fr / en

  • Calendrier
  • En cours
  • À venir
  • Publics
  • À propos
  • Publications
  • Informations pratiques
  • Archives Bétonsalon
  • Villa Vassilieff
  • Newsletter
  • Rechercher
  • Colophon
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Eric Baudelaire, The Secession Sessions
  • Evénements : Les Sessions du samedi
  • Images
  • BS n°16
  • Les Sessions du samedi

    Le samedi à 15h

    Une série d’invi­ta­tions lan­cées à des par­ti­ci­pants issus de dif­fé­rents domai­nes qui donne lieu à un pro­gramme de ren­contres heb­do­ma­dai­res les same­dis après-midi pour élargir la réflexion menée dans les « Secession Sessions » au-delà de la ques­tion de l’Abkhazie.

    Moyens tech­ni­ques : Khiasma www.khiasma.net
    Retrouvez l’inté­gra­lité des Saturday Sessions sur la radio web R22-Grand Paris (www.r22.fr)

    Session 1
    18 jan­vier 2014

    Improbable Abkhazie*
    Une conver­sa­tion entre Maxim Gvinjia & Leon Colm

    Max et Leon se sont ren­contrés en 2000. Max tra­vaillait au Ministère des Affaires étrangères d’une Abkhazie auto-pro­cla­mée, alors que Leon ensei­gnait à l’Université de Londres sur des ques­tions de sécu­rité et de sépa­ra­tisme. Ils pas­sè­rent l’été ensem­ble, se pro­me­nant à tra­vers l’Abkhazie, par­lant de l’indé­pen­dance, nageant beau­coup, et devin­rent amis. Quelques années plus tard, ils se retrou­vè­rent assis de part et d’autre d’une table de négo­cia­tion à Genève. Maxim avait grimpé les échelons du Ministère des Affaires étrangères, tandis que Leon tra­vaillait pour plu­sieurs orga­ni­sa­tions inter­na­tio­na­les à la réso­lu­tion du conflit entre l’Abkhazie et la Géorgie. Max devint fina­le­ment Ministre des Affaires étrangères, et Leon conseiller en chef pour une orga­ni­sa­tion inter­na­tio­nale tra­vaillant sur la ges­tion des conflits dans l’ex-Union sovié­ti­que. Pour les « Sessions du Samedi », une dis­cus­sion entre Max et Leon revi­si­tera l’Histoire – l’effon­dre­ment de l’URSS, la montée des États sépa­ra­tis­tes – et une his­toire, celle de deux hommes, de deux amis. Une petite his­toire dans la grande Histoire. Aujourd’hui, ni Max ni Leon ne tra­vaillent offi­ciel­le­ment pour ou sur l’Abkhazie. Que reste-t-il après tant d’années de repré­sen­ta­tion et d’admi­nis­tra­tion ?

    Maxim Gvinjia est ancien Ministre des Affaires étrangères d’Abkhazie. Avant d’être nommé par le gou­ver­ne­ment de Sergueï Bagapsh, le 26 février 2010, Maxim Gvinjia était Ministre adjoint aux Affaires étrangères depuis 2004. Maxim Gvinjia est né le 13 Mars 1976 à Sukhumi, en URSS. En 1998, il est sorti diplômé de lan­gues étrangères de l’Institut d’État de Gorlovsky en Ukraine.

    Leon Colm
    Docteur de l’Université d’Oxford, il a voyagé et écrit à propos des États sépa­ra­tis­tes issus de l’éclatement de l’ancienne Union Soviétique, tant comme spé­cia­liste que comme négo­cia­teur pour plu­sieurs orga­ni­sa­tions inter­na­tio­na­les. Il a ensei­gné à l’Université d’Oxford et au King’s College de Londres, et a été cher­cheur au St Antony’s College et à l’Institut Royal des Affaires Internationales. Auteur de nom­breux livres en anglais sur la sécu­rité euro­péenne et les conflits, il est également l’auteur d’un essai en fran­çais, Improbable Abkhazie (Éditions Autrement, 2009).

    *cet événement sera en anglais

    Session 2
    25 jan­vier 2014

    Ruse de l’iden­tité et fic­tions dan­ge­reu­ses
    Un chan­tier animé par la revue Vacarme

    Nul n’est cer­tain de savoir ce que signi­fie « iden­tité », mais il est cer­tain que toutes les mino­ri­tés ont besoin de se fic­tion­ner des iden­ti­tés. Fictionner, c’est à la fois vendre la mèche et se dis­si­mu­ler, résis­ter à l’ordre domi­nant et accep­ter son jeu mais en y jouant autre­ment. Pourtant lors­que la ruse de l’iden­tité devient projet natio­nal et désir d’État, elle risque sans cesse de som­brer dans des reter­ri­to­ria­li­sa­tions vio­len­tes ou tris­tes. Profitant de l’invi­ta­tion des « Secession Sessions », Vacarme pro­pose de tenir avec le public un Comité de rédac­tion fictif à toute fin de réflé­chir un moment à l’arti­cu­la­tion pos­si­ble entre les dif­fé­ren­tes lignes qui la préoc­cu­pent : les fic­tions, les poli­ti­ques d’émancipation, le rap­port à l’État, et la montée des fas­cis­mes euro­péens.

    Vacarme est une revue tri­mes­trielle publiée sur papier et pro­lon­gée en ligne, qui mène depuis 1997 une réflexion à la croi­sée de l’enga­ge­ment poli­ti­que, de la créa­tion artis­ti­que et de la recher­che.

    Une volonté de décloi­son­ner les savoirs

    Vacarme est née de la ren­contre d’indi­vi­dus enga­gés dans dif­fé­rents mou­ve­ments sociaux – notam­ment la lutte contre le sida et la défense des sans-papiers – et de leur désir de confron­ter ce qu’ils appre­naient du monde depuis leur expé­rience poli­ti­que au savoir qu’ils for­geaient dans leurs tra­vaux res­pec­tifs de cher­cheurs, d’ensei­gnants, d’écrivains, de thé­ra­peu­tes ou d’artis­tes. Ils ont voulu que Vacarme soit un lieu d’échanges entre réseaux mili­tants, intel­lec­tuels et artis­ti­ques, un espace qui échappe aux sépa­ra­tions tra­di­tion­nel­les entre la pra­ti­que et le savoir, la poli­ti­que et l’art, l’urgence d’agir et la néces­sité de penser.

    Session 3
    1er février 2014

    Désir d’État*
    Un sémi­naire de Nataša Petrešin-Bachelez & Elena Sorokina

    En droit inter­na­tio­nal, les rai­sons pour les­quel­les des enti­tés non-auto­no­mes aspi­rent à l’indé­pen­dance sont énumérées comme suit : la notion de sou­ve­rai­neté et le désir d’indé­pen­dance et d’auto-déter­mi­na­tion sont les aspi­ra­tions qui vien­nent en pre­mier ; l’oppor­tu­nité de rejoin­dre des orga­ni­sa­tions inter­na­tio­na­les ouver­tes uni­que­ment aux États indé­pen­dants, la pers­pec­tive d’être impli­qué dans les