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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Maryam Jafri, Le jour d’après
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  • BS n°18
  • Évènements

    Ecoutez les enre­gis­tre­ments sur l’antenne beton­sa­lon de radio 22 Tout-monde !

    La r22 Tout-monde est une webra­dio lancée en juin 2014 par Khiasma, pla­te­forme cultu­relle et centre d’art basé aux Lilas (93), en proche ban­lieue de Paris. Elle met en cir­cu­la­tion et en par­tage des docu­ments sono­res de tous for­mats, pro­duits par un ensem­ble de contri­bu­teurs de par le monde. Ces docu­ments sont pensés comme des archi­ves vivan­tes et des res­sour­ces pour l’action. La r22 Tout-monde est par­te­naire de l’expo­si­tion Le Jour d’après et de Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che.


    Mercredi 11 mars / 19h-21h
    Maryam Jafri à Something You Should Know

    Hors-les-murs : EHESS

    Maryam Jafri pré­sente son tra­vail dans le cadre du sémi­naire Something You Should Know (artis­tes et pro­duc­teurs d’aujourd’hui), conçu et orga­nisé par Patricia Falguières, Elisabeth Lebovici, Hans-Ulrich Obrist et Nataša Petrešin-Bachelez


    Mardi 17 mars / 18h-21h
    ver­nis­sage le Jour d’Après & lan­ce­ment de QALQALAH


    Samedi 21 mars
    Taxi TRAM

    Le réseau TRAM (réseau art contem­po­rain Paris / Ile-de-France) pro­pose un par­cours en auto­car à la décou­verte de trois expo­si­tions :
    Monologue de Vandy Rattana au Jeu de Paume, Mongkut d’Arin Rungjang à la Maison d’art Bernard Anthonioz et Le jour d’après à Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che. Réservation néces­saire. Informations : 01 53 34 64 43 ou taxi­tram@­tram-idf.fr


    Vendredi 27 mars / 14-16h
    La figure de l’artiste-cher­cheur face aux patri­moi­nes numé­ri­sés
    hors-les-murs : uni­ver­sité Paris 7

    Dans le cadre du réseau Usages des Patrimoines Numérisés, le sémi­naire Intermédialité (EMOI) de l’uni­ver­sité Paris orga­nisé par Isabelle Barbéris accueille Maryam Jafri, en conver­sa­tion avec Isabelle Barbéris (Maître de confé­ren­ces en Arts de la scène et du spec­ta­cle vivant), Virginie Bobin (Commissaire asso­ciée, en charge du projet des publics à Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che) et Emmanuelle Raynaut (artiste).


    Mardi 7 - jeudi 9 avril
    JOURNEES NATIONALES des ARTS et de la CULTURE dans l’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR avec l’Université Paris Diderot

    Mardi 7 avril / midi-14h
    Une ten­ta­tive invé­ri­fia­ble de ren­trer dans l’his­toire : visite et ren­contre avec les par­ti­ci­pant-e-s de l’ate­lier Diderot et Soufiane Ababri.

    Jeudi 9 avril / 13-15h
    Visites de l’expo­si­tion par les étudiant-e-s du Master 1 Journalisme, Culture et Communication Scientifiques.


    Samedi 10 avril / 10h30-17h30
    Boys don’t cry
    Hors les murs : MAC/VAL

    Soufiane Ababri est invité à pré­sen­ter le tra­vail mené avec l’ate­lier Une ten­ta­tive invé­ri­fia­ble de ren­trer dans l’his­toire au MAC/VAL ven­dredi 10 avril dans le cadre de 3 jour­nées de ren­contres, per­for­man­ces et pro­jec­tions, les 10, 11 et 12 avril, conçues en écho à l’expo­si­tion Chercher le garçon , à laquelle il par­ti­cipe.

    Entrée libre. www.macval.fr/


    Samedi 11 avril / 14h-19h
    IMAGES EN DEPENDANCES

    Avec, entre autres : Maryam Jafri, Dominique Malaquais (Chargée de recher­che au Centre d’études des Mondes Africains, CNRS) et Cédric Vincent (Docteur en anthro­po­lo­gie et post­doc­to­rant au centre d’Anthropologie de l’écriture (EHESS)), Soufiane Ababri (artiste), Sarah Frioux-Salgas (Responsable des archi­ves et de la docu­men­ta­tion des col­lec­tions à la média­thè­que du musée du quai Branly)...

    Comment l’his­toire est-elle cadrée par ses repré­sen­ta­tions ? Comment les images et leurs signi­fi­ca­tions sont-elles affec­tées par leur contexte de cir­cu­la­tion ? Photographies, revues et films pré­sen­tés dans Le jour d’après seront suc­ces­si­ve­ment acti­vés par Maryam Jafri et ses invité-e-s dans l’espace de l’expo­si­tion, lors d’une après-midi consa­crée aux iti­né­rai­res des images et aux réseaux suc­ces­sifs de signi­fi­ca­tions géné­rés par les repré­sen­ta­tions et les récits his­to­ri­ques, depuis des pers­pec­ti­ves post­co­lo­nia­les et non-ali­gnées.


    Jeudi 23 avril / 17h30-19h30
    Archives en écho : Repenser les mémoi­res et les ima­gi­nai­res des indé­pen­dan­ces colo­nia­les : séance 1/3

    Un sémi­naire pro­posé par le groupe de recher­che Le noeud du monde : poli­ti­que du corps (post)colo­nial (Pauline Vermeren, Maïa Hawad, Jephthé Carmil).

    En dépay­sant les archi­ves de leurs ter­ri­toi­res habi­tuels, en les rejouant dans le champ de l’art, le dis­po­si­tif de Maryam Jafri inter­roge la pro­duc­tion et la ges­tion des mémoi­res col­lec­ti­ves. Que pro­duit ce noma­disme quand il tra­vaille le ter­rain sen­si­ble de la nar­ra­tion des his­toi­res colo­nia­les ? Quel autre type de dis­cours et de récits fait-il émerger ? Quel dia­lo­gue pro­duit-il en rela­tion avec les situa­tions post­co­lo­nia­les contem­po­rai­nes et leurs récits actuels ?

    Jephthé Carmil (doc­to­rant en socio­lo­gie à l’Université Paris 7 – Paris Diderot et aux Beaux arts de Nantes), Maïa Hawad (doc­to­rante en phi­lo­so­phie poli­ti­que à l’Université Paris 7 – Paris Diderot et en anthro­po­lo­gie à l’EHESS) et Pauline Vermeren (doc­teure en phi­lo­so­phie poli­ti­ques et cher­cheure affi­liée au Laboratoire de chan­ge­ment social et poli­ti­que (LCSP) de l’uni­ver­sité Paris 7-Diderot) ten­te­ront de mon­trer les paral­lè­les que pré­sente ce voyage avec leurs expé­rien­ces de jeunes cher­cheurs tra­vaillant en France avec les études post­co­lo­nia­les. Ils évoqueront ainsi les gym­nas­ti­ques métho­do­lo­gi­ques que pro­vo­que au sein de leurs tra­vaux en phi­lo­so­phie poli­ti­que et en socio­lo­gie, l’usage des archi­ves. La pré­sen­ta­tion sera suivie d’une dis­cus­sion, qui se pro­lon­gera au cours des deux pro­chai­nes séan­ces du sémi­naire.

