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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Emmanuelle Lainé, Incremental Self : les corps transparents
  • Communiqué de presse
  • BS n°21
  • Événements
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  • Événements

    ÉVÉNEMENTS PASSÉS

    Vendredi 17 mars, 11h-19h

    La Queer Week s’invite à Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che
    La Queer Week est un fes­ti­val annuel qui pro­pose chaque année à Paris une semaine de confé­ren­ces, ate­liers, débats, pro­jec­tions, expo­si­tions et ren­contres autour des genres et des sexua­li­tés. Elle s’est cons­truite au fil des années comme une pla­te­forme impor­tante et néces­saire, por­tant les voix d’inter­ve­nant.e.s d’hori­zons divers. À chaque édition, uni­ver­si­tai­res, acti­vis­tes et artis­tes sont invité.e.s à trans­met­tre leurs recher­ches, savoirs, expé­rien­ces et pro­duc­tions.

    11h-13h / Queer, Médias,Séries  
    Intervention de Nadia Ahmane, qui ana­ly­sera le queer dans les séries TV lors d’une Pop confé­rence d’une heure, puis, après une reprise de Nelly Quemener, table ronde sur le thème du queer et des médias. Nelly Quemener, cher­cheuse en socio­lo­gie des médias de masse, pro­po­sera une ana­lyse du queer dans les médias et dans la culture popu­laire. 

    14h-15h30 / Le post-porn : pour des sexua­li­tés posi­ti­ves  
    Avec Florian Vörös, bruce et Sarah de Vicomte. Organisé en par­te­na­riat avec Garçes, dans le cadre du Cycle sur la sexua­lité.

    16h-17h / Traduire en cuir  
    Conférence de Christopher Larkosh (UMass Dartmouth)

    17h30 – 19h / Mondialisation, Néolibéralisme et Précarité  
    Dans le cadre de réflexions sur la mon­dia­li­sa­tion, le néo­li­bé­ra­lisme et la pré­ca­rité, Jules Falquet pré­sen­tera son der­nier livre Pax neo­li­be­ra­lia, Sam Bourcier son pro­chain livre Le Triangle et la Licorne tandis que Barbara de Vivo et Roger Fiorilli évoqueront les stra­té­gies de lutte mises en places par les mou­ve­ments trans­fé­mi­nis­tes ita­liens contre la pré­ca­rité.

    La Queer Week à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, vendredi 17 mars 2017.


    La Queer Week à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, vendredi 17 mars 2017.


    La Queer Week à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, vendredi 17 mars 2017.


    La Queer Week à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, vendredi 17 mars 2017.


    La Queer Week à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, vendredi 17 mars 2017.


    La Queer Week à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, vendredi 17 mars 2017.

    Samedi 25 mars, 15h-16h

    Retransmission en direct de la ren­contre entre Donna Haraway, Rosi Braidotti & Fabrizio Terranova orga­ni­sée par le Stedelijk Museum, Amsterdam, en par­te­na­riat avec l’uni­ver­sité d’Utrecht.
    En anglais.

    Plus d’infor­ma­tion

    Retransmission d’une conversation entre Donna Haraway et Rosi Braidotti organisé par le Stedelijk Museum, Amsterdam, à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, samedi 25 mars 2017.


    Retransmission d’une conversation entre Donna Haraway et Rosi Braidotti organisé par le Stedelijk Museum, Amsterdam, à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, samedi 25 mars 2017.

    Vendredi 31 Mars 2017, à partir de 17h

    Ukraine : L’Art contem­po­rain et l’art fémi­niste en réponse aux défis sociaux

    Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che accueille Lesia Kulchynska et Oksana Briukhovetska du Centre de culture visuel et de recher­che (Visual Culture Research Center) de Kiev pour une pré­sen­ta­tion en anglais.

    Révolutions, guerre : les 10 der­niè­res années ont été une période de gran­des trans­for­ma­tions socia­les en Ukraine. La poli­ti­que est de retour sur scène avec, d’un côté, le ren­for­ce­ment du dis­cours d’extrême droite et d’autre part le déve­lop­pe­ment du fémi­nisme, du mou­ve­ment LGBT et de la société civile.
    Depuis la pre­mière révo­lu­tion en 2004, l’art contem­po­rain en Ukraine est devenu socia­le­ment et poli­ti­que­ment engagé.
    Après la révo­lu­tion de Maidan (2013), et main­te­nant avec la guerre, l’art réagit acti­ve­ment aux expé­rien­ces socia­les trau­ma­ti­ques. Les ques­tions des femmes et des droits des migrants, en par­ti­cu­lier, sont exa­cer­bées.

    Lesia Kulchynska par­lera des stra­té­gies artis­ti­ques émergeant en réponse à la dif­fi­cile réa­lité sociale et pré­sen­tera sa recher­che sur la manière dont la vio­lence et la cen­sure inter­vien­nent dans la sphère cultu­relle.
    Oksana Briukhovetska par­lera de la manière dont le fémi­nisme et les ques­tions de genre sont trai­tées dans le domaine de l’art et dans la société. Elle appor­tera une pers­pec­tive com­pa­ra­tive sur la situa­tion ukrai­nienne actuelle avec d’autres pays post-sovié­ti­ques et d’Europe de l’Est

    Le Visual Research and Culture Centre de Kiev, Ukraine, un des pre­miers et seuls cen­tres cultu­rels et artis­ti­ques indé­pen­dants contem­po­rains de Kiev, orga­ni­sa­teur de la Biennale de Kiev en 2015 et 2017. Il a orga­nisé plu­sieurs expo­si­tions ouver­te­ment fémi­nis­tes depuis son ouver­ture en 2008. 

