guera avec les tra­duc­tri­ces Julia Burtin Zortea et Joséphine Gross. Cette ren­contre sera notam­ment l’occa­sion pour l’autrice de reve­nir sur la dis­tinc­tion entre conflit et agres­sion, et offrira un aperçu des dyna­mi­ques contem­po­rai­nes et his­to­ri­ques qui pren­nent les dif­fé­ren­ces inti­mes, racia­les et géo­po­li­ti­ques pour des éléments déclen­cheurs de la course à l’injus­tice, à l’exclu­sion et à la répres­sion.

    Sarah Schulman est roman­cière, dra­ma­turge et mili­tante des droits humains et LGBT. Professeure titu­laire à l’uni­ver­sité de la ville de New York (CUNY), elle a été membre d’ACT UP New York et a fondé en 2001 « ACT UP Oral History Project », un projet de recueil et d’archi­vage de témoi­gna­ges de per­son­nes ayant acti­ve­ment par­ti­cipé aux actions menées dans le cadre de la lutte contre le sida aux États-Unis dans les années 1980 et 1990. Elle est également impli­quée dans le mou­ve­ment de soli­da­rité avec le peuple pales­ti­nien et fait partie de l’orga­ni­sa­tion acti­viste Jewish Voice for Peace. Elle est l’autrice de nom­breux livres publiés aux États-Unis et deux de ses romans ont été tra­duits en fran­çais, Après Delores, aux éditions Incultes et Rat Bohemia aux éditions H& O. Son essai La Gentrification des esprits a quant à lui été publié aux Éditions B42 en 2018.

    Autrice et tra­duc­trice, Julia Burtin Zortea est membre de la revue fémi­niste de cri­ti­que sociale Panthère Première, après avoir par­ti­cipé à l’aven­ture de plu­sieurs jour­naux et revues indé­pen­dants.
    Joséphine Gross est éditrice et tra­duc­trice. Elle fait partie du comité éditorial de la revue Panthère Première.

    Attention :
    Cet échange aura lieu en pré­sen­tiel mais sera également retrans­mis pour les per­son­nes ne pou­vant pas s’y rendre, à tra­vers une visio-confé­rence sur la pla­te­forme Zoom, ainsi qu’un Facebook Live.
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    Sarah Schulman © Éditions B42

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