    Prochaines séan­ces : jeudis 21 mai et 18 juin.


    Samedi 25 avril / 14h-19h
    HORS-CHAMP : UNE APRES-MIDI AMBIVALENTE

    Avec les par­ti­ci­pants-es du groupe de recher­che égalité / hybri­dité / ambi­va­lence de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design Toulon Provence Méditerranée : Anaïs Dormoy, Jean-Loup Faurat, Géraldine Martin, Julie Origné, Axelle Rossini, Ian Simms, Mabel Tapia et Margaux Verdet. Invité : Maxime Guitton. En pré­sence de Maryam Jafri.

    Au cours d’une après-midi, l’expo­si­tion Le jour d’après devient le cadre de navi­ga­tions ambi­va­len­tes, convo­quant extraits de films, textes lus ou per­for­més, et pay­sa­ges sono­res hybri­des qui s’infil­trent dans le hors-champ des images ras­sem­blées par Maryam Jafri. Depuis plu­sieurs mois, le groupe de recher­che égalité / hybri­dité / ambi­va­lence, initié à l’Ecole supé­rieure d’art et de design de Toulon-Provence, s’atta­che à car­to­gra­phier les généa­lo­gies pos­si­bles, les dépla­ce­ments, les migra­tions et les liens théo­ri­ques entre, d’un côté, un prin­cipe d’égalité entendu comme prin­cipe éthique, poli­ti­que et esthé­ti­que, et de l’autre les notions d’hybri­dité, d’ambi­va­lence et de décen­trage, aux héri­ta­ges hété­ro­gè­nes. Les res­sour­ces accu­mu­lées sont recom­po­sées et par­ta­gées au moyen de Renkan, un outil de créa­tion de cartes heu­ris­ti­ques col­la­bo­ra­ti­ves.

    Suite à un tra­vail d’une semaine au sein de l’expo­si­tion Le jour d’après, nour­ris de ren­contres avec Maryam Jafri (artiste), Maxime Guitton (pro­gram­ma­teur, com­mis­saire d’expo­si­tion), Olivier Marboeuf (auteur, com­mis­saire, direc­teur de l’Espace Khiasma) ou encore Em’kal Eyongakpa (artiste en rési­dence à Kadist Art Foundation) les artis­tes du groupe de recher­che pro­po­sent des par­cours croi­sés entre l’espace pro­li­fé­rant des cartes heu­ris­ti­ques et celui plus maté­riel de l’expo­si­tion.

    14h -15h30 : Compositions / recom­po­si­tions
    Suite à ses échanges avec les par­ti­ci­pants du groupe de recher­che, Maxime Guitton (pro­gram­ma­teur, com­mis­saire d’expo­si­tion) pro­pose une séance d’écoute publi­que où se com­po­sent et recom­po­sent, dans une cir­cu­la­tion entre l’Amérique du nord et l’Inde (notam­ment), musi­ques mili­tan­tes, popu­lai­res et savan­tes.

    15h30 - 18h30 : Lignes dia­go­na­les
    Des docu­ments visuels, sono­res et per­for­ma­tifs sont acti­vés par les artis­tes et cher­cheurs du groupe de recher­che de l’ESADTPM à partir des réflexions sou­le­vés par l’expo­si­tion "Le jour d’après".

    Cet événement reçoit le sou­tien de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design Toulon Provence Méditerranée.


    Mercredi 13 mai / 18h-20h30
    PROJECTION de La Pyramide Humaine de Jean Rouch (1961, 1h30)

    Hors-les-Murs : Amphi Buffon de l’uni­ver­sité Paris Diderot

    Un an avant l’indé­pen­dance de la Côte d’Ivoire, Jean Rouch pro­pose à des lycéens blancs et noirs d’Abidjan de mettre en scène une amitié.

    Dans le cadre de CinéDiderot, le ciné-club de l’uni­ver­sité Paris Diderot, sur une pro­po­si­tion des étudiant-e-s du Master I Journalisme, Culture et Communication Scientifiques. Le film sera suivi d’un débat animé par Pascal Dibie (eth­no­lo­gue, pro­fes­seur à l’uni­ver­sité Paris Diderot) : "Visages d’une jeu­nesse colo­niale : entre fic­tion et docu­men­taire". Voir le monde, court-métrage d’Adeline Labadou, Sophie Martinez et Julien-Léo Wolfenstein sera pro­jeté en début de séance.

    Informations et réser­va­tion ici et ici.
    En par­te­na­riat avec le ser­vice Culture de l’uni­ver­sité Paris Diderot.


    Jeudi 21 mai / 17h-19h

    ARCHIVES EN ECHO : Repenser les mémoi­res et les ima­gi­nai­res des indé­pen­dan­ces colo­nia­les. Séance 2/3 : Indépendances en ques­tion : une ellipse au sein des scien­ces humai­nes et socia­les ?

    Un sémi­naire pro­posé par le groupe de recher­che Le noeud du monde : poli­ti­que du corps (post)colo­nial, avec Jephthé Carmil (doc­to­rant en socio­lo­gie à l’Université Paris 7 – Paris Diderot et aux Beaux-arts de Nantes), Maïa Hawad (doc­to­rante en phi­lo­so­phie poli­ti­que à l’Université Paris 7 – Paris Diderot et en anthro­po­lo­gie à l’EHESS) et Pauline Vermeren (doc­teure en phi­lo­so­phie poli­ti­que et cher­cheure affi­liée au Laboratoire de chan­ge­ment social et poli­ti­que (LCSP) de l’uni­ver­sité Paris 7-Diderot).

    A tra­vers Independence Day 1934-1975, l’artiste Maryam Jafri nous invite à ques­tion­ner les mémoi­res pro­dui­tes par une série d’archi­ves pho­to­gra­phi­ques immor­ta­li­sant les jour­nées d’Indépendance d’ancien­nes colo­nies d’Afrique et d’Asie.

    Que nous dit cette ico­no­gra­phie sur les rituels qui met­tent en scène le pas­sage d’un pou­voir à un autre, c’est-à-dire d’un état de domi­na­tion à celui dit d’indé­pen­dance ? Comment parle-t-elle du colo­nial et du post­co­lo­nial alors en deve­nir ? Quel dia­lo­gue pro­duit-elle avec les situa­tions post­co­lo­nia­les contem­po­rai­nes et leurs récits actuels ? Au carac­tère pro­lixe de ces récits d’archi­ves répond un cer­tain « mutisme » des scien­ces humai­nes et socia­les sur les indé­pen­dan­ces, sou­vent rédui­tes, comme l’ana­lyse l’his­to­rien Frederick Cooper, à de "sim­ples arriè­res-plans his­to­ri­ques".