    Cet ate­lier est orga­nisé en par­te­na­riat avec le Visual Research and Culture Centre et Alternatives Européennes, asso­cia­tion trans­na­tio­nale qui milite pour ‘l’égalité, la démo­cra­tie et la culture en Europe’, dont l’objec­tif est de ras­sem­bler les citoyens, artis­tes, cura­teurs, intel­lec­tuels au delà des fron­tiè­res euro­péen­nes pour créer une Europe démo­cra­ti­que et ouverte. L’asso­cia­tion orga­nise des événements artis­ti­ques, cultu­rels et poli­ti­ques dont le fes­ti­val bian­nuel TRANSEUROPA dans l’Union Européenne et au delà.  

    Ukraine : L’Art contemporain et l’art féministe en réponse aux défis sociaux, à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, vendredi 31 mars 2017.

    Rudolph Ackermann, Temple of the Muses, Finsbury Square, 1809, estampe.

    Samedi 29 avril 2017 – 14h30-17h30

    Atelier : Tentative d’épuisement d’une impos­si­ble théo­rie*, par Colophon
    *Théorie de la lec­ture du livre d’artiste

    Inscription et infor­ma­tions com­plé­men­tai­res : info@­be­ton­sa­lon.net.
    Objet : Atelier Colophon

    « La manière dont ils sont censés être vus, évidemment, c’est quand quelqu’un tend à quelqu’un d’autre un livre, à un moment et à un endroit où on ne s’y atten­drait pas. »
    Ed Ruscha

    Face aux incer­ti­tu­des poli­ti­ques actuel­les, pré­ci­sé­ment entre deux tours, un ate­lier est orga­nisé dans l’espace d’expo­si­tion de Bétonsalon, pre­nant appui sur le mobi­lier spé­cia­le­ment pensé pour l’expo­si­tion d’Emmanuelle Lainé. A partir d’une sélec­tion de livres issus de la librai­rie Colophon et de la biblio­thè­que Shared Letters héber­gée à Bétonsalon et conçue par Katinka Bock, l’ate­lier Tentative d’épuisement d’une impos­si­ble théo­rie* pro­pose une théo­ri­sa­tion (du moins sa ten­ta­tive) par l’action de la lec­ture ou de l’usage indi­vi­duel des livres d’artis­tes. Une manière de révé­ler à l’échelle indi­vi­duelle un large champ des pos­si­bles. 
    L’ate­lier est pensé comme un espace public oppo­si­tion­nel (Oskar Negt, L’espace public oppo­si­tion­nel, Payot, 2007) durant lequel les acteurs sont invi­tés à réflé­chir aux modes d’appro­pria­tion intel­lec­tuels et maté­riels des livres mis en commun pour l’occa­sion. Dans un souci d’éco-sys­tème propre à l’ate­lier, et dans un souci d’économie de moyens, les acteurs/par­ti­ci­pants sont invi­tés à appor­ter tout maté­riel d’enre­gis­tre­ment et de publi­ca­tion per­met­tant de pro­po­ser des maniè­res de mani­pu­ler un livre : impri­mante, papier, appa­reil photo, enre­gis­treur vocal, ordi­na­teur, … 

    A propos de Colophon : 
     
    Colophon est une librai­rie semi-iti­né­rante dédiée à l’auto-édition et l’édition indé­pen­dante en arts visuels portée par Frédéric Blancart. A l’instar de la défi­ni­tion du terme dans le voca­bu­laire éditorial, Colophon pro­pose un point de vue pano­ra­mi­que, en cons­tant déve­lop­pe­ment, sur la pra­ti­que éditoriale dans le domaine des arts visuels. Depuis son ouver­ture en novem­bre 2016, Colophon orga­nise des ren­contres publi­ques à Mains d’Œuvres (Saint-Ouen) au cours des­quel­les artis­tes, éditeurs et cura­teurs sont invi­tés à dis­cu­ter et débat­tre des enjeux esthé­ti­ques et économiques dans le domaine de la micro-édition. 
     

    Atelier : Tentative d’épuisement d’une impossible théorie*, par Colophon, à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2017.

    Samedi 6 mai de 15h à 18h
    Courage ! Hegel et la poli­ti­que aujourd’hui
    Rencontre avec Frank Ruda

    Discussion en anglais

    À la veille d’une échéance démo­cra­ti­que majeure, Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che pro­pose de cons­truire un espace alter­na­tif de débat et d’échange. Nous sommes heu­reux d’invi­ter Frank Ruda, phi­lo­so­phe, l’un des pen­seurs poli­ti­ques contem­po­rains les plus inci­sifs, s’atta­quant aux notions de cou­rage, de fata­lisme et de liberté.

