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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Hors les murs : Projets lycées 2018 - 2019
  • Ève Chabanon : Le Surplus du non-producteur
  • Catherine Rannou : Grand Mesnil Express
  • Le Bondy Blog : Ma cité va rester
  • Ève Chabanon : Le Surplus du non-producteur

    Le Surplus du non-pro­duc­teur est un film à la croi­sée du docu­men­taire, de la per­for­mance et de la fic­tion. Il prend comme point de départ la dif­fi­culté voire l’inca­pa­cité de l’arti­san, de l’artiste et du pra­ti­cien cultu­rel en exil à exer­cer sa pra­ti­que face à divers obs­ta­cles : tech­ni­ques d’une part – devant la simple bar­rière lin­guis­ti­que impli­quant l’impos­si­bi­lité d’expli­quer un métier par­fois inconnu en France, de pré­sen­ter des diplô­mes – ou pure­ment légaux – liés aux droits du tra­vail et à l’impos­si­bi­lité de pré­sen­ter des papiers.

    Le projet est né en mars 2017 en col­la­bo­ra­tion avec Fondation Lafayette Anticipation, Thot, La Fabrique Nomade et les Ateliers d’arti­sans en exil, Mode Estime et Du Pain et des Roses.
    — 
    Tandis qu’en économie, le « sur­plus du pro­duc­teur » est un mon­tant tra­dui­sant la dif­fé­rence entre le prix auquel le pro­duc­teur est prêt à vendre un bien et le prix obtenu, dans l’écriture du film, les « non-pro­duc­teurs » repré­sen­tent autant l’équipe du film que le sujet. Réunissant des lycéens et des pra­ti­ciens confron­tés à l’empê­che­ment de leurs pra­ti­ques, le Surplus du non-pro­duc­teur devient un point de ren­contre entre des per­son­nes dont la voix est peu ou pas enten­due. De cette col­la­bo­ra­tion naît un « sur­plus » qui résonne alors comme un acte de résis­tance.

    Pendant cinq séan­ces, le lycée a été trans­mué en pla­teau de tour­nage avec un chef opé­ra­teur, un camé­ra­man, et un perch­man. À cha­cune d’elle, Ève Chabanon a invité un réfu­gié poli­ti­que à pré­sen­ter son par­cours et à pro­po­ser un ate­lier en lien direct avec sa pra­ti­que.

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    AVEC LA PARTICIPATION DE :
    Martine Orlue (pro­fes­seure de fran­çais en pre­mière lit­té­raire), Lauriane Jumel (pro­fes­seure de fran­çais en seconde géné­rale), Céline Delatouche (pro­fes­seure d’anglais en seconde géné­rale) et Flora Ramires (pro­fes­seure d’espa­gnol en pre­mière lit­té­raire).

    ÉQUIPE DE TOURNAGE :
    Michele Gurrieri (chef opé­ra­teur), Pierre Bompy (ingé­nieur son), Matthieu Deluc (cadreur)

    PRODUCTION :
    Misia Film
    Un grand merci à Violetta Kreimer

    COORDINATION DU PROJET :
    Mathilde Assier, Fanny Spano


    SÉANCE 1 : LUNDI 17 DÉCEMBRE 2018

    Ève Chabanon, Olivier Iturerere

    Amorcer ce cycle de ren­contres avec Olivier Iturerere, réfu­gié poli­ti­que venant du Burundi, et pro­duc­teur de cinéma de pro­fes­sion, inter­roge d’emblée la ques­tion de la dif­fi­culté de créer dans un contexte de crise poli­ti­que. L’échange entre les deux clas­ses du Lycée Julie Victoire-Daubié — une seconde géné­rale et une pre­mière lit­té­raire — et Olivier autour de son his­toire permit d’incar­ner une réa­lité loin­taine pour les lycéens.