    Cette deuxième ses­sion explo­rera le motif de la tran­si­tion et de la fron­tière en phi­lo­so­phie poli­ti­que et inter­ro­gera les pro­ces­sus d’acqui­si­tion de sou­ve­rai­neté ainsi que les dif­fé­ren­tes formes de citoyen­neté en jeu à l’heure du pas­sage dans l’ère post­co­lo­niale.

    Prochaine et der­nière séance le 18 juin à 17h.


    Jeudi 28 mai de 17h à 19h // Evénement paral­lèle

    Lancement de L’homme qui mordit son chien, un projet éditorial des étudiants de l’ate­lier d’écriture de la Licence 3 Arts, Lettres, Langues de l’Université Paris VII-Denis Diderot, sous la direc­tion de Julie Ramage.


    Vendredi 29 mai de 18h à 18h30 // Evénement paral­lèle

    Présentation de Pourquoi Moi, per­for­mance cho­rale d’Emmanuelle Raynaut avec Johanna Korthals Altes, Satchie Noro, Emmanuelle Raynaut et Kerwin Rolland.

    A l’invi­ta­tion d’Isabelle Barbéris (maître de confé­rence à l’uni­ver­sité Paris 7), dans le cadre du pro­gramme UDPN - Usages des patri­moi­nes numé­ri­sés (Idex SPC), l’artiste Emmanuelle Raynaut pré­sente une ver­sion de Pourquoi Moi, créa­tion née au cours de rési­den­ces à Beyrouth et à Rome dans les archi­ves de l’ONG UMAM et les réser­ves du Vatican.

    Une pro­duc­tion AREP-Cie Région Centre, copro­duc­tion UMAM-dg The Hangar, ZINC-Friche Belle de Mai, CORSINO-Studio-44, Cie Maroushka/ Festival Ecoute Voir, LIEUX FICTIFS, La Muse en Circuit, le CERILAC et UDPN, et avec le sou­tien du Dicream, aide à la maquette et à la pro­duc­tion.


    Samedi 30 mai / 15h - 18h

    L’Exercice du doute : l’expo­si­tion comme médium de recher­che

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    Bal populaire dans le quartier d’Andravoahangy pour le soir de la fête de la République du samedi 21 octobre 1958. Fonds ANTA, Madagascar.

    Avec Emanuele Guidi (direc­teur artis­ti­que, ar/ge kunst, Bolzano), Invernomuto (Simone Bertuzzi & Simone Trabucchi, artis­tes), Virginie Bobin (com­mis­saire asso­ciée, en charge du projet des publics à Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che) et Rémi Parcollet (his­to­rien de l’art).

    Une après-midi réu­nis­sant essais visuels et théo­ri­ques autour de l’expo­si­tion comme médium de recher­che, où pren­dre le temps de repen­ser les rela­tions entre l’art et la sphère publi­que, au-delà des caté­go­ries dis­ci­pli­nai­res.

    PROGRAMME

    15h : Accueil

    15h10-15h30 : Emanuele Guidi, Situer la recher­che : entre l’ins­ti­tu­tion et la ville

    Tout en posi­tion­nant ar/ge kunst, le centre d’art qu’il dirige à Bolzano, au sein du contexte poli­ti­que et cultu­rel du Sud Tyrol (une région bilin­gue d’Italie, à la fron­tière de l’Autriche), Emanuele Guidi revien­dra sur des exem­ples spé­ci­fi­ques de pra­ti­ques artis­ti­ques et cura­to­ria­les, le carac­tère poli­ti­que du « dis­play » et des moda­li­tés de recher­che qui élargissent l’espace et le temps des for­mats d’expo­si­tion, pour mieux faci­li­ter des formes de pro­duc­tion et de par­tage des savoirs. Il évoquera plus par­ti­cu­liè­re­ment le cas du projet de Gareth Kennedy, “The Uncomfortable Science”, qui s’est déroulé à Bolzano en 2013-14 dans le cadre de « One Year-Long Research-Project”, une série de rési­den­ces de recher­che et de pro­duc­tion à ar/ge kunst.

    15h40-16h : Invernomuto, Hit by the Archive

    Le duo ita­lien Invernomuto revient sur deux pro­jets au long cours : Negus, série de films explo­rant la méta­phore du Negus et ses liens avec le passé colo­nial de l’Italie, tout en retra­çant la tra­di­tion jamaï­caine musi­cale du « ver­sio­ning » ; et Malu - Lo Stereotipo della Venere in Italia, qui prend sa source dans une archive par­ti­cu­lière de Mondo Movies et de Mondo Sexy ita­liens des années 60 et 70. Ces deux pro­jets ont pris formes à tra­vers une suc­ces­sion d’expo­si­tions, de films et de publi­ca­tions – incluant des pro­ta­go­nis­tes tels que le légen­daire musi­cien Lee “Scratch” Perry. Les recher­ches d’Invernomuto don­nent lieu à dif­fé­rents « out­puts », parmi les­quels l’expo­si­tion. (en anglais)

    16h15-16h35 : Virginie Bobin, TISSAGE (d’une dance à un bou­quet de fleurs en pas­sant par un incen­die)

    Regarder la pho­to­gra­phie, prise en 1958, d’une danse tra­di­tion­nelle à Madagascar ; déchif­frer les consé­quen­ces d’un incen­die cri­mi­nel à l’uni­ver­sité d’Alger en 1962 ; retra­cer les appa­ri­tions suc­ces­si­ves d’un bou­quet de fleurs depuis 1960 à aujourd’hui : à tra­vers l’examen d’éléments par­ti­cu­liers contri­bués res­pec­ti­ve­ment par une cher­cheuse, des étudiants et une artiste à l’expo­si­tion de Maryam Jafri en cours à Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che, Virginie Bobin dévide le réseau de rela­tions, de pra­ti­ques et de tem­po­ra­li­tés qui cons­ti­tuent une expo­si­tion conçue comme une pla­te­forme active pour la cir­cu­la­tion et la conta­mi­na­tion de dif­fé­ren­tes formes de savoir. (en anglais)

    16h45-17h05 : Rémi Parcollet, Documenter l’expo­si­tion, expo­ser le docu­ment

    Les archi­ves, notam­ment visuel­les de l’expo­si­tion d’Harald Szeemann “Live in Your Head. When Attitudes Become Form : Works – Concepts – Processes – Situations – Information” (1969 Berne), ont été un outil déter­mi­nant pour la recons­ti­tu­tion orches­trée par Germano Celant, Thomas Demand et Rem Koolhaas à la fon­da­tion Prada à Venise en 2013. De quelle manière les recher­ches menées sur la docu­men­ta­tion pro­dui­tes lors de l’expo­si­tion d’ori­gine, struc­tu­rent, orien­tent et condi­tion­nent cette « recons­truc­tion » ? (en fran­çais)

    17h15-18h : Discussion avec le public

    Intervenants

    Virginie Bobin est com­mis­saire asso­ciée, en charge du projet des publics à Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che. Elle a notam­ment tra­vaillé au Witte de With Centre for Contemporary Art à Rotterdam et aux Laboratoires d’Aubervilliers, tout en déve­lop­pant des pro­jets cura­to­riaux et éditoriaux indé­pen­dants, avec un inté­rêt par­ti­cu­lier pour les frot­te­ments entre pra­ti­ques artis­ti­ques, recher­che et formes de tra­vail col­la­bo­ra­ti­ves.