    Il vaut mieux y réflé­chir à deux fois avant de deman­der à un phi­lo­so­phe « Que faire ? », par­ti­cu­liè­re­ment quand il est ques­tion de poli­ti­que. Les phi­lo­so­phes ont été, de manière notoire et jus­ti­fiée, répri­man­dés par Marx qui leur repro­chait de s’être perdus dans un méca­nisme d’inter­pré­ta­tion qui ne change jamais rien à l’état des choses, à l’excep­tion des inter­pré­ta­tions qui les pré­cè­dent.
    Cependant, si l’on fouille l’his­toire de la phi­lo­so­phie, il est plus com­pli­qué qu’il n’y parait de trou­ver ces phi­lo­so­phes-qui-ne-font-qu’inter­pré­ter. La plu­part d’entre eux étaient enga­gés d’une manière ou d’une autre dans un mou­ve­ment poli­ti­que, défen­seurs d’un sys­tème poli­ti­que ou par­ti­sans de leur propre pro­gramme, par­fois uto­pi­que.
    Avec cepen­dant une excep­tion (et peut-être plus) : le phi­lo­so­phe qui affir­mait que le devoir de la phi­lo­so­phie n’était autre que de penser sa propre dis­ci­pline (et de « l’appré­hen­der par la pensée »), et ce phi­lo­so­phe, c’est Hegel. Mais en dépit de sa posi­tion quant au rôle de la phi­lo­so­phie, il fut atta­qué par cer­tains de ses héri­tiers pour n’avoir été que l’apo­lo­giste de l’Etat prus­sien. Par d’autres dont Lénine, il fut tenu res­pon­sa­ble des ten­ta­ti­ves avor­tées d’émancipation col­lec­tive et de révo­lu­tion.
    Cette confé­rence adres­sera les ques­tions sui­van­tes : Reste-t-il des choses à appren­dre et à rete­nir d’Hegel ? Que peut-il nous dire de la situa­tion (poli­ti­que) actuelle ?

    Frank Ruda est pro­fes­seur de phi­lo­so­phie sociale à la Goethe-University de Frankfurt am Main, en Allemagne, et co-éditeur du jour­nal “Crisis and Critique”.
    Parmi ses publi­ca­tions récen­tes, on compte
    The Dash – The Other Side of Absolute Knowing (avec Rebecca Comay, MIT Press, 2017) ; Reading Marx (avec Agon Hamza et Slavoj Zizek (Polity Press, 2017) ; et Abolishing Freedom : A Plea for A Contemporary Use of Fatalism (Nebraska UP, 2016). Il dis­cu­tera avec Oliver Feltham ; pro­fes­seur de phi­lo­so­phie à l’American University of Paris.

    Rencontre entre Frank Ruda et Oliver Feltham, à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2017.

    La Théorie du crocodile, image : Gil Lefauconnier.


    Mercredi 10 mai de 16h30 à 18h30 – 5/10 ans (accom­pa­gnés des parents)
    Atelier danse avec Les Ouvreurs de Possibles
    En par­te­na­riat avec le Théâtre Dunois
    Dans le cadre du fes­ti­val du PIC (Par Ici la Culture)

    Le cro­co­dile (autre­ment dit notre cer­veau rep­ti­lien) est cette partie de nous qui pro­tège et défend nos besoins. Cet ate­lier, en lien avec le spec­ta­cle la Théorie du Crocodile, pro­pose une explo­ra­tion des frot­te­ments inté­rieurs à partir des qua­li­tés de mou­ve­ment liées aux émotions, et de l’ani­ma­lité à tra­vers les atti­tu­des du cro­co­dile.
    Atelier gra­tuit - Réservation auprès du théâ­tre au 01 45 84 72 00 ou lea­lom­bar­do@­thea­tre­du­nois.org

    Plus d’infor­ma­tion

    Atelier danse avec Les Ouvreurs de Possibles en partenariat avec le théâtre Dunois, à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, mai 2017.


    Atelier danse avec Les Ouvreurs de Possibles en partenariat avec le théâtre Dunois, à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, mai 2017.

    Vernissage le mer­credi 17 mai, de 18h à 21h.
    Exposition du mer­credi 17 au samedi 20 mai 2017.

    Le tout est tou­jours plus petit que ses par­ties
    Nous sommes tous dépas­sés par les événements.

    Commissariat : Olivier Bémer et Elsa Michaud

    Pour la deuxième année consé­cu­tive, les étudiants de l’ate­lier de Claude Closky (Beaux-Arts de Paris) accro­che­ront leurs œuvres à Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che pour une expo­si­tion éphémère.
    Emmanuelle Lainé a donné carte blan­che aux artis­tes, leur per­met­tant ainsi d’inves­tir l’espace en répon­dant à son ins­tal­la­tion Incremental Self : les corps trans­pa­rents.

    Avec : Chadine Amghar, Olivier Bémer, Clément Bleu—Pays, Kim Bradford, Inès Dobelle, Margot Douay, Jonás Fadrique, Elias Gama Paez, Manon Gignoux, Nastassia Kotava, Cham Lavant, Elsa Michaud, Martin Poulain, Sacha Rey, Matthew Young Chan Junn, Yann Yue Yuan

    Plus d’infor­ma­tion


    Sur l’invi­ta­tion de Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che, trois grou­pes de cher­cheurs et artis­tes ont pro­posé une série de tables rondes dédiées aux iden­ti­tés frag­men­tées, mul­ti­ples et fra­gi­les qui sont les nôtres. Chaque ren­contre prend place au sein de l’expo­si­tion d’Emmanuelle Lainé Incremental Self : les corps trans­pa­rents.

    Samedi 3 juin, 15h-18h
    Wetransfer : savoirs situés et dia­spo­ri­ques.   