    Le pro­duc­teur a été réprimé et cen­suré pour son tra­vail docu­men­taire visant à rendre compte d’un État vio­lent et auto­ri­taire. Dans ces condi­tions, com­ment exer­cer son métier et conti­nuer à docu­men­ter une vérité qui ne peut être passée sous silence ?

    L’ate­lier mené par Olivier avec les élèves fut une manière de répon­dre à cette inter­ro­ga­tion en invi­tant ces der­niers à réa­li­ser le por­trait d’un de leur cama­rade sans voir son visage. Répondant au fan­tasme du pla­teau de tour­nage, l’image-por­trait, la des­crip­tion, se fait par la nar­ra­tion en fil­mant un détail : des che­veux à la main, les corps des ado­les­cents devin­rent des indi­ces, des bribes d’his­toi­res s’amon­ce­lant.

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    Olivier Iturerere, direc­teur de pro­duc­tion
    Olivier Iturerere est né au Burundi en 1988. Après ses études en infor­ma­ti­que de télé­com­mu­ni­ca­tion, il crée une maison de pro­duc­tion (ITULIVE Media & Communications). En 2013, il réa­lise son pre­mier film docu­men­taire, Kilo 8, qui reçoit le Grand Prix du jury à la 7e édition du Festival Cinéma et Droits de l’Homme orga­nisé en 2017 par Amnesty inter­na­tio­nal Paris, et qui est sélec­tionné en 2017 au Festival de Masuku (Gabon). Il pro­duit notam­ment The Springboard, long-métrage docu­men­taire de Joseph Ndayisenga dif­fusé sur TV5 Monde, et qui rem­porte le prix du meilleur docu­men­taire du Festival International du Cinéma et de l’Audiovisuel du Burundi en 2015. En 2016, il par­ti­cipe à une rési­dence d’écriture à la FEMIS, à Paris. Aujourd’hui, il est appelé Premier Jeune Producteur burun­dais et dirige Let’s Make Movies, un projet de for­ma­tion de jeunes ciné­phi­les en écriture et réa­li­sa­tion de courts-métra­ges au Burundi avec Umugani Group et Itulive Pictures.


    SÉANCE 2 : LUNDI 14 JANVIER 2019

    Ève Chabanon, Abdulmajeed Haydar

    En retra­çant son par­cours de scé­na­riste en Syrie, Abdulmajeed Haydar pré­cise qu’il a tou­jours été « men­teur », sa pra­ti­que oscil­lant entre l’ima­gi­naire et le réel. Comment, dès lors, raconter des his­toi­res ? Qui peut en assu­mer la res­pon­sa­bi­lité lorsqu’elles s’érigent en vérité pour faire Histoire ? Écrire en tant que scé­na­riste en Syrie est éminemment un acte poli­ti­que, a for­tiori lors­que le dis­cours ne cor­res­pond pas aux atten­tes d’un gou­ver­ne­ment répres­sif.

    Lors de l’ate­lier mené avec les élèves, Abdulmajeed Haydar partit du cons­tat que l’écriture pou­vait être un pro­ces­sus sti­mu­lant dans un contexte de guerre et de cen­sure per­pé­tuel­les, deve­nant un sys­tème de stra­ta­gè­mes pour détour­ner l’auto­rité et la répres­sion.

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    Abdulmajeed Haydar, scé­na­riste
    Abdulmajeed Haydar est né en 1960 à Damas. Palestinien de Syrie, il est scé­na­riste pour plu­sieurs séries à la télé­vi­sion syrienne, des films de longs et de courts-métra­ges. Dès 1987, il orga­nise une soirée lit­té­raire et ciné­ma­to­gra­phi­que dans un camp pales­ti­nien en Syrie mais sera très vite sujet à des repré­sailles anti-régime. Les séries réa­li­sées par Abdulmajeed pro­cé­dant du Drama-inte­rac­tif (qui consiste à faire inter­ve­nir le public par télé­phone pour choi­sir une fin à l’his­toire) subi­rent rapi­de­ment la cen­sure des ser­vi­ces de ren­sei­gne­ments qui y déce­laient des infor­ma­tions contre l’État, et furent mises sur liste noire. En 2014, il par­ti­cipe au film docu­men­taire Haunted, de Liwaa Yazji. Il est per­pé­tuel­le­ment enclin à l’écriture de nou­vel­les séries.


