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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Présentation & actualités
  • TP encadré par Emmanuelle Lainé
  • Atelier : Hackathon "Data & Art" 2
  • Accrochage - "Le tout est toujours plus petit que ses parties" - Atelier Claude Closky
  • Accrochage - "Le tout est toujours plus petit que ses parties" - Atelier Claude Closky

    Le tout est tou­jours plus petit que ses par­ties
    Nous sommes tous dépas­sés par les événements.

    Commissariat : Olivier Bémer et Elsa Michaud

    Vernissage le mer­credi 17 mai, de 18h à 21h.
    Exposition du mer­credi 17 au samedi 20 mai 2017.

    Pour la deuxième année consé­cu­tive, les étudiants de l’ate­lier de Claude Closky (Beaux-Arts de Paris) accro­che­ront leurs œuvres à Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che pour une expo­si­tion éphémère.
    Emmanuelle Lainé a donné carte blan­che aux artis­tes, leur per­met­tant ainsi d’inves­tir l’espace en répon­dant à son ins­tal­la­tion Incremental Self : les corps trans­pa­rents.

    Avec : Chadine Amghar, Olivier Bémer, Clément Bleu—Pays, Kim Bradford, Inès Dobelle, Margot Douay, Jonás Fadrique, Elias Gama Paez, Manon Gignoux, Nastassia Kotava, Cham Lavant, Elsa Michaud, Martin Poulain, Sacha Rey, Matthew Young Chan Junn, Yann Yue Yuan

    « Par exem­ple, com­ment les four­mis, sans aucun super-orga­nisme et en l’absence de pla­ni­fi­ca­tion cen­tra­li­sée du type « esprit de la four­mi­lière », sont elles néan­moins capa­bles de cons­truire des nids aussi fonc­tion­nels ;
    [...] La fourmi ne voit pas la glo­ba­lité du nid ;
    [...] Et pour­tant les gens sem­blent s’étonner qu’au final, il existe des struc­tu­res et des ordres.
    [...] Lorsqu’on dit, par exem­ple, que des four­mis, en inte­ra­gis­sant, pro­dui­sent invo­lon­tai­re­ment une four­mi­lière « sans » être elles-mêmes cons­cien­tes du « plan d’ensem­ble », nous avons invo­lon­tai­re­ment confondu deux points de vue dif­fé­rents : celui de la fourmi et celui de l’éthologue. C’est ce qui expli­que la déconnexion quand on dit que les four­mis, par le biais de leurs inte­rac­tions aveu­gles, « engen­drent » la struc­ture émergente du nid. À pro­pre­ment parler, elles n’engen­drent rien de la sorte.
    [...] Ce que nous appe­lons la « struc­ture émergente du nid » est une ques­tion qui concerne l’obser­va­teur humain mais pas les four­mis elles-mêmes.
    [...]Les four­mis ne s’inté­res­sent pas aux « liens-ato­mi­ques-entre-four­mis-aveu­gles-mais-néan­moins-capa­bles- de-résou­dre-le-pro­blème-de-l’ordre-social-global ». »

    Bruno Latour, « Le tout est tou­jours plus petit que les par­ties. Une expé­ri­men­ta­tion numé­ri­que des mona­des de Gabriel Tarde », Réseaux, Vol. 31, 177, pp.199-233, 2013

    "Un hyper­ob­jet se dis­tin­gue par sa grande dif­fu­sion dans le temps et dans l’espace, qui est telle qu’on ne peut plus en iden­ti­fier les contours et les limi­tes. C’est le cas pour les phé­no­mè­nes écologiques : lors­que je cher­che à iden­ti­fier la bio­sphère, je per­çois la per­sonne en face de moi, la table à laquelle nous sommes assis, mais je ne vois pas l’objet « bio­sphère » en soi. Pourquoi ? Parce que j’en fais partie, parce que je suis moi-même la bio­sphère.
    En dépit de leur unité, les par­ties qui com­po­sent les hyper­ob­jets ne sont pas moins réel­les que la tota­lité. Pendant des années, on a consi­déré que le tout était supé­rieur à ses par­ties. Or je pense que ce n’est pas le cas, et que cette concep­tion est sim­ple­ment un « ret­weet » du mono­théisme, où l’homme est placé en rela­tion d’infé­rio­rité par rap­port à une entité plus grande et plus puis­sante que lui. Pour coexis­ter de manière non-vio­lente avec nos sem­bla­bles et les autres créa­tu­res natu­rel­les, il nous faut d’abord accep­ter l’idée que le tout puisse être infé­rieur à ses par­ties."

    Timothy Morton, "Les “hyper­ob­jets”, le super­concept qui révo­lu­tionne la pensée écologique", Les inrocks, 21.11.2015

    "If you want to make the world a better place, you have to start with where power has gone. It’s very dif­fi­cult to see. We live in a world where we see our­sel­ves as inde­pen­dent indi­vi­duals. If you’re an inde­pen­dent indi­vi­dual, you don’t really think in terms of power. You think only in terms of your own influence on the world.
    What you don’t see is what people in the past were more able to see. When you are in groups, you can be very power­ful. You can change things. You have confi­dence when things go wrong that you don’t when you’re on your own. That’s why the whole concept of power has dwind­led. We’re encou­ra­ged just to talk about our­sel­ves and our fee­lings towards others. We’re not encou­ra­ged to see our­sel­ves as part of any­thing.
    But the com­pu­ters know the truth. They see us as a group. We’re actually quite simi­lar to each other. We have the same desi­res, ambi­tions, and fears. Computers spot this through cor­re­la­tions and pat­terns.
    Computers can see us as large groups, but they’re glum and only aggre­gate us to sell us stuff. In rea­lity, the com­pu­ters give great insight into the power of common iden­tity bet­ween groups. No one’s using that. What’s sit­ting with the com­pu­ters is a way of seeing new groups, new common iden­ti­ties bet­ween people."

    "Adam Curtis on the dan­gers of self-expres­sion", inter­view in the Creative Independent, March 14, 2017

    Montage de l’exposition "Le Tout est toujours plus petit que ses parties",


    Montage de l’exposition "Le Tout est toujours plus petit que ses parties", mai 2017, à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.


    Vu de l’exposition "Le Tout est toujours plus petit que ses parties", mai 2017, à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.

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