    Partant du concept de car­ni­va­li­sa­tion des iden­ti­tés, les artis­tes Jean-François Boclé, Tarek Lakhrissi, Nathalie Muchamad et Mükerrem Tuncay échangeront à partir de leur pro­duc­tion vidéo autour des notions de dési­den­ti­fi­ca­tion, de créo­li­sa­tion et du car­na­val comme poli­ti­que des corps. 

    Tarek Lakhrissi inter­vien­dra à propos de films et de textes, sur la ques­tion du lan­gage et de la poésie comme uto­pies pour se retrou­ver à soi-même

    Mükerrem Tuncay pré­sen­tera la vidéo Great Depression, méta­phore de son statut « d’étrangère ».

    Nathalie Muchamad abor­dera le syn­cré­tisme de la situa­tion indo­né­sienne, se deman­dant s’il peut être un espace de réflexion au même titre que le pro­ces­sus de créo­li­sa­tion à l’œuvre dans l’espace des Caraïbes fran­çai­ses.

    Jean-François Boclé pro­jet­tera dia­logo 1, AS.SAU.PA.MAR. Akiyo y Voukoum, réa­lisé en duo avec l’artiste Minia Biabiany (unity IS SUBMARINE) en février 2017 en Guadeloupe, pen­dant la période du Carnaval.

    Cette table ronde sera ponc­tuée par deux cour­tes inter­ven­tions en vidéo­confé­rence : 

    Claire Tancons, com­mis­saire d’expo­si­tion basée à la Nouvelle-Orléans (Louisiane, Etats-Unis), com­men­tera sa pra­ti­que cura­to­riale.

    Le Mémorial ACTe, Centre cari­béen d’expres­sions et de mémoire de la traite et de l’escla­vage à Pointe-à-Pitre, par­lera de son action et évoquera la place du car­na­val au sein de la société cari­béo-fran­çaise qu’est la Guadeloupe.

    Jean-François Boclé est né en 1971 en Martinique, basé à Paris. Il a suivi une for­ma­tion aux Beaux-Arts de Bourges et aux Beaux-Arts de Paris.
Boclé déve­loppe une pra­ti­que qui inter­roge la bipo­la­rité du monde glo­ba­lisé post­co­lo­nial, oscil­lant entre vio­lence, toxi­cité, racia­li­sa­tion ou gen­ri­fi­ca­tion et la pos­si­bi­lité d’un Nous. Il a exposé récem­ment au CCK (Buenos Aires), à la ILHAM Gallery (Kuala Lumpur), à Para Site (Hong Kong), à la Saatchi Gallery (Londres), au Queens Museum (New York). Il a par­ti­cipé à 11 bien­na­les inter­na­tio­na­les.

    Tarek Lakhrissi, basé à Paris. Diplômé en études théâ­tra­les et en his­toire de l’art à la Sorbonne Nouvelle - Paris III, il a effec­tué un échange à l’Université de Montréal (2014-2015). Son mémoire ten­tait de faire un lien entre dési­den­ti­fi­ca­tion (Muñoz) et per­for­mance à tra­vers le tra­vail d’Adrian Piper et Darkmatter. Il a réa­lisé en 2016 le docu­men­taire dia­spora/situa­tions (Prix Spécial du Jury - Documentaire, Festival Transposition). Ses prin­ci­paux inté­rêts por­tent sur la culture popu­laire, le lan­gage, la notion de désir et l’iden­tité. Il tra­vaille en tant que libraire dans le centre de Paris.

    MüKerrem Tuncay (née. 1987, Turquie) Vit et tra­vaille à Lyon. Archiver du temps. Ses recher­ches sont liées à la trans­for­ma­tion qui s’opère entre le passé, le pré­sent et le futur. Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon. Ses expo­si­tions col­lec­ti­ves récen­tes sont Potnia Theron, Altana Galerie, Dresden (2016) ; Casting du cercle, Galerist, Istanbul (2016) ; Clics et bri­ques I, Galerie Christophe Gaillard, Paris (2016) ; Après avoir tout oublié, Friche Belle de Mai, Marseille (2015). Elle a reçu le prix de la ville de Grenoble (2013) et de la Fondation Anna Lindh (2009).

    Nathalie Muchamad (née en Nouvelle-Caledonie)
    Son ques­tion­ne­ment est celui de la fic­tion comme lieu pos­si­ble d’une fabri­que de mémoire. Fabriquer, injec­ter du sou­ve­nir. Expositions :Villa Vassillieff , Demain est une île, Paris. 2016. Institut Français, Des Mondes Parallèles. Curator Georges Rey & Néon Centre d’art. Tunisie. 2016. Le Magasin CNAC Grenoble, 2014. Expo solo :
    2016, La Halle de Pont-en-Royans, centre d’art. A venir : Biennale de Lyon 2017 et Espace-Projet Résidence, Montréal, Canada , 2017.

    Claire Tancons (née en Guadeloupe, vit et tra­vaille à la Nouvelle-Orléans et in situ) conçoit le com­mis­sa­riat d’expo­si­tion comme un domaine créa­tif élargi et d’expé­rien­ces au tra­vers de l’esthé­ti­que poli­ti­que de la marche, de la mani­fes­ta­tion, de la mas­ca­rade et de la parade.

    Wetransfer : savoirs situés et diasporiques, samedi 3 juin 2017 à Bétonsalon – Centre d’art et de recherche.


    Wetransfer : savoirs situés et diasporiques, samedi 3 juin 2017 à Bétonsalon – Centre d’art et de recherche.


