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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Maryam Jafri, Le jour d’après
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  • BS n°18
  • Images

    « L’ENVOYÉ : Ce qui compte, c’est la lec­ture ou l’Image. L’Histoire fut vécue afin qu’une page glo­rieuse soit écrite puis lue. (Aux pho­to­gra­phes.) La Reine me dit qu’elle vous féli­cite, mes­sieurs. Elle vous demande de gagner vos postes. »
    Jean Genet, Le Balcon, 1956.

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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Image © Aurélien Mole.

    Le jour d’après s’ins­crit dans la lignée d’un projet au long cours déve­loppé par Maryam Jafri depuis 2009 : Independence Day 1934-1975, une ins­tal­la­tion com­po­sée de pho­to­gra­phies du jour de l’indé­pen­dance dans les ancien­nes colo­nies euro­péen­nes en Asie et en Afrique, prises entre 1934 et 1975.

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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Maryam Jafri, "Independence Day 1934-75", 2009-en cours. Image © Aurélien Mole.


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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Détail de Maryam Jafri, "Independence Day 1934-75", 2009-en cours. Image © Aurélien Mole.


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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Détail de Maryam Jafri, "Independence Day 1934-75", 2009-en cours. Image © Aurélien Mole.


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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Détail de Maryam Jafri, "Independence Day 1934-75", 2009-en cours. Image © Aurélien Mole.

    Issues des pays concer­nés (afin de faire res­sor­tir, selon les mots de l’artiste, « la manière dont les états d’Asie et d’Afrique ancien­ne­ment colo­ni­sés pré­ser­vent les images fon­da­tri­ces de leur avè­ne­ment en tant que nations indé­pen­dan­tes »), ces pho­to­gra­phies révè­lent d’étonnantes res­sem­blan­ces malgré des ori­gi­nes géo­gra­phi­ques et chro­no­lo­gi­ques dif­fé­ren­tes, dans la mise un scène d’un modèle poli­ti­que exporté depuis l’Europe et en passe d’être dupli­qué à tra­vers le monde.

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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Détail de Maryam Jafri, "Independence Day 1934-75", 2009-en cours. Image © Aurélien Mole.

    L’his­to­rienne mal­ga­che Helihanta Rajaonarison a enquêté auprès de citoyens mal­ga­ches ayant vécu les événements liés à l’indé­pen­dance de Madagascar. Leurs récits, s’éloignant de l’image offi­cielle des pho­to­gra­phies, révèle la com­plexité et la variété de la per­cep­tion de ces événements, réac­ti­vée par le prisme des pho­to­gra­phies.

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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Détail de la contribution d’Helihanta Rajaonarison, prêt du fonds ANTA. Image © Aurélien Mole.


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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Contribution d’Helihanta Rajaonarison, prêts du fonds ANTA. Image © Aurélien Mole.

    « Encore une chose », pré­cise l’écrivain, poète et auteur dra­ma­ti­que fran­çais Jean Genet dans Comment jouer Le Balcon : « ne pas jouer cette pièce comme si elle était une satire de ceci ou de cela. Elle est – elle sera donc jouée comme – la glo­ri­fi­ca­tion de l’Image et du Reflet. Sa signi­fi­ca­tion – sati­ri­que ou non – appa­raî­tra seu­le­ment dans ce cas. »

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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Image © Aurélien Mole.

    Une indé­pen­dance peut en cacher une autre… Fable à la fois drôle et amère, Toba Tek Singh est la der­nière nou­velle de l’écrivain pakis­ta­nais Saadat Hasan Manto, né en 1912 aux Indes bri­tan­ni­ques et mort en 1955 au Pakistan. Critique à peine dégui­sée des vio­len­ces pro­vo­quées par la Partition, la nou­velle dépeint le trau­ma­tisme d’un homme auquel on réas­si­gne contre son gré une iden­tité et un ter­ri­toire.

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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Saadat Hasan Manto, "Toba Tek Singh", 1955 et "Vrishchik", 1971 (Prêt de la Bibliothèque Kandinsky, MNAM – CCI). Image © Aurélien Mole.

    En 1971, le maga­zine d’art indien Vrishchik (fondé par l’artiste et cri­ti­que Gulammohammed Sheikh à l’école des Beaux-arts de Baroda en 1969) dédie quant à lui un numéro à la lutte du Bangladesh pour son indé­pen­dance à l’égard du Pakistan.

