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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Gaëlle Choisne : TEMPLE OF LOVE
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  • BS n°24 - Journal d’exposition
  • Atelier : A Love Note About Rage
  • Les « midideux » : 6 mini-conférences
  • Atelier : Érosion Affective
  • Les « midideux » : 6 mini-conférences

    JEUDI 13 DÉCEMBRE DE 12H À 14H

    Dans le cadre de l’expo­si­tion TEMPLE OF LOVE, plu­sieurs mini-confé­­ren­­ces autour de l’amour sont pro­gram­mées. Elles seront don­­nées par des cher­cheu­ses et cher­cheurs pro­­ve­­nant de dis­­ci­­pli­­nes variées : Martine Beugnet (études visuel­­les), Fanny Cardin (let­­tres et cinéma), Jean-François Cottier (langue et lit­­té­­ra­­ture lati­­nes), Gabrielle Houbre (his­­toire contem­­po­­raine), Pierre Kerner (scien­­ces du vivant), Jonathan Weitzman (épigénétique).

    Les midi­deux seront intro­duits par Gaëlle Choisne qui pré­sen­tera TEMPLE OF LOVE, une expo­si­tion consi­­dé­rant le concept d’amour comme enjeu social, à la fois objet de rap­­ports de force et moteur d’actes de cou­­rage et de trans­­gres­­sion. Ils seront suivi d’un cock­tail.


    MARTINE BEUGNET, « L’AMOUR DU CINÉMA »

    Que veut dire « aimer le cinéma » aujourd’hui ? À l’heure où les images de film sont dis­sé­mi­nées sur des écrans de toutes tailles et dans toutes sortes de lieux ? Pour Walter Benjamin, le cinéma était l’art des foules : la foule des spec­ta­teurs dans la salle, face à son reflet sur l’écran… Une confé­rence midi­deux illus­trée, pour s’inter­ro­ger sur la valeur de l’expé­rience par­ta­gée du « regar­der ensem­ble ».
    Martine Beugnet est pro­fes­seure en Études Visuelles à l’UFR d’études anglo­pho­nes, à l’uni­ver­sité Paris Diderot, et membre de l’UMR LARCA.


    FANNY CARDIN, « QUAND LE CINÉMA FILME L’AMOUR À L’ÉPREUVE DU QUOTIDIEN »

    Qu’advient-il de l’amour une fois qu’il se vit au quo­ti­dien ? Si le cinéma est obsédé par ses aspects les plus spec­ta­cu­lai­res – coup de foudre, pas­sion, rup­ture – l’amour est plus rare­ment exploré à tra­vers le quo­ti­dien de la vie d’un couple, sujet plus banal. Au cours de cette inter­ven­tion seront ainsi évoqués, de Pialat à Jarmusch, quel­ques films qui ren­dent sen­si­ble l’ité­ra­tif de la vie amou­reuse, aussi bien dans ses mani­fes­ta­tions les plus ordi­nai­res que dans ses effets les plus cruels.
    Fanny Cardin est agré­gée de Lettres Modernes et doc­to­rante contrac­tuelle à l’uni­ver­sité Paris Diderot. Elle tra­vaille depuis son master sur les enjeux for­mels et poli­ti­ques de la figu­ra­tion du quo­ti­dien en lit­té­ra­ture et au cinéma.


    JEAN-FRANÇOIS COTTIER, « DU GRAAL AU SIDA : LE SANG À L’ÉPREUVE DE L’AMOUR »

    Un grand nombre de textes reli­gieux et mys­ti­ques sont consa­crés au sang. En étudiant leur pré­sence dans les arts visuels et per­for­man­ces contem­po­rai­nes, quel­ques réflexions appa­rais­sent, et méri­tent d’être appro­fon­dies, sur la charge sym­bo­li­que de ce fluide cor­po­rel pou­vant être perçu comme bien­fai­sant ou funeste, pur ou impur. Le rap­port du sang à l’amour sera inter­rogé, à la fois dans sa dimen­sion trans­cen­dante et dans sa portée genrée et poli­ti­que.
    Jean-François Cottier est pro­fes­seur de Langues et Littératures lati­nes à l’uni­ver­sité Paris Diderot. Également pro­fes­seur asso­cié à l’uni­ver­sité de Montréal, il est spé­cia­liste de lit­té­ra­ture reli­gieuse et mys­ti­que et anime depuis deux ans un sémi­naire inter­dis­ci­pli­naire consa­cré à la pré­sence du sang dans l’ima­gi­naire occi­den­tal.