    SÉANCE 3 : LUNDI 21 JANVIER 2019

    Ève Chabanon, Aram Ikram Tastekin

    Aram Ikram Tastekin étudia le théâ­tre au Kurdistan, pays éclaté au sud-est de la Turquie, situé à la fron­tière de l’Irak, de l’Iran et de la Syrie.
    Le rap­port à l’école, pour le comé­dien et docu­men­ta­riste kurde Aram Ikram Tastekin, est lié à l’iden­tité. L’école fut le lieu où il enten­dit pour la pre­mière fois son prénom, et qui lui permit l’obten­tion de son visa diplo­ma­ti­que afin de pour­sui­vre ses études théâ­tra­les en France. Sauf que l’iden­tité du peuple kurde n’est pas reconnue en Turquie ; et lorsqu’en 2015, la paix entre auto­ri­tés tur­ques et rebel­les kurdes fut rompue, les répres­sions contre les oppo­sants, les intel­lec­tuels et les artis­tes kurdes s’accen­tuè­rent ; il fut bru­ta­le­ment des­ti­tué de son poste de pro­fes­seur de théâ­tre, fai­sant de lui un paria.

    Face au régime turc impo­sant une cen­sure féroce, Aram sou­lève la ques­tion de la dif­fu­sion : com­ment s’expri­mer libre­ment sous le joug de la dis­cri­mi­na­tion du dis­cours ? Pour le comé­dien par­lant kurde, turc, anglais, russe et fran­çais, la langue et la culture ne peu­vent s’ériger en bar­riè­res. Ses ate­liers d’impro­vi­sa­tion théâ­trale en huit gestes – en réfé­rence aux huit kilo­mè­tres aller-retour sépa­rant l’école et le vil­lage de son enfance – ou de dia­lo­gues en une langue fic­tive, à ima­gi­ner sur le moment, révé­lè­rent aux lycéens la manière dont le corps, au-delà du lan­gage, par­ti­cipe de la cons­truc­tion de l’iden­tité, de la confiance et de l’accep­ta­tion de l’autre.

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    Aram Ikram Tastekin, acteur
    Aram Ikram Tastekin est un acteur, docu­men­ta­riste et acti­viste. Formé au conser­va­toire, il est une figure locale de la ville à majo­rité kurde de Diyarbakir où il ensei­gnait le théâ­tre dans un centre com­mu­nau­taire kurde. En 2015, il filme les affron­te­ments oppo­sant l’armée turque et les mili­tants du Parti des tra­vailleurs du Kurdistan, le PKK. Cela lui vaut une pre­mière arres­ta­tion, puis, après dif­fu­sion du docu­men­taire, il devient l’objet d’une enquête pour « pro­pa­gande ter­ro­riste ». Peu avant l’issue du procès, il s’envole pour la France, où il par­ti­cipe à la réa­li­sa­tion d’un fes­ti­val de musi­que kurde. Il tra­vaille à faire avan­cer son projet de comé­die musi­cale en kurde, dans l’attente d’un pos­si­ble retour à Diyarbakir.


    SÉANCE 4 : LUNDI 28 JANVIER 2019

    Ève Chabanon, Nassima Shavaeva

    Taire et effa­cer une culture pour se pro­té­ger, et fina­le­ment lutter contre l’oubli, s’en empa­rer et la faire revi­vre. Nassima est chan­teuse et dan­seuse d’ori­gine ouï­ghoure, une des mino­ri­tés eth­ni­ques musul­ma­nes tur­co­pho­nes vivant en Asie Centrale. À la fron­tière du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan, la région chi­noise du Xinjiang s’est cons­ti­tuée en un État poli­cier tota­li­taire, où les déten­tions arbi­trai­res visent et condam­nent toutes les expres­sions cultu­rel­les ouï­ghou­res, jusqu’aux tra­di­tions reli­gieu­ses et lin­guis­ti­ques.