    Mardi 6 juin 2017, 17h - 20h
    Scenopoïetes

    Atelier de créa­tion Maison cen­trale de Poissy/Université Paris Diderot-Paris 7
    Sous la direc­tion de Julie Ramage
    Projection des tra­vaux réa­li­sés dans le cadre de l’ate­lier et lan­ce­ment de la publi­ca­tion

    Dans le cadre de l’Académie vivante, les étudiants déte­nus de la maison cen­trale de Poissy ont été invi­tés à col­la­bo­rer, à dis­tance, avec l’ate­lier d’écriture de la licence de Lettres autour de la thé­ma­ti­que sol/ter­ri­toire.
    Quelle dif­fé­rence entre le sol – sa com­po­si­tion orga­ni­que, son his­toire bio­lo­gi­que et géo­lo­gi­que, ses par­ti­cu­la­ri­tés bota­ni­ques – et le ter­ri­toire, lequel impli­que les notions de fron­tière et de récit col­lec­tif ? Comment penser le « ter­ri­toire » de la prison, espace entre paren­thè­ses du point de vue civi­que, juri­di­que, économique ? Quels éléments de réponse peut appor­ter une ana­lyse scien­ti­fi­que de la terre qui le com­pose, mais aussi une réflexion sur les modes de ter­ri­to­ria­li­sa­tion emprun­tés par les per­son­nes déte­nues – tenue de par­cel­les culti­va­bles dans l’enceinte de la prison ?
    Comment les par­cours et les com­pé­ten­ces de chacun des par­ti­ci­pants peu­vent-ils enri­chir ce dia­lo­gue ?

    Ce projet a été orga­nisé dans le cadre des Ateliers Lettres de l’UFR Lettres, Arts, Cinéma et de la Section des Etudiants Empêchés de l’uni­ver­sité Paris Diderot-Paris 7. Il a été pro­duit grâce au sou­tien du Centre d’Études et de Recherches Interdisciplinaires en Lettres Arts Cinéma (CERILAC) de l’uni­ver­sité Paris Diderot-Paris 7, du ser­vice d’accom­pa­gne­ment aux péda­go­gies inno­van­tes et à l’ensei­gne­ment numé­ri­que de Sorbonne Paris Cité (SAPIENS-USPC), du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation des Yvelines, et de la DRAC Ile-de-France.

    Lancement de la publication "Scenopoïetes", le mardi 7 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.

    Mercredi 7 juin, à partir de 19h

    Performances & Récital dans le cadre du fes­ti­val Nio Far.
    Lecture-per­for­mance « Sucre amer », par Françoise Vergès et Sylvie Robic
    À tra­vers le sucre comme élément quo­ti­dien de la vie, Françoise Vergès et Sylvie Robic retra­cent ses liens avec l’escla­vage, la lit­té­ra­ture euro­péenne, le capi­ta­lisme, la consom­ma­tion, la sexua­lité et la publi­cité.
    Suivie d’une per­for­mance de Jephthé Carmil & d’un réci­tal par Claude Saturne.
    Retrouvez la pro­gram­ma­tion com­plète du fes­ti­val Nio Far ici.

    Performance de Jephté Carmil, le mercredi 7 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, dans le cadre du festival Nio Far.


    Lecture-performance de Françoise Vergès et Sylvie Robic, Sucre Amer, le mercredi 7 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, dans le cadre du festival Nio Far.

    Iris Le Mée, Panthéon, 2017.

    Mercredi 14 juin, 11h-19h
    Au sortir de l’ate­lier
    Présentation des tra­vaux d’arts plas­ti­ques de 2e année de l’ENSA Paris-Val de Seine.
    Enseignant : Guillaume Meigneux

    Durant un semes­tre, les étudiants ont dû inves­tir dif­fé­rents espa­ces publics afin de créer une per­tur­ba­tion, un glis­se­ment de sens, un acci­dent qui vien­drait révé­ler le lieu sous un jour nou­veau.
    Ce pou­vait être une per­for­mance, une ins­tal­la­tion, une dérive, peu impor­tait la forme tant qu’elle décou­lait d’une lec­ture sen­si­ble du lieu.
    Ce que nous décou­vrons ici sont les traces lais­sées par ces dif­fé­ren­tes inter­ven­tions, leurs sédi­men­ta­tions for­mel­les et/ou visuel­les qui mises bout à bout dans l’espace d’expo­si­tion créent un nou­veau récit, une nou­velle fic­tion à partir de laquelle de nou­vel­les situa­tions peu­vent émerger.

    Avec les tra­vaux de : César Alterio, Héloïse Bocher, Charles Elias Boudlal, Sophie Branchereau, Camille Chaboud, Melis Sila Cicek, Arthur Clément, Valerio Costa, Morgane Cozic, Constance d’Espinose de Lacaillerie, Thomas de Chavigny, Pauline de la Morinerie, Marcela Agda de Vincenzo Brandolin, Alexandre Gendry, Raphaël Guerrier, Coline Hennequin, Audrey Kac, Sarah Khodri, Iris Le Mée, Elisa Leymarie, Alexandra Mallah, Raphaëlle Mola, Antoine Monjou, Romane Pauchet, Martin Perraudeau.

    "Au sortir de l’atelier", présentation des tra­vaux d’arts plas­ti­ques de 2e année de l’ENSA Paris-Val de Seine, le mercredi 14 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.