    GABRIELLE HOUBRE, « VALTESSE DE LA BIGNE, SES AMI.E.S, SES AMOURS, SON TESTAMENT... »

    Comment appro­cher l’his­toire des affects à partir d’une archive maté­ria­liste ? Le tes­ta­ment de la célè­bre cour­ti­sane Valtesse de la Bigne (1848-1910), qui répar­tit son immense for­tune, en est un cap­ti­vant et trans­gres­sif exem­ple. Il dévoile com­ment celle qui ins­pira la Nana de Zola, déshé­rita sa famille bio­lo­gi­que au profit d’ami­tiés électives, et com­ment cette bisexuelle assu­mée brouilla les fron­tiè­res entre amitié, amour et sexua­lité.
    Gabrielle Houbre est his­to­rienne à l’uni­ver­sité Paris Diderot (Cerilac/GHES), spé­cia­liste d’his­toire sociale et cultu­relle au XIXe siècle et des pro­blé­ma­ti­ques de genre. Parmi ses publi­ca­tions : La Discipline de l’amour. L’éducation sen­ti­men­tale des filles et des gar­çons à l’âge du roman­tisme (1997) et Le Livre des cour­ti­sa­nes. Archives secrè­tes de la police des mœurs (2006). Elle a récem­ment codi­rigé Prostitutions. Des repré­sen­ta­tions aveu­glan­tes (2015) et par­ti­cipé pour le XIXe siècle à Une his­toire des sexua­li­tés parue en 2018 aux éditions PUF.


    PIERRE KERNER, « LES PARASITES, CES MALAIMÉS POURTANT TRÈS ATTACHANTS »

    Les para­si­tes n’ont pas tout pour plaire. Collants, mani­pu­la­teurs, voleurs… on y reconnai­trait nos pires rela­tions amou­reu­ses. Et pour­tant les para­si­tes ne man­quent pas de savoir-faire en matière d’amour, à com­men­cer par les tré­sors d’ingé­nio­si­tés qu’ils met­tent en place pour séduire (puis infec­ter) leurs hôtes. Mais ils sont également capa­bles d’une incroya­ble inven­ti­vité lorsqu’il s’agit de se repro­duire et le Kâma-Sûtra para­si­taire devrait vous réser­ver bien des sur­pri­ses.
    Pierre Kerner est ensei­gnant-cher­cheur à l’uni­ver­sité Paris Diderot, en Biologie Animale, Développement et Évolution. Vulgarisateur scien­ti­fi­que numé­ri­que sévis­sant sous le pseudo de Taupo sur son blog Strange Stuff and Funky Things, mais aussi sur Youtube, sur Podcast Science et en livre dans La Science à Contrepied (ouvrage du col­lec­tif Café des Sciences) et Moi, Parasite, aux éditions Belin.


    JONATHAN WEITZMAN, « L’AMOUR ET LES CHROMOSOMES »

    Il y a quatre cents ans, William Shakespeare écrivait que « L’amour est aveu­gle et les amou­reux ne peu­vent pas voir… » (“Love is blind, and lovers cannot see…” dans The Merchant of Venice, acte 2, scène 6). Que peu­vent appor­ter les nou­vel­les décou­ver­tes en géné­ti­que et en épigénétique au débat sur les ori­gi­nes et les consé­quen­ces de l’amour et l’aveu­gle­ment des amou­reux ?
    Jonathan Weitzman est pro­fes­seur de géné­ti­que à l’uni­ver­sité Paris Diderot et direc­teur de l’unité Épigénétique et Destin Cellulaire. Il s’inté­resse à l’iden­tité géné­ti­que, à l’épigénétique et à l’impact de l’envi­ron­ne­ment sur l’ADN. Il codi­rige le Magistère Européen de Génétique et l’Ecole Universitaire de Recherche G.E.N.E. Avec Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che, il a fondé l’Académie Vivante, un projet col­la­bo­ra­tif Art-Science. En 2017, il a publié son pre­mier livre, 3 minu­tes pour com­pren­dre les 50 décou­ver­tes fon­da­men­ta­les de la géné­ti­que, aux éditions Le Courrier du Livre.

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