    Face à une parole et une mobi­lité âprement répri­mées, le chant et la danse devin­rent une aire de liberté. Rassembler des mots pour raconter son his­toire et décrire sa culture aux lycéens s’avéra d’autant plus éprouvant qu’elle n’y avait jamais été auto­ri­sée. Elle, qui long­temps n’osa chan­ter, étouffée par le joug du musel­le­ment poli­cier, res­ti­tua la culture ouï­ghoure aux élèves, les invi­tant à chan­ter avec elle. De cette rési­lience née d’une ryth­mi­que inté­rieure répri­mée, Nassima a dévoilé la manière dont le chant, comme la danse, peut ouvrir des espa­ces de liberté, de résis­tance et de dia­lo­gue. Nassima par exem­ple por­tera ses robes tra­di­tion­nel­les pour cer­tai­nes scènes.

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    Nassima Shavaeva, chan­teuse et dan­seuse
    Nassima Shavaeva gran­dit dans une famille de musi­ciens. Elle se sou­vient danser et chan­ter dès l’âge de 5 ans. De culture ouï­ghoure, elle est ori­gi­naire du Kazakhstan et d’Ouzbékistan, et se pro­duit habi­tuel­le­ment avec son conjoint Azamat Abdurakhmanov. Le couple se pro­duit au Kazakhstan dans de nom­breux spec­ta­cles au Théâtre natio­nal ouï­ghour à Almaty, dans des concerts et shows télé­vi­sés. Ils signent un disque en duo : Iaïra. Nassima Shavaeva est ins­tal­lée en France depuis 2016 et cher­che depuis à recons­ti­tuer son réper­toire tout en le fai­sant évoluer, notam­ment en s’asso­ciant à dif­fé­rents musi­ciens comme Elie Maalouf ou Wael Alkak.


    SÉANCE 5 : LUNDI 4 FÉVRIER 2019

    Ève Chabanon, Yara Al Najem

    Est-ce pos­si­ble d’évoquer de la guerre de manière non-vio­lente sans en occulter la gra­vité ? Graphiste et illus­tra­trice, Yara Al Najem appar­tient à cette jeu­nesse syrienne ayant fait bas­cu­ler un appa­reil étatique dic­ta­to­rial et sécu­ri­taire en place depuis 1963.

    Lorsqu’en 2011, popu­la­tion syrienne s’est vue accor­der un droit d’accès à des sites inter­net tels que Youtube et Facebook, Yara entrait à l’Université. Face à des lycéens nés avec un Internet du diver­tis­se­ment libre, Yara oppo­sait un réseau vir­tuel outil de com­mu­ni­ca­tion et de dif­fu­sion d’une situa­tion de crise. Alors que dans nos société occi­den­ta­les, Facebook appa­rait comme outil nar­cis­si­que de cloi­son­ne­ment com­mu­nau­taire, pour la jeu­nesse Syrienne et Yara, il s’agis­sait d’une aire de dia­lo­gue et recréa­tion. Dans un pays où la liberté de la presse est asphyxiée et inexis­tante, Yara vint sou­te­nir com­bien son acti­vité d’illus­tra­trice-presse, au-delà de la part infor­ma­tive, s’entend sin­gu­liè­re­ment comme vec­teur de joie et d’espoir contre la cruauté et la tyran­nie d’un gou­ver­ne­ment déri­soire. Elle évoqua ainsi l’élaboration d’un livret pour enfants conçu comme un mode d’emploi ludi­que pour éviter les bombes, accom­pa­gnés de quel­ques jeux. Jouer sur le para­doxe du monde réel et le voca­bu­laire du gra­phisme, tel était l’enjeu de son ate­lier affi­che, inter­ro­geant par là même le simple impact d’une typo­gra­phie.