    "Au sortir de l’atelier", présentation des tra­vaux d’arts plas­ti­ques de 2e année de l’ENSA Paris-Val de Seine, le mercredi 14 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.


    "Au sortir de l’atelier", présentation des tra­vaux d’arts plas­ti­ques de 2e année de l’ENSA Paris-Val de Seine, le mercredi 14 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.


    Samedi 17 juin, 16-18h
    Téhéran : iden­ti­tés / urba­ni­tés
    Une pro­po­si­tion de Pooya Abbasian et Clémentine Proby

    Sur l’invi­ta­tion de Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che, trois grou­pes de cher­cheurs et artis­tes ont pro­posé une série de tables rondes pre­nant place au sein de l’expo­si­tion d’Emmanuelle Lainé Incremental Self : les corps trans­pa­rents.

    À Téhéran, l’espace marque les corps et divise les iden­ti­tés. La tran­si­tion de l’espace domes­ti­que à l’espace urbain, public, pro­duit d’abord un effet phy­si­que. L’inte­rac­tion sociale en est aussi affec­tée. Une sus­pi­cion s’ins­talle, inhé­rente à une dicho­to­mie extrême entre vie publi­que et vie privée. Pourtant, les citoyens dont les droits sont répri­més – femmes, laïcs, mino­ri­tés sexuel­les, reli­gieu­ses et eth­ni­ques – ima­gi­nent des stra­té­gies pour com­po­ser avec un espace urbain contrai­gnant et sou­vent peu tolé­rant de leur iden­tité. Les habi­tants mar­quent ainsi dura­ble­ment la ville de leurs pra­ti­ques, de leurs dépla­ce­ments et de leurs inte­rac­tions. L’envi­ron­ne­ment cons­truit/revêt un sens nou­veau sous l’influence des indi­vi­dus qui s’y dépla­cent, s’y attar­dent, s’y ren­contrent.
    Quelles sont les stra­té­gies mises en place, et quels sont les lieux de leur déploie­ment ? Peut-on iden­ti­fier des lieux tran­si­tion­nels de ces iden­ti­tés plu­riel­les ? Comment ces der­niè­res mar­quent-elles l’espace urbain ? Comment ce dédou­ble­ment iden­ti­taire est-il exa­cerbé parmi les com­mu­nau­tés mino­ri­tai­res de Téhéran ?
    À tra­vers un corpus ico­no­gra­phi­que (films, vidéos, pho­to­gra­phies), en s’ados­sant sur leurs récits per­son­nels et leurs domai­nes de spé­cia­lité, les inter­ve­nants dis­cu­te­ront de cette dicho­to­mie entre vie privée et vie publi­que, des lieux qui cris­tal­li­sent son exis­tence à Téhéran et les repré­sen­ta­tions des iden­ti­tés à l’œuvres dans l’espace public.

    Avec : Pooya Abbasian (artiste et col­la­bo­ra­teur de Jafar Panahi), Bahar Azadi (doc­to­rante en phi­lo­so­phie, uni­ver­sité Paris Descartes), Kamelia Banisadr (artiste plas­ti­cienne) et Chahla Chafiq (écrivaine et socio­lo­gue).
    Rencontre pro­po­sée et animée par Clémentine Proby.


    Écrivaine et socio­lo­gue d’ori­gine ira­nienne, Chahla Chafiq est née et a grandi en Iran. Après avoir par­ti­cipé acti­ve­ment à la révo­lu­tion ira­nienne, son oppo­si­tion au pou­voir isla­miste l’a contrainte à l’exil. Elle vit depuis 1982 en France où elle a fini ses études en socio­lo­gie. Sa thèse de doc­to­rat sur l’islam poli­ti­que et le genre a reçu le Prix Le Monde de la recher­che uni­ver­si­taire.
    Chahla Chafiq écrit en fran­çais et en persan. Elle sou­tient acti­ve­ment les mou­ve­ments pour les droits humains et la liberté des femmes. Elle est cofon­da­trice du Réseau inter­na­tio­nal de soli­da­rité avec les fémi­nis­tes en Iran (2007).

    Kamelia Banisadr est une plas­ti­cienne ira­nienne née en 1989 à Téhéran, diplô­mée avec les féli­ci­ta­tions de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy en 2017. Après avoir tra­vaillé pen­dant quel­ques mois dans la gale­rie AZAD Art à Téhéran et auprès d’un maître miroi­tier, elle déve­loppe un tra­vail de recher­che sur la forme et l’espace en rela­tion avec la société ira­nienne contem­po­raine, en s’ins­pi­rant et en méta­mor­pho­sant ses tra­di­tions. Elle cher­che des solu­tions artis­ti­ques pour ras­sem­bler les indi­vi­dus d’une société frag­men­tée.

    Bahar Azadi est doc­to­rante en phi­lo­so­phie à la Sorbonne-Paris Descartes, après des études de socio­lo­gie à l’uni­ver­sité Allameh Tabatabaei à Téhéran et d’urba­nisme à l’INSA Strasbourg. Sa thèse s’inti­tule : La fabri­que du corps sexué. La trans­sexua­lité après la Révolution isla­mi­que en Iran. Elle a publié des arti­cles dans plu­sieurs revues, dont le der­nier est à paraî­tre dans Implications phi­lo­so­phi­ques.

