Événements

EAU PALIMPSESTE

Un cycle de lec­tu­res, conver­sa­tions et per­for­man­ces pro­posé par Mawena Yehouessi.
« Sur une invi­ta­tion de Julien Creuzet à pro­po­ser peut-être un écho au ressac de ses oeu­vres et de ses mots, j’ai sou­haité acti­ver un cycle de lec­tu­res, conver­sa­tions et per­for­man­ces qui cha­cune à leur manière vien­draient relayer/délayer cette parole : Il y a des his­toi­res d’eau entre nous ».

À Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che

ÉVÉNEMENTS PASSÉS

À Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che

Mardi 23 janvier 2018

I.e. « Emules-appâts »
Performances
19h15 : Eau palimp­seste, une réé­cri­ture de Mawena Yehouessi

20h15 : Alter et Mézigue, une pièce de Fallon Mayanja avec Aminata Labor, Sarah Melloul, Yanisse Lalouci et Christian Kimena.

Jeudi 1er mars, 18h30

Conversation
acri­mo­nia lacri­ma­lis : l’èbe des eaux amères.
Aman Iwan (col­lec­tif) x Emanuele Coccia

Aman Iwan (col­lec­tif) / Plateforme col­la­bo­ra­tive et trans­dis­ci­pli­naire, elle s’inté­resse aux pro­blé­ma­ti­ques de popu­la­tions et ter­ri­toi­res sou­vent délais­sés par les pou­voirs publics. Édition, archi­tec­ture et cons­truc­tion : leurs pro­po­si­tions s’ins­cri­vent aussi dans un pro­ces­sus de réac­tion face à des éléments exté­rieurs qui per­tur­bent l’équilibre d’un ter­ri­toire, pro­vo­quant la dis­pa­ri­tion de savoir-faire et de tra­di­tions sécu­lai­res.

Emanuele Coccia / Maître de confé­ren­ces à l’EHESS depuis 2011, il a été cher­cheur et pro­fes­seur invité des uni­ver­si­tés de Tokyo, Buenos Aires, Düsseldorf, Columbia et Fribourg-en-Brisgau. Philosophe auda­cieux, ses tra­vaux por­tent tant sur l’his­toire de la nor­ma­ti­vité reli­gieuse et l’esthé­ti­que, le statut onto­lo­gi­que des images et leur pou­voir nor­ma­tif dans la mode et la publi­cité, que sur une nou­velle méta­phy­si­que du sen­si­ble.

Performance
SALIVE - Inès di Folco

Inès Di Folco / Née en 1993, étudie à l’École natio­nale supé­rieure des beaux-arts de Paris. Elle pro­duit essen­tiel­le­ment de la pein­ture et du dessin tout en jouant dans plu­sieurs grou­pes de musi­que, du RnB au rock, tou­jours liés à l’impro­vi­sa­tion : Pira Pora, Rose Mercie, La Ligne Claire et Inéès.

Mercredi 21 mars, 18h30

A 18h30
Performance
LIQUEURS - Josèfa Ntjam



Josèfa Ntjam / Déconstruisant à tra­vers l’écriture, les mythes fon­da­teurs et mobi­li­sa­teurs de l’Histoire qu’elle met en paral­lèle avec l’.his­toire.s alter­na­tive.s et sin­gu­lière.s, ses tra­vaux et recher­ches met­tent en exer­gue des zones trou­bles posées par les déri­ves de la Colonisation. Les pro­blé­ma­ti­ques post-colo­nia­les, l’afro­fu­tu­risme, les "futu­ri­bles", la science-fic­tion, l’écriture, la vidéo et l’ins­tal­la­tion lui per­met­tent d’inter­ro­ger les métho­des de pro­duc­tion de l’Histoire.

A 19h
Conversation
jusqu’au lait du rire : cu(rat)ing dark streams.*
Nana Adusei-Poku x Daniela Yohannes
* en anglais

Nana Adusei-Poku / Chercheuse indé­pen­dante et éducatrice, son tra­vail se concen­tre sur trois thèmes : • les chan­ge­ments cultu­rels et com­ment ils s’arti­cu­lent à l’inter­sec­tion des arts, de la poli­ti­que et des cultu­res popu­lai­res, • les pro­duc­tions artis­ti­ques des dia­spo­ras noires, et la péda­go­gi­que cri­ti­que en lien avec les esthé­ti­ques déco­lo­nia­les. • Elle a arti­culé ces inté­rêts à tra­vers son tra­vail de recher­che, le déve­lop­pe­ment de lec­tu­res per­for­ma­ti­ves, d’ate­liers, et de pro­jets cura­to­riaux.

Daniela Yohannes / Artiste érythréenne / éthiopienne, sa pra­ti­que com­bine pein­ture, col­lage et illus­tra­tion. Peintre de l’Invisible, son tra­vail est un écho sen­si­ble, mys­ti­que et péné­trant aux dimen­sions sou­vent intan­gi­bles de la vie. Créant de nou­veaux mythes, elle explore les multi-dimen­sions “obs­cu­res” du rêve, du sur­na­tu­rel et du cosmos. Ses per­son­na­ges sont tout autant d’inter­mé­diai­res vers l’inconnu.

Samedi 14 avril, 15h

Conversation
H2O 3.0 : floa­ting and floo­ding across flui­dity.*
Anaïs Duplan x Tabita Rezaire

Anaïs Duplan est cura­trice et auteure d’un recueil de poésie, Take This Stallion (2016), ainsi que d’un opus­cule, Mount Carmel & the Blood of Parnassus (2017). Ses dif­fé­ren­tes pra­ti­ques l’ont amenée à fonder le Center for Afrofuturist Studies, un pro­gramme de rési­dence pour les artis­tes racisé.e.s à Iowa City. Elle est Public Programs Fellow au MoMA et au Studio Museum à Harlem.

Tabita Rezaire est une artiste vidéaste fran­çaise d’ori­gine guya­naise et danoise, enga­gée dans le health-tech-poli­tix, ainsi qu’une pro­fes­seure de yoga Kemetic / Kundalini. Navigant à tra­vers les archi­tec­tu­res du pou­voir – online et offline – ses pra­ti­ques dévoi­lent les pos­si­bi­li­tés d’une gué­ri­son déco­lo­ni­sée, à tra­vers les poli­ti­ques de la tech­no­lo­gie. Elle est par ailleurs l’une des fon­da­tri­ces du col­lec­tif d’artis­tes NTU, co-fon­da­trice du duo Malaxa, et mère de la House of SENEB. Elle est repré­sen­tée par la Goodman Gallery à Johannesbourg.

Performance
SUEUR - Olga Mouak

Olga Mouak - D’Orléans à Bordeaux, elle est diplô­mée de l’ENSAD de Montpellier. En tant que comé­dienne, elle tra­vaille sous la direc­tion de met­teurs en scène divers tels qu’Eva Doumbia ou Milo Rau. Elle pré­pare actuel­le­ment la créa­tion de son pre­mier solo autour de thé­ma­ti­ques qui lui sont chères : la généa­lo­gie, la per­cep­tion de soi et le prin­cipe d’appar­te­nance.

* en anglais

À la Fondation d’entre­prise Ricard

Jeudi 8 février 2018, 18h30

Conversation
lanmè a gwonde : à nos fan­tô­mes résis­tant-e-s.
Pascale Monnin x Célia Sadai
Performance
SANG - Bocar Niang