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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. "Vrishchik", 1971 (Prêt de la Bibliothèque Kandinsky, MNAM – CCI). Image © Aurélien Mole.

    « Toutes les archi­ves publi­ques ira­quien­nes ont été pré­su­mées détrui­tes lors de l’inva­sion de 2003. (...) En 2012, la com­pa­gnie amé­ri­caine Tehrkot Media s’est dite en pos­ses­sion de telles images : des pho­to­gra­phies mon­trent le roi Fayçal Ier dans les jar­dins de son palais, pro­non­çant un dis­cours devant un par­terre d’Anglais et de per­son­na­li­tés ira­quien­nes. (...) En 2014, Tehrkot Media fait faillite. Le site et ses images ont depuis dis­paru. » (Maryam Jafri)

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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Image © Aurélien Mole.

    Dans les années 2010, la situa­tion économique du Portugal pousse le pays à faire appel à son ancienne colo­nie, l’Angola – à la riche indus­trie pétro­lière – pour inves­tir et ren­flouer ses cais­ses. Un « ren­ver­se­ment de situa­tion » qui ne laisse pas indif­fé­rente la presse inter­na­tio­nale.

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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Image © Aurélien Mole.

    Cette pho­to­gra­phie de Pamphile Kasuku, tirée du livre de Jürg Schneider, La pré­sence du passé. Une his­toire de la pho­to­gra­phie au Burundi, 1959-2005 (Bujumbura, 2008) repré­sente l’assas­si­nat du pre­mier minis­tre Burundais Louis Rwagasore au len­de­main de l’indé­pen­dance. La mort du leader natio­na­liste — dont on soup­çonne le gou­ver­ne­ment belge d’être com­man­di­taire — et trait d’union entre Tutsi et Hutu au Burundi, a donné libre cours aux ten­sions entre les deux grou­pes.

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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Jürg Schneider, "La présence du passé. Une histoire de la photographie au Burundi, 1959-2005", Bujumbura, 2008 (crédit : African Photography Initiatives). Image © Aurélien Mole.

    L’année 1960 voit une vague de déco­lo­ni­sa­tions en Afrique sub­sa­ha­rienne. Souvent à l’issue d’accords à l’amia­ble, 14 pays accè­dent à l’indé­pen­dance. Des étudiant-e-s du Master I Journalisme, Culture et Communication Scientifique de l’uni­ver­sité Paris Diderot retra­cent les dif­fé­ren­tes repré­sen­ta­tions de ces événements.

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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Image © Aurélien Mole.


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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche. Contribution des étudiants du Master I Culture, journalisme et communication scientifiques de l’université Paris Diderot, 2015. Image © Aurélien Mole.

    Le bou­quet pré­senté ici par Kapwani Kiwanga, tiré de la série Flowers for Africa, a été recons­ti­tué d’après la pho­to­gra­phie d’une céré­mo­nie célé­brant l’indé­pen­dance de la Fédération du Mali en juin 1960. Recréés par Kapwani Kiwanga d’après pho­to­gra­phie, les bou­quets de Flowers for Africa évoquent par méto­ny­mie la mise en scène des trans­ferts de pou­voir au moment des indé­pen­dan­ces, tout en pro­po­sant une rela­tion ana­chro­ni­que et per­for­ma­tive aux docu­ments (absents) dont ils sont ins­pi­rés.

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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Kapwani Kiwanga "Flowers for Africa, Fédération du Mali", 2012. Image © Aurélien Mole.

    Photographies mal attri­buées prises par Maryam Jafri à la Bibliothèque Nationale de Jordanie et à la Kuwait National Oil Company.

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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Image © Aurélien Mole.


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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Photographies mal attribuées dans les archives du Koweit et de Jordanie. Image © Aurélien Mole.

    Franck Komlan Ogou (archi­viste, ges­tion­naire du patri­moine cultu­rel, res­pon­sa­ble de pro­gramme et ensei­gnant for­ma­teur à l’Ecole du Patrimoine Africain, Porto Novo, Benin), mène depuis plu­sieurs années un tra­vail pour la sau­ve­garde de fonds d’archi­ves pho­to­gra­phi­ques au Bénin. Il par­tage dans l’expo­si­tion un état des lieux en images, ainsi qu’un projet de conser­va­tion.