    Pooya Abbasian est né en Iran en 1983. Artiste et réa­li­sa­teur, il vit et tra­vaille à Paris.
    Ayant débuté sa car­rière avec les arts plas­ti­ques, son tra­vail a été exposé dans quel­ques gale­ries et fes­ti­val, à Téhéran et à l’étranger. Ses œuvres por­tent un regard iro­ni­que sur l’« exo­ti­sa­tion de soi » tel qu’uti­lisé parmi les artis­tes du Moyen-Orient.
    Il a désor­mais recours à des médias et pra­ti­ques variés. En tant que réa­li­sa­teur et assis­tant réa­li­sa­teur, il col­la­bora étroitement avec Jafar Panahi (Taxi Téhéran…), réa­lisa des films pour plu­sieurs musées ou grou­pes de musi­que comme Birdpen et Abby (Universal Music). Il a récem­ment publié deux ouvra­ges de jeu­nesse en tant qu’auteur et illus­tra­teur : Un arbre pour ami (Gallimard, 2016) et Mes amis mons­tres (Actes Sud, 2017). Pooya Abbasian tra­vaille actuel­le­ment sur des pro­jets pho­to­gra­phi­ques et de des­sins per­son­nels.

    "Téhéran : iden­ti­tés / urba­ni­tés" , le samedi 17 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.


    "Téhéran : iden­ti­tés / urba­ni­tés" , le samedi 17 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche. Avec (de gauche à droite) : Pooya Abbasian, Kamelia Banisadr, Bahar Azadi et Chahla Chafiq.

    Mercredi 21 juin, 19h
    Fête de la musi­que ; Ensemble vocal « À Tire-d’Elles ».
    Chants Renaissance et chants baro­ques, anglais, fran­çais, ita­liens, ber­ceuse russe, canon de Mozart, extrait du Magnificat de Bach, mélo­die de Poulenc…
    Le plai­sir de l’appren­tis­sage rejoint celui de mettre au point, dans un réper­toire varié, des chants à plu­sieurs voix et tou­jours chan­tés a cap­pella.
    « Quoi de plus démuni, vul­né­ra­ble et dif­fi­ci­le­ment maî­tri­sa­ble qu’une voix a capella, fai­sant inten­sé­ment écho « à nos exis­ten­ces fra­gi­les et pré­cai­res », mais aussi « mul­ti­ples, col­lec­ti­ves et incontrô­la­bles » ? Prenant son ori­gine aux tré­fonds des corps, sem­blant s’en échapper en souf­fle déma­té­ria­lisé comme l’expres­sion de l’unité et la mul­ti­pli­cité de chacun, la voix semble créer son propre espace tran­si­tion­nel et, de prime abord, se passer d’objet ancil­laire de pro­lon­ge­ment ou d’incré­men­ta­tion de l’humain. » (Valérie Mezger, DR CNRS, Université Paris Diderot, UMR7216 Épigénétique et Destin cel­lu­laire)

    Fête de la Musique, Ensemble vocal « À Tire-d’Elles » le mercredi 21 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.

    Jeudi 22 juin, 17h – 19h
    Pièces de théâ­tre Les Royaumes d’Automne inter­pré­tée par la com­pa­gnie La Fabryk.
    Mise en scène : Thilina Pietro Femino

    "Les Royaumes d’Automne", interprétée par La Fabryk le jeudi 22 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.


    "Les Royaumes d’Automne", interprétée par La Fabryk le jeudi 22 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.

    Massinissa Selmani

    Vendredi 23 juin 2017, 11h – 19h
    Kibrit كبريت Réactiver nos uto­pies col­lec­ti­ves et récits oubliés

    Programme de la jour­née

    La jour­née de recher­che KIBRIT à Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che est conçue comme une grande nar­ra­tion frag­men­tée de la réac­ti­va­tion de nos récits oubliés et de nos uto­pies col­lec­ti­ves (et notam­ment celles des années 60 et 70 au Maroc, en Algérie et dans la région), à tra­vers des per­for­man­ces, lec­tu­res, dis­cus­sions, ate­liers et pro­jec­tions.
    Les artis­tes, cher­cheurs et cura­teurs qui por­tent ces pro­po­si­tions de réac­ti­va­tion d’his­toi­res et situa­tions, ont en commun de vou­loir non seu­le­ment donner une visi­bi­lité nou­velle aux récits sou­vent invi­si­bles des années de luttes, d’uto­pies, de pen­sées et de mou­ve­ments col­lec­tifs, mais de vou­loir inter­ro­ger et réac­ti­ver au temps pré­sent (et futur) les idées et valeurs que nous trans­met­tent ces nar­ra­tions peu connues.

    Avec Marie Pierre Bouthier, Yasmina Reggad, Massinissa Selmani, Fariji Mohamed, Kenan Darwich et Omar Nicolas (Fehras Publishing Practices),Yasmina Naji et Nadine Atallah.
    Projections de films de Ali Essafi et Marwa Arsanios

    KIBRIT (كبريت) est un pro­gramme col­la­bo­ra­tif de recher­che et pro­duc­tion, dédié aux pra­ti­ques artis­ti­ques et cura­to­ria­les enga­gées dans des réflexions sur les pro­ces­sus de réac­ti­va­tion mémo­rielle.

    Programme :

    11:00 / Francesca Masoero et Léa Morin “Kibrit : réac­ti­ver nos récits et uto­pies”
    Introduction de la jour­née de recher­che et pré­sen­ta­tion des pro­jets portés par les mem­bres de Kibrit.

    11:30 / Marie Pierre Bouthier “Ali Essafi : le mon­tage en héri­tage”
    Ali Essafi pour­suit la démar­che d’Ahmed Bouanani en réta­blis­sant la pos­si­bi­lité d’une trans­mis­sion cultu­relle entre géné­ra­tions malgré les rup­tu­res colo­nia­les et post-colo­nia­les, et en pro­lon­geant ses recher­ches d’un cinéma dont les formes réac­ti­ve­raient les pra­ti­ques de l’ora­lité tra­di­tion­nelle + pro­jec­tion de Wanted (2011, 24’) de Ali Essafi.

    12:30 / déjeu­ner

    14:00 / Yasmina Reggad, “We dreamt of utopia and we woke up screa­ming”
    Performance. We dreamt of utopia and we woke up screa­ming enquête sur les archi­ves peu connues de la Radiodiffusion-télé­vi­sion algé­rienne (RTA) qui a trans­mis sur ses ondes les luttes, les espoirs et les plans pour de pos­si­bles autres futu­res du « Tiers-Monde » des années 60 et 70.

    14:30 / Massinissa Selmani en dis­cus­sion avec Yasmina Reggad, 1000 vil­la­ges
    Projet artis­ti­que de Massinissa Selmani por­tant sur la révo­lu­tion agraire et le projet de cons­truc­tion de 1000 vil­la­ges socia­lis­tes en Algérie au début des années 70.

    15:15 / Mohamed Fariji, Un Musée col­lec­tif pour Casablanca
    Projet artis­ti­que pour la créa­tion d’une ins­ti­tu­tion muséale citoyenne de la mémoire col­lec­tive de nos quar­tiers (patri­moine indus­triel, parcs d’attrac­tion, écoles, aqua­rium, etc) à Casablanca

    16:00 Pause

    16:20 / Kenan Darwich et Omar Nicolas de Fehras Publishing Practices, When the library was stolen (in english)
    Recherche et publi­ca­tion autour de la biblio­thè­que de l’auteur et écrivain Abd Al-Rahman Munif, une relec­ture de l’archive des publi­ca­tions et des pra­ti­ques éditoriales dans les régions de la Méditerranée orien­tale et de l’Afrique du Nord au 20ème siècle.

    17:00 / Yasmina Naji, Modernités Nomades
    MODERNITES NOMADES est un ambi­tieux projet de publi­ca­tion – codi­rigé par KULTE EDITIONS et ZAMAN BOOKS – explo­rant les archi­ves iné­di­tes de l’Atelier (1971-1991) pour les mettre en pers­pec­tive, à l’échelle d’une his­toire de l’art trans­na­tio­nale et post­co­lo­niale.

    17:40 / Nadine Atallah, Words as Silence, Language as Rhymes de Marwa Arsanios
    Livre d’artiste conçu comme une réé­di­tion du maga­zine cultu­rel égyptien Al-Hilal, en jouant avec le lan­gage visuel et idéo­lo­gi­que de l’époque nas­sé­rienne + pro­jec­tion de Have You Ever Killed a Bear ? or Becoming Jamila (25min, 2014, v.o. AR - sub ENG) de Marwa Arsanios.

    18:30 Discussion libre
    + apé­ri­tif

    Programme conçu par Léa Morin (L’Atelier de l’Observatoire) et modéré par Francesca Masoero (18, derb el fer­rane, coor­di­na­trice Kibrit).

    KIBRIT est un pro­gramme dirigé par LE 18 (Marrakech), Atelier de l’Observatoire (Casablanca), Rhizome (Alger), Maison de l’Image (Tunis), Municipalité de Ramallah, en par­te­na­riat avec JISER Reflexions Mediterrànies et CeRCCa (Barcelone). Il se déve­loppe sous forme de recher­ches par­ta­gées, car­to­gra­phies, inter­ven­tions artis­ti­ques, rési­den­ces, expo­si­tions, confé­ren­ces, pro­jec­tions, publi­ca­tions et pla­te­forme web.

    KIBRIT pro­pose des res­sour­ces et des enquê­tes visant à croi­ser savoirs et pra­ti­ques, notam­ment en pro­dui­sant une série de textes et entre­tiens avec des pen­seurs, cura­teurs et artis­tes sur notre rap­port passé, pré­sent et à venir (en tant que citoyen, artiste ou pen­seur), à l’his­toire, à la mémoire, et aux enjeux de société contem­po­rains (éducation, enga­ge­ment social et poli­ti­que, écologie, urba­nité, etc).

    Kibrit est sou­tenu par SouthMed CV, pro­gramme mis en oeuvre par Interarts, BAC Art Center, Gudran for Art and Development, Khayal Arts & Education, National Center for Culture and Arts et la Commission Allemande pour l’UNESCO. Le pro­gramme est cofi­nancé par l’Union euro­péenne dans le cadre du pro­gramme Med Culture.

    Journée d’étude "Kibrit كبريت Réactiver nos uto­pies col­lec­ti­ves et récits oubliés", le vendredi 23 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.


    Journée d’étude "Kibrit كبريت Réactiver nos uto­pies col­lec­ti­ves et récits oubliés", le vendredi 23 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.


    Journée d’étude "Kibrit كبريت Réactiver nos uto­pies col­lec­ti­ves et récits oubliés", le vendredi 23 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.


    Journée d’étude "Kibrit كبريت Réactiver nos uto­pies col­lec­ti­ves et récits oubliés", le vendredi 23 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.

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