    Emanuele Guidi est auteur et cura­teur. Depuis juillet 2013, il dirige ar/ge kunst, le centre d’art de Bolzano (Italie), où il déve­loppe un pro­gramme autour de posi­tions artis­ti­ques qui ques­tion­nent l’expo­si­tion comme médium de recher­che et les rela­tions entre les arts visuels, le design, la danse, l’édition et la théo­rie (www.arge­kunst.it). Parmi ses pro­jets pré­cé­dents : How to Tell a Story (DEPO, Istanbul 2013, co-com­mis­sa­riat avec Cathy Larqué) ; Between Form and Movements (Galleria E.Astuni, Bologne, 2012), Rehearsing Collectivity – Choreography Beyond Dance (Tanzfabrik, Berlin, 2011, co-com­mis­sa­riat avec Elena Basteri, Elisa Ricci et Aldo Giannotti), Collective Body (Liquid Loft, Vienne, 2010, co-com­mis­sa­riat avec Aldo Giannotti).

    Invernomuto est un duo formé par Simone Bertuzzi et Simone Trabucchi, deux artis­tes basés à Milan, en 2003. Ses médiums de pré­fé­rence sont le son et l’image en mou­ve­ment, mais le duo tra­vaille aussi à tra­vers sculp­tu­res, publi­ca­tions et per­for­man­ces. Parmi leurs expo­si­tions et per­for­man­ces solo les plus récen­tes : The Celestial Path (GAMeC, Bergame, 2013), I-Ration (ar/ge kunst, Bozen, 2014), Negus – Far Eye (Museion, Bozen, 2014), Marsèlleria (Milan, 2014), Anabasis Articulata (Triennale di Milano, Milan, 2014), ArtSpeak (Vancouver, 2015) et Wondo Genet (AuditoriumArte, Rome, 2015). Leur tra­vail a aussi été pré­senté dans des expo­si­tions col­lec­ti­ves et des fes­ti­vals comme Biennale Architettura 11 (Venise, 2008), Hors Pistes 2009 (Centre Pompidou, Paris, 2009), Milano Film Festival (Milan, 2013), Black Star Film Festival (Philadelphie, 2014), Bozar (Bruxelles, 2015), Nero su Bianco (American Academy in Rome, 2015).

    Rémi Parcollet est his­to­rien de l’art contem­po­rain. Il tra­vaille sur l’his­toire des expo­si­tions, à partir d’appro­ches contem­po­rai­nes des archi­ves visuel­les, du patri­moine et des huma­ni­tés numé­ri­ques, du trai­te­ment des images dans l’his­toire des musées et des témoi­gna­ges visuels dans le champ artis­ti­que et cultu­rel. Il co-dirige la revue Postdocument.


    En col­la­bo­ra­tion avec ar/ge kunst, dans le cadre de PIANO, pla­te­forme pré­pa­rée pour l’art contem­po­rain, France–Italie 2014- 2016, ini­tiée par d.c.a / asso­cia­tion fran­çaise de déve­lop­pe­ment des cen­tres d’art, en par­te­na­riat avec l’Institut fran­çais d’Italie, l’Ambassade de France en Italie et l’Institut fran­çais, avec le sou­tien du minis­tère des Affaires étrangères et du Développement inter­na­tio­nal, du minis­tère de la Culture et de la Communication et de la Fondation Nuovi Mecenati.

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    Invernomuto, Negus, 2013 (photo de plateau). (c) Invernomuto.

    Dimanche 31 mai / 11h - 17h
    CRISS-CROSSING the ARCHIVE

    Conférence et work­shop de Maryam Jafri
    Hors-les-Murs : University of the Arts, Central St-Martins, Londres

    Organisé par Making Public(s), une pla­te­forme éditoriale en ligne pour l’étude des expo­si­tions, ini­tiée par les étudiants du Master Art Exhibition Studies à Central Saint Martins, University of the Arts, Londres.

    Programme et infor­ma­tions ici.


    Lundi 1er et mardi 2 juin
    Y A-T-IL UN RÉGIME POSTCOLONIAL DES ARTS ?
    Colloque

    Hors-les-Murs / Amphi Buffon et Amphi Turing de l’uni­ver­sité Paris Diderot

    L’ère de la glo­ba­li­sa­tion est, à l’évidence, post­co­lo­niale. Pourtant, le post­co­lo­nial appa­raît sou­vent moins comme le cor­ré­lat de la mon­dia­li­sa­tion que comme son envers. Se deman­der s’il y a un régime post­co­lo­nial des arts revient ainsi à s’inter­ro­ger sur la dimen­sion post­co­lo­niale de la mon­dia­li­sa­tion artis­ti­que. Aujourd’hui, l’art, comme l’argent, ignore les fron­tiè­res : c’est ce qu’il y a de plus fluide dans les échanges cultu­rels. Il s’agira de saisir ce qui se pro­duit aujourd’hui dans les arts visuels non à partir de « l’Occident » et de la mon­dia­li­sa­tion mais à partir du « reste du monde » et de la post­co­lo­nia­lité, croi­sant « vues d’ici » et « vues d’ailleurs ».

    Le pro­gramme détaillé et les infor­ma­tions pra­ti­ques sont acces­si­bles ici.

    Colloque orga­nisé par Seloua Luste Boulbina, avec le Laboratoire de chan­ge­ment social et poli­ti­que et la revue Afrikadaa.

    Le col­lo­que se ter­mi­nera mardi 2 juin par une visite col­lec­tive de l’expo­si­tion de Maryam Jafri, Le jour d’après, à Bétonsalon.


    Samedi 13 juin / 10h-19h

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    Extrait de la contribution d’Emma Wolukau-Wanambwa autour de La Croisière Noire , publiée dans Qalqalah n°1, 2015.

    D’AUTRES GESTES : USAGES DES PATRIMOINES

    Avec Lotte Arndt (ensei­gnante en théo­rie à l’École d’art et design de Valence), Marian Nur Goni (his­to­rienne de la pho­to­gra­phie), Nana Oforiatta Ayim (auteure, his­to­rienne), Franck Ogou (archi­viste, res­pon­sa­ble de pro­gramme à l’Ecole du Patrimoine Africain), Zineb Sedira (artiste), Ashok Sukumaran (artiste), Françoise Vergès (poli­to­lo­gue) et Emma Wolukau-Wanambwa (artiste).