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    Yara Al Najem, gra­phiste
    Yara Al Najem est née en 1990 à Al-Sweida, Syrie. Originaire de Damas, elle est diplô­mée de la Damascus University / Fine Arts Faculty en com­mu­ni­ca­tion visuelle en 2012, tout en s’enga­geant dans dif­fé­ren­tes mani­fes­ta­tions étudiantes. Elle par­ti­cipe à de nom­breu­ses expo­si­tions, notam­ment « Al Carama Ela Ayn » en Jordanie en 2012, « Aswat Sorya » en Suisse en 2013, et Imago Mundi en Italie en 2015. Elle tra­vaille en tant que gra­phiste pour InCoStrat, de 2013 à 2016, et pour Ark Group DMCC, de 2012 à 2013.


    SORTIE DU MARDI 12 MARS 2019

    Ève Chabanon, Équipe Bétonsalon

    Après une séance de res­ti­tu­tion avec l’ensem­ble des deux clas­ses au lycée, les élèves ont pu entr’aper­ce­voir les quel­ques pre­miè­res bribes d’un projet pour­sui­vant ses rami­fi­ca­tions jusqu’à Wellington, où Ève enta­mait déjà une nou­velle rési­dence. En guise de conclu­sion de cette pre­mière étape du projet de film arbo­res­cent Le Surplus du non-pro­duc­teur, les deux clas­ses du lycée Julie-Victoire Daubié ont retrouvé Ève pour une ren­contre avec Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che et son envi­ron­ne­ment immé­diat : l’uni­ver­sité Paris-Diderot, et le XIIIe arron­dis­se­ment. Alors même que le centre d’art pré­sen­tait l’expo­si­tion col­lec­tive Position laté­rale de sécu­rité, les élèves furent invi­tés à péné­trer un espace où leurs per­cep­tions et leur capa­cité à ima­gi­ner furent mises à contri­bu­tion. Sous la forme d’une enquête aigui­sant leur curio­sité et leur esprit cri­ti­que, les élèves s’inter­ro­gè­rent à tra­vers l’expo­si­tion, sur la place de la vio­lence et des conflits dans les rela­tions socia­les et poli­ti­ques. Se sai­sis­sant plei­ne­ment des lieux, et bri­sant le prisme d’un art contem­po­rain abs­cons et inac­ces­si­ble, la prise en consi­dé­ra­tion de l’autre et du res­senti prit une forme inat­ten­due lorsqu’ils décro­chè­rent leur télé­phone por­ta­ble pour inter­ro­ger l’artiste Adrian Mabileau, qui avait laissé son numéro sur l’une de ses ins­tal­la­tions.

    Comme une amorce aux ques­tions urba­nis­ti­ques et socio-cultu­rel­les de l’ancrage ter­ri­to­rial abor­dées dans le projet à venir mené avec le Bondy Blog, les lycéens décou­vri­rent le XIIIe arron­dis­se­ment et la ZAC Paris Rive Gauche lors d’une déam­bu­la­tion Street Art sen­si­bi­li­sant au patri­moine commun des cultu­res mul­ti­ples du Grand Paris. Devant la moder­nité de ce quar­tier de science-fic­tion, l’appro­pria­tion de la rue par l’art et les artis­tes offrit la cons­cience de la pos­si­bi­lité de se saisir d’un récit his­to­ri­que en train de s’écrire.

    Morceau d’his­toire sous un ciel libre et dégagé, cette jour­née de ren­contres variées cons­ti­tua le point d’orgue d’un projet hors-les-murs, un moment d’ouver­ture et de dépas­se­ment réci­pro­que, le pié­ti­ne­ment de fron­tiè­res et de pré­ju­gés, freins de la pensée et de la créa­ti­vité.

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