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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Image © Aurélien Mole.

    « Récemment, en par­cou­rant le site Getty Images, j’ai réa­lisé que j’avais déjà vu cer­tai­nes des images his­to­ri­ques du Ghana dont Getty Images attri­buait le copy­right aux archi­ves du Ministère Ghanéen de l’Information. Les images que s’étaient appro­priées à la fois Getty et le Ghana n’étaient pas n’importe quel­les images : il s’agis­sait de pho­to­gra­phies de l’indé­pen­dance du Ghana datées du 6 mars 1957, docu­men­tant le pre­mier cas de libé­ra­tion du joug occi­den­tal en Afrique sub­sa­ha­rienne... " (Maryam Jafri)

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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Maryam Jafri, "Getty Vs. Ghana", 2012. Image © Aurélien Mole.

    S.N.S. Sastry a tra­vaillé comme came­ra­man pour les Film Divisions, une orga­ni­sa­tion gou­ver­ne­men­tale qui se pré­sente comme « l’organe d’infor­ma­tion offi­ciel de l’Inde ». I am 20 (1967), film qu’il réa­lise pour com­mé­mo­rer les vingt ans de l’indé­pen­dance indienne, com­pli­que la per­cep­tion d’une iden­tité natio­nale unie à tra­vers une série d’entre­tiens avec de jeunes gens nés en 1947 à propos ce que l’Inde veut dire pour eux.

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    Maryam Jafri, vue de l’exposition "Le jour d’après", à Bétonsalon – Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Image © Aurélien Mole.

    Une vidéo, une édition et une sculp­ture réa­li­sées par Soufiane Ababri et les par­ti­ci­pant-e-s de l’ate­lier Denis Diderot com­po­sent un jour­nal de bord de leurs ten­ta­ti­ves de « ren­trer dans l’his­toire » à tra­vers dif­fé­ren­tes actions, autant d’essais de résis­ter à la mani­pu­la­tion de l’his­toire, de cesser d’être dit pour dire.

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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Soufiane Ababri "Des tentatives invérifiables de rentrer dans l’histoire", 2015. Image © Aurélien Mole.


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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Soufiane Ababri "Des tentatives invérifiables de rentrer dans l’histoire", 2015. Image © Aurélien Mole.

    Les cher­cheurs Cédric Vincent et Dominique Malaquais et les étudiant-e-s du Master I Journalisme, Culture et Communication Scientifiques de l’uni­ver­sité Paris Diderot retra­cent cer­tai­nes des péré­gri­na­tions du FESTAC Mask pour porter un regard nou­veau et poli­ti­que­ment riche sur ce qui fut un des grands moments de l’eupho­rie pana­fri­caine des pre­miè­res années de l’Indépendance.

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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Avec la contribution de Dominique Malaquais, Cédric Vincent et les étudiants du Master I Journalisme, culture et communication scientifique de l’université Paris Diderot. Image © Aurélien Mole.

    Issues du tra­vail de dif­fé­rents inter­lo­cu­teurs asso­ciés à la recher­che de l’artiste au cours des der­niè­res années, ou invi­tés par Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che, ces contri­bu­tions s’atta­chent à remet­tre en jeu à la fois les pho­to­gra­phies elles-mêmes – leur contexte de pro­duc­tion, les récits his­to­ri­ques qui leur sont rat­ta­chés ; mais aussi leur statut actuel – lié à des pro­blé­ma­ti­ques de conser­va­tion aux enjeux patri­mo­niaux et inter­na­tio­naux ; et enfin les bou­le­ver­se­ments géo­po­li­ti­ques et cultu­rels amor­cés par les événements qu’elles repré­sen­tent.

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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Image © Aurélien Mole.


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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Image © Aurélien Mole.


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    Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015. Image © Aurélien Mole.

    Retrouvez les récits asso­ciés à l’expo­si­tion dans le jour­nal BS #18.

  • Vue de l’exposition de Maryam Jafri, "Le jour d’après", Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2015, avec Dominique Malaquais, Cédric Vincent et les étudiant-e-s du Master I Communication, Journalisme et Médiation Scientifique de l’université Paris Diderot. Image © Aurélien Mole.,
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