    D’autres gestes donne la parole à dif­fé­rent-e-s artis­tes, cher­cheur-se-s mais aussi col­lec­tifs et ins­ti­tu­tions qui inter­ro­gent les moda­li­tés de cons­ti­tu­tion, de conser­va­tion, de cir­cu­la­tion et d’inter­pré­ta­tion des archi­ves et des patri­moi­nes, notam­ment via la numé­ri­sa­tion. Le Jour d’après et le tra­vail de Maryam Jafri témoi­gnent du rôle com­pli­qué joué par la mai­trise des outils de conser­va­tion et de dif­fu­sion du patri­moine (par­fois celui des autres) dans la cons­truc­tion iden­ti­taire et idéo­lo­gi­que des Etats après les indé­pen­dan­ces. Alors que la légi­ti­mité de l’idée de Nation se trouve aujourd’hui mise à mal par la glo­ba­li­sa­tion, les enjeux des archi­ves et du patri­moine se dépla­cent. Quel rap­port les « com­mu­nau­tés ima­gi­nai­res » décri­tes par Arjun Appadurai entre­tien­nent-elles avec un patri­moine maté­riel et imma­té­riel aux­quels nous n’avons sou­vent accès qu’à tra­vers des dis­po­si­tifs média­ti­ques et numé­ri­ques ? Quelles sont les alter­na­ti­ves pos­si­bles à l’ins­ti­tu­tion natio­nale de l’archive ? Quels gestes, quels usages et quels réseaux sont-ils en jeu pour faire du patri­moine un outil d’émancipation et de connais­sance ?

    Les inter­ven­tions se feront en fran­çais et en anglais, avec tra­duc­tion simul­ta­née dans les deux lan­gues.

    La jour­née sera suivie du lan­ce­ment de Qalqalah, un reader, en pré­sence de l’équipe éditoriale (Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che et Kadist Art Foundation Paris) et de Lotte Arndt, Marian Nur Goni et Emma Wolukau-Wanambwa (contri­bu­tri­ces).

    PROGRAMME

    10h30 – Accueil et Présentation de la jour­née

    1ère partie : PRESERVATION et DEPLACEMENTS des PATRIMOINES

    11h - 11h30 – Franck Ogou (archi­viste, res­pon­sa­ble de pro­gramme à l’Ecole du Patrimoine Africain), en conver­sa­tion avec Marian Nur Goni (his­to­rienne de la pho­to­gra­phie) : Archives pho­to­gra­phi­ques afri­cai­nes : état des lieux et ini­tia­ti­ves de pré­ser­va­tion

    Quels sont les acteurs qui ten­tent aujourd’hui de pré­ser­ver les archi­ves pho­to­gra­phi­ques sur le conti­nent afri­cain ? Avec quels moyens et por­tées agis­sent-ils ? Et quel est l’impact des gestes et des expé­rien­ces de "valo­ri­sa­tion" qui ont pré­cédé sur la concep­tion de ce tra­vail de longue haleine ? Voici autant de ques­tions que Franck Ogou et Marian Nur Goni ten­te­ront d’éclaircir, avec une atten­tion par­ti­cu­lière portée au projet de l’École du Patrimoine Africain, basée à Porto-Novo, autour de l’archive de Cosme Dossa.

    11h40 - 12h10 – Emma Wolukau-Wanambwa (artiste) : THE SEEABLE, THE SAYABLE AND THE SYSTEM*

    Emma Wolukau-Wanambwa explore, à tra­vers dif­fé­rents modes d’enga­ge­ment, le rôle des archi­ves comme méca­nis­mes de contrôle. Elle s’inté­resse à la manière dont les socié­tés en font usage, pour donner forme et gou­ver­ner ce que l’on sait, ce que l’on dit et ce que l’on voit. Au cours de son inter­ven­tion, elle abor­dera ces ques­tions en se réfé­rant à la manière dont le gou­ver­ne­ment bri­tan­ni­que a géré ses archi­ves colo­nia­les, ainsi qu’à ses recher­ches récen­tes dans les archi­ves de « La Croisière Noire » - une épopée de 30 000 kilo­mè­tres depuis l’Algérie jusau’à Madagascar, orches­trée par le fabri­cant de voi­tu­res fran­çais Citroën et spon­so­ri­sée par Louis Vuitton.
    * Le titre est emprunté à une confé­rence de Stephen Dixon

    12h10-12h30 – Discussion modé­rée par Lotte Arndt (ensei­gnante en théo­rie à l’École d’art et design de Valence)

    12h30 - 14h – Pause déjeu­ner

    Des repas légers seront pro­po­sés à la vente.

    2ème partie : PARA-INSTITUTIONS de l’ARCHIVE

    14h - 14h30 – Nana Oforiatta-Ayim (auteure, his­to­rienne) : Cultural Encylopaedia : The Archive as a Work of Art

    Cultural Encyclopaedia est un vaste projet de docu­men­ta­tion et d’archi­vage initié par Nana Oforiatta-Ayim pour faci­li­ter la ré/orga­ni­sa­tion des savoirs, des révits et des repré­sen­ta­tions depuis et sur le conti­nent afri­cain. Cultural Encyclopaedia existe sous la forme d’une pla­te­forme numé­ri­que, de publi­ca­tions et à tra­vers des nœuds d’his­toire vivante. Elle ambi­tionne de poser les bases d’his­toi­res alter­na­ti­ves du déve­lop­pe­ment via la pro­duc­tion, la col­lecte et le par­tage des savoirs.

    14h40 - 15h10 – Ashok Sukumaran (artiste, membre fon­da­teur de Camp) : Don’t Wait for the Archive

    Les expé­rien­ces menées avec Pad.ma, une pla­te­forme d’extraits vidéo opérée depuis plu­sieurs années par Camp, ont fait res­sor­tir le carac­tère tou­jours pro­vi­soire et incom­plet de l’Archive, ce gros mot. On ne cesse d’ima­gi­ner des usages et des abus de l’archive, avant même d’en avoir une. Voilà sa force. Pad.ma décrit le pou­voir d’une « pla­te­forme » pour pro­duire de l’ima­gi­na­tion, un espace où le monde paraît dif­fé­rent. C’est aussi une forme concrète où de petits grou­pes de gens et d’ordi­na­teurs s’empa­rent de ce qui cons­ti­tue his­to­ri­que­ment une fonc­tion de l’état, fonc­tion où l’état a clai­re­ment échoué.

    3ème partie : ARCHIVES VIVANTES

    15h30 - 16h – Projection de Gardiennes d’Images I de Zineb Sedira (2010)

    16h - 16h30 – Zineb Sedira : Gardiennes de mémoi­res

    Gardiennes d’images dresse le por­trait de Safia Kouaci, veuve de Mohamed Kouaci, un pho­to­gra­phe algé­rien décédé en 1996, qui avait docu­menté la guerre d’Algérie. Safia n’est pas la seule gar­dienne de ses archi­ves : en revi­si­tant le passé en com­pa­gnie de Zineb Sedira, l’acte de remé­mo­ra­tion des his­toi­res et des images permet celui de leur enre­gis­tre­ment. L’oeuvre est à la fois un hom­mage double au couple remar­qua­ble que for­ment Safia et Mohamed, un docu­ment his­to­ri­que et une réflexion fil­mi­que sur le vieillis­se­ment et la soli­tude.

    16h40 - 17h00 – Conclusion de Françoise Vergès (poli­to­lo­gue)

    17h00 - 17h30 – Discussion modé­rée par Virginie Bobin (Co-com­mis­saire de l’expo­si­tion Le Jour d’après)

    17h30 - 19h00 – Apéritif et lan­ce­ment de Qalqalah, un reader co-édité par Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che et Kadist Art Foundation.

    Cet événement est co-orga­nisé avec la Chaire Global South(s), tenue par Françoise Vergès dans le cadre de son sémi­naire au Collège d’études mon­dia­les de la Fondation maison des scien­ces de l’homme. Il reçoit le sou­tien du Collège d’études mon­dia­les et du pro­gramme UDPN - Usages des patri­moi­nes numé­ri­sés (Idex SPC). La venue de Nana Oforiatta-Ayim est orga­ni­sée en par­te­na­riat avec Kadist Art Foundation, Paris. La venue d’Ashok Sukumaran est orga­ni­sée en par­ten­riat avec le sémi­naire Something You Should Know - Artistes et pro­duc­teurs d’aujourd’hui.


    Jeudi 18 juin / 17h-19h

    ARCHIVES EN ECHO : Repenser les mémoi­res et les ima­gi­nai­res des indé­pen­dan­ces colo­nia­les. Séance 3/3 : “Postcolonial turn” : son aven­ture dans le champ de l’art contem­po­rain

    Ces der­niè­res années, la cri­ti­que post­co­lo­niale a ren­versé de nom­breu­ses pers­pec­ti­ves épistémiques dans les scien­ces humai­nes et socia­les. En se répan­dant dans les pra­ti­ques artis­ti­ques et cura­to­ria­les, elle invite à une lec­ture alter­na­tive de l’his­toire de l’art. Néanmoins, peu de tra­vaux ana­ly­sent vrai­ment la portée et les réper­cus­sions de cette épistémologie cri­ti­que dans le champ artis­ti­que. Quel dia­lo­gue cette tex­tua­lité fait-elle adve­nir dans l’art contem­po­rain ? Quel décen­tre­ment est-il pos­si­ble doré­na­vant ? Cette troi­sième séance entend explo­rer cer­tains enjeux et impli­ca­tions que le « post­co­lo­nial turn » reflète dans les pra­ti­ques cura­to­ria­les contem­po­rai­nes.

    Un sémi­naire pro­posé par le groupe de recher­che Le noeud du monde : poli­ti­que du corps (post)colo­nial, avec Jephthé Carmil (doc­to­rant en socio­lo­gie à l’Université Paris 7 – Paris Diderot et aux Beaux-arts de Nantes), Maïa Hawad (doc­to­rante en phi­lo­so­phie poli­ti­que à l’Université Paris 7 – Paris Diderot et en anthro­po­lo­gie à l’EHESS) et Pauline Vermeren (doc­teure en phi­lo­so­phie poli­ti­que et cher­cheure affi­liée au Laboratoire de chan­ge­ment social et poli­ti­que (LCSP) de l’uni­ver­sité Paris 7-Diderot).


    Jeudi 25 juin / 19-20h
    A CONSERVATOR’S TALE
    Performance de Kapwani Kiwanga

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    Kapwani Kiwanga, "Forms of absence" (image extraite de la vidéo), 2014.

    Dans A Conservator’s Tale, Kapwani Kiwanga tient le rôle d’une conser­va­trice en charge d’archi­ves à la fois par­ti­cu­liè­res et sub­jec­ti­ves. Elle donne voix à des objets silen­cieux, vie à des récits oubliés et narre des his­toi­res fan­tas­ti­ques. Anecdotes, faits iné­dits et bêtes mythi­ques trou­vent leur place dans les récits de Kiwanga. En com­bi­nant lec­tu­res, extraits sono­res et vidéo, l’artiste explore le statut du docu­ment, mais aussi les pos­si­bi­li­tés de la trans­mis­sion orale. La per­for­mance se fera en anglais.

    Cet événement conclut le sémi­naire The Place from Where We Look orga­nisé par Kadist Art Foundation du 23 au 25 juin 2015 à Paris, dans le cadre de Collecting Matters, un pro­gramme initié en 2012 par Kadist Art Foundation (Paris), Nomas Foundation (Rome) et David Roberts Arts Foundation (Londres) visant à encou­ra­ger de nou­vel­les façons de penser, par­ta­ger et réflé­chir la notion de col­lec­tion. The Place from Where We Look béné­fi­cie du sou­tien de Contemporary Art Heritage Flanders (CAHF).

    Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che a contri­bué à la sélec­tion des par­ti­ci­pants inter­na­tio­naux du sémi­naire - Marianna Hovhannisyan, Yu Ji, Moses Serubiri, Simon Soon, Yesomi Umolu et Natalia Zuluaga - et en accueille la der­nière jour­née.

    Pour en savoir plus sur le pro­gramme d’événements publics :
    www.kadist.org / http://col­lec­ting-mat­ters.tumblr.com

    Kapwani Kiwanga sou­haite remer­cier le Jeu de Paume, Marta Ponsa et Nataša Petrešin-Bachelez.


    Dimanche 5 juillet / 13h-19h
    HOSPITALITÉS 2015

    Le MAC VAL, Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che et la gale­rie Ygrec, Ensapc pro­po­sent un par­cours à tra­vers les expo­si­tions Chercher le garçon, Le jour d’après et State of the Road, tirant le fil de récits sub­jec­tifs comme pos­si­ble résis­tance face aux puis­san­ces domi­nan­tes nor­ma­ti­ves que sont le modèle de l’Etat-nation, le mythe amé­ri­cain, le patriar­cat ou encore l’héroïsme moder­niste. Une action pro­po­sée par Soufiane Ababri, Tentatives invé­ri­fia­bles de ren­trer dans l’his­toire / Les Têtes de Nègre, se déroule entre le MAC VAL et Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che, nour­rie de sa pré­sence dans les deux expo­si­tions. A Ygrec, Nelson Bourrec Carter et Camille Ayme repren­dront sous une forme per­for­ma­tive les points d’ancrage de leur expo­si­tion.

    Des inter­ven­tions de Barbara Manzetti (avec Tanguy Nédélec) et Philippe Artières, invi­tés d’Hospitalités, ponc­tue­ront l’après-midi.

    Dans le cadre de la mani­fes­ta­tion Hospitalités du réseau TRAM. Tarif : 7 euros par pers. (4 euros tarif réduit : étudiants, deman­deurs d’emploi). Informations : 01 53 34 64 43 ou taxi­tram@­tram-idf.fr - www.tram-idf.fr


    Vendredi 10 juillet / 14h-15h30
    Histoires de pho­to­gra­phies contes­ta­tai­res/contes­tées

    Hors-les-Murs : La Sorbonne

    Histoires de pho­to­gra­phies contes­ta­tai­res/contes­tées est un panel orga­nisé par Marian Nur Goni et Erika Nimis, deux cher­cheu­ses asso­ciées à l’expo­si­tion Le jour d’après, dans le cadre de l’ECAS (Conférence Européenne des Etudes Africaines). Y par­ti­ci­pe­ront notam­ment les his­to­riens Helihanta Rajaonarison et Jürg Schneider, autres contri­bu­teurs de l’expo­si­tion.

    Dans le sillage de nom­breux tra­vaux (Christraud Geary, 2002 et Estelle Sohier, 2012) ana­ly­sant la vie sociale et poli­ti­que des images pho­to­gra­phi­ques pro­dui­tes sur le conti­nent afri­cain depuis la deuxième moitié du 19e siècle pour éclairer, avec des outils renou­ve­lés, les enjeux des époques qui les ont vu naître, ce panel vise à mettre en lumière les dif­fé­rents contex­tes dans les­quels ces images, leurs usages et les cir­cu­la­tions de leurs sup­ports, ont pu, à un moment donné, contes­ter les dis­cours domi­nants de leur temps. Plus d’infos ici.

    Voir la liste détaillée des inter­ve­nants ici.


    Samedi 11 juillet / 16h
    FINISSAGE et PERFORMANCE d’ANNE HISTORICAL

    Competitors Leave at Dawn : the race from Johannesburg
    Une lec­ture-per­for­mance d’Anne Historical (Bettina Malcomess)

    Cette per­for­mance s’incrit dans le projet The Memories of Others : une série d’appa­ri­tions tra­vaillant la voix, le geste et l’image en mou­ve­ment. L’oeuvre prend pour point de départ des images de films d’actua­li­tés de la ‘Great African Air Race’ qui a rallié Johannesburg depuis le Royaume-Uni. Un seul avion arriva et, avec trois acci­dents mor­tels, la course fut un échec. La nar­ra­trice de la per­for­mance est un per­son­nage affligé de la capa­cité de se remé­mo­rer les sou­ve­nirs des autres. Nous ne sommes pas si loin du méca­nisme d’un film : le récep­ta­cle de sou­ve­nirs pas encore expé­ri­men­tés. A tra­vers ce récit d’un voyage qui n’a pas été vécu direc­te­ment, l’oeuvre pro­pose une réflexion sur l’ima­gi­naire colo­nial d’un conti­nent qui ne serait qu’un ter­ri­toire unique.

    Dans le cadre d’Africa Acts, une semaine de mani­fes­ta­tions cultu­rel­les et artis­ti­ques consa­crée à la per­for­mance en Afrique et dans ses dia­spo­ras, pré­sen­tée du 5 au 12 juillet 2015 par la European Conference of African Studies et orga­ni­sée par l’Institut des mondes afri­cains (IMAF) et le labo­ra­toire Les Afriques dans le monde (LAM) / CNRS, en col­la­bo­ra­tion avec l’agence à paris. Remerciements à Dominique Malaquais.

    A propos de la European Conference on African Studies et d’Africa Acts

    La sixième édition de la European Conference on African Studies (8-10 juillet 2015) a pour thème prin­ci­pal : Mobilisations col­lec­ti­ves en Afrique : contes­ta­tions, résis­tan­ces et révol­tes. Musique, graf­fiti, cinéma, théâ­tre, danse : l’art a marqué, et conti­nue de mar­quer pro­fon­dé­ment, les mobi­li­sa­tions dont il est ques­tion ici. Du Caire au Cap, per­for­mance et poli­ti­que se conju­guent, radi­ca­li­sant moments et mou­ve­ments. En écho à ce rôle clé des arts, pour la pre­mière fois, la European Conference on African Studies accueillera une tren­taine d’ate­liers consa­crés aux cultu­res visuel­les et expres­si­ves.

    Voir le pro­gramme détaillé ici.

    Parallèlement à la European Conference on African Studies,AFRICA ACTS a été conçu à l’atten­tion d’un large public comme un par­cours à tra­vers Paris. AFRICA ACTS offrira une pro­gram­ma­tion ambi­tieuse et nova­trice met­tant en exer­gue la sin­gu­la­rité et l’ori­gi­na­lité du tra­vail d’artis­tes réso­lu­ment hors-format. A tra­vers les œuvres de ces artis­tes se des­si­nent tout à la fois une cri­ti­que sans quar­tier de la vio­lence sociale, économique et poli­ti­que à l’échelle glo­bale et un désir de la trans­cen­der. Individuellement et tout ensem­ble, ils posent sur le monde qui les entoure des regards qui ten­dent à le ré-enchan­ter : le repen­ser, le rêver à l’aune d’ima­gi­nai­res qui met­tent à mal cli­chés et idées reçues.


    ATELIERS


    UNE TENTATIVE INVERIFIABLE DE RENTRER DANS L’HISTOIRE

    Un ate­lier pro­posé par Soufiane Ababri, dans le cadre des Ateliers Denis Diderot de l’uni­ver­sité Paris Diderot

    Comment rentre-t-on dans l’his­toire ? Par quels moyens ? Seul-e, ou en groupe ? Peut-on écrire l’his­toire en emprun­tant des che­mins détour­nés, offi­cieux, invé­ri­fia­bles ? A tra­vers dif­fé­rents outils (entre­tiens, enquê­tes, tra­vail sur les images), l’artiste Soufiane Ababri pro­pose d’inter­ro­ger col­lec­ti­ve­ment la capa­cité de chacun à “ren­trer dans l’his­toire” (y figu­rer, y jouer un rôle, la trans­for­mer). Chaque séance s’appuiera sur une série de maté­riaux (archi­ves télé­vi­suel­les, films, textes, oeu­vres d’art) issus de sour­ces diver­ses. Il ne s’agira pas d’acqué­rir des “tech­ni­ques” (aucune mai­trise préa­la­ble n’est requise, au contraire) mais bien d’ima­gi­ner des maniè­res dont l’art puisse deve­nir un outil de recher­che, un outil poli­ti­que.

    Atelier ouvert à tou-t-e-s sur ins­crip­tion auprès du Service Culture de l’uni­ver­sité Paris Diderot : ser­vice.culture (at) univ-paris-dide­rot.fr / 01 57 27 64 36 / 01 57 27 59 37

    Plus d’infor­ma­tions ici.

    Ces ten­ta­ti­ves invé­ri­fia­bles de ren­trer dans l’Histoire
    Soufiane Ababri

    Si d’aller voir un film et cocher par la suite une étoile sur 4 sur un blog ciné­phile, si mar­cher dans une mani­fes­ta­tion pour la régu­la­ri­sa­tion des sans-papiers, si lire un jour­nal et y décou­per l’arti­cle sur l’atten­tat de Charlie Hebdo, coller ce même arti­cle face à un autre arti­cle annon­çant la mort d’Abdelwahab Meddeb. Si croi­ser Jim jar­mu­sch dans une rue de Tanger et le fixer du regard jusqu’à ce qu’il se retourne, si vision­ner en jan­vier 2015 d’un trait tous les épisodes de toutes les sai­sons de Star Wars ne sont pas des faits his­to­ri­ques, alors c’est une néga­tion totale de ma pré­sence sur terre et de ma durée de vie sur celle-ci.

    Une telle concep­tion de l’Histoire et une telle cons­cience his­to­ri­que nous met­tent face à notre situa­tion d’absence, un corps fai­sant partie du peuple mais pas de son Histoire. Une telle cons­cience remet en cause l’idée d’un indi­vidu agis­sant dans un groupe pour un chan­ge­ment futur. L’expres­sion "ren­trer dans l’Histoire" signi­fie agir et réa­li­ser des actions pour forcer la suite des événements et y trou­ver une place.

    D’un tel "concept" peut émerger des ten­ta­ti­ves que nous four­ni­rons pour nous y ins­crire, pour résis­ter. Tenter de s’ins­crire dans l’Histoire sans passer par les voies offi­ciel­les et la volonté de pou­voir. Cela peut être la révo­lu­tion la plus radi­cale jamais vue. Une révo­lu­tion invi­si­ble et invé­ri­fia­ble.

    L’idée qu’a le pou­voir de l’Histoire est dans son essence même inter­dite à nous, à tous ceux qui ne sont pas le pou­voir. La dis­cré­tion impo­sée au peuple, à ses femmes, à ses immi­gré-e-s, à ses homo­sexuel-l-e-s, à ses pau­vres, est une des défi­ni­tions de l’Histoire.

    "Keep low pro­file". Comment rester dans cette posi­tion effa­cée, du profil bas, tout en fai­sant des ten­ta­ti­ves de ren­trer dans l’Histoire. Comment garder des traces de nos gestes, de nos pen­sées, de nos idées, com­ment para­si­ter l’hégé­mo­nie de l’Histoire offi­cielle. Fournir des éléments à repren­dre par la pos­té­rité, donc évidemment penser à la trans­mis­sion d’un nouvel ensei­gne­ment.

    Ces gestes ne sont pas une science, ce sont des gestes éparses qui ren­sei­gnent sur des prises de posi­tion sans inter­mé­diaire et sans passer par l’aveu ou la confes­sion.

    Il y a l’idée per­ma­nente et obsé­dante de la pos­té­rité oui. Nos contem­po­rains sont endoc­tri­nés mani­pu­lés et c’est donc trop tard pour eux sauf s’ils se met­tent à pra­ti­quer des ten­ta­ti­ves invé­ri­fia­bles de ren­trer dans l’Histoire. Invérifiables puis­que l’Histoire est ce qui vien­dra après notre fin.

    A propos de Soufiane Ababri
    Né en 1985 à Tanger, Soufiane Ababri est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs et de l’Ecole Supérieure des Beaux-arts de Montpellier Agglomération. Son tra­vail a notam­ment été exposé en 2013 à l’Institut Français d’Amsterdam et en 2014 à In Between à Bruxelles. En 2015 il par­ti­cipe à l’expo­si­tion « Chercher le garçon » au MAC/VAL et béné­fi­cie d’une rési­dence à la Cité des Arts à Paris. Il col­la­bore avec la cura­trice Karima Boudou à la pré­pa­ra­tion d’une revue-expo­si­tion qui sera lancée au Cube à Rabat à l’automne 2015.

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    IMAGES EN DEPENDANCES : CIRCULATIONS MEDIATIQUES

    Un ate­lier orga­nisé en col­la­bo­ra­tion avec le master 1 Journalisme, Culture et Communication Scientifiques de l’uni­ver­sité Paris Diderot et Thierry Lefebvre (direc­teur d’études du Master 1).

    du 22 jan­vier au 9 avril

    Avec Sarah Balfagon Viel, Anne-Sophie Boutaud, Sarah-Louis Filleux , Barbara Gineau Delyon, Numa Journiac, Laurène Levy, Alice Mounissamy, Léo Tessier , Cécile Thibert, Benjamin Vignard, Océane Vincent.

    Prenant pour point de départ les pho­to­gra­phies d’Independence Day 1934-1975, cet ate­lier pro­pose d’obser­ver l’iti­né­raire des images et des récits qui leur sont asso­ciés, en col­la­bo­ra­tion avec Maryam Jafri, Virginie Bobin, Sarah Frioux-Salgas (Responsable des archi­ves et de la docu­men­ta­tion des col­lec­tions à la média­thè­que du musée du quai Branly), Dominique Malaquais (Chargée de recher­che au Centre d’études des Mondes Africains, CNRS) et Cédric Vincent (Docteur en anthro­po­lo­gie et post­doc­to­rant au centre d’Anthropologie de l’écriture (EHESS). Leurs recher­ches don­nent lieu à la pré­sen­ta­tion de maté­riaux dans l’expo­si­tion, à la rédac­tion d’un blog et à des visi­tes.

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    Timbre représentant le festival Festac au Nigeria, (c) Dominique Malaquais et Cédric Vincent.

    Voir le jour­nal de bord de l’ate­lier.


    ECRIRE L’EVENEMENT

    Un ate­lier d’écriture orga­nisé en col­la­bo­ra­tion avec Julie Ramage, dans le cadre de l’UFR LAC de l’uni­ver­sité Paris Diderot.

    du 29 jan­vier au 9 mai

    Pour trans­for­mer un fait en événement, il faut inter­ven­tion de l’écriture, qu’elle soit visuelle ou tex­tuelle ; c’est dans les moda­li­tés de cette nar­ra­tion que l’événement se défi­nit. Ecrire l’ordi­naire, écrire l’extra­or­di­naire relè­vent du même pro­ces­sus de trans­for­ma­tion média­ti­que. Etude d’artis­tes contem­po­rains uti­li­sant les mediums de la pho­to­gra­phie, de la vidéo, de l’ins­tal­la­tion/per­for­mance et de la lit­té­ra­ture pour écrire le fait divers, le quo­ti­dien, ou les événements natio­naux. Un jour­nal sera dif­fusé à Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che et sur le campus de l’uni­ver­sité Paris Diderot à l’issue des ate­liers.


    LE HORS-CHAMP DES IMAGES : EGALITE / HYBRIDITE / AMBIVALENCE

    Un ate­lier orga­nisé en par­te­na­riat avec l’Ecole Superieure d’Art et de Design de Toulon Provence.

    du 20 au 24 avril. Evénement public samedi 25 avril

    Avec Anaïs Dormoy, Jean-Loup Faurat, Géraldine Martin, Edouard Monnet, Julie Origné, Axelle Rossini, Ian Simms et Mabel Tapia.

    Réticent à oppo­ser cer­tai­nes thèses fon­da­tri­ces du moder­nisme aux outils théo­ri­ques déve­lop­pés autour des cultu­ral stu­dies, qu’ils consi­dé­rent tout aussi opé­ra­toi­res, le groupe de recher­che égalité / hybri­dité / ambi­va­lence, initié à l’Ecole supé­rieure d’art et de design de Toulon-Provence, s’atta­che à tracer les généa­lo­gies, les dépla­ce­ments, les migra­tions, les liens théo­ri­ques et les oeu­vres entre ce que l’on peut appe­ler, d’un coté, un prin­cipe d’égalité comme prin­cipe éthique, poli­ti­que et esthé­ti­que, et les notions telles que hybri­dité, ambi­va­lence et décen­trage de l’autre. Le groupe se ras­sem­blera une semaine durant au sein de l’expo­si­tion Le jour d’après pour s’inté­res­ser plus par­ti­cu­liè­re­ment à la ques­tion du hors-champ en lien avec le tra­vail de Maryam Jafri et leur propre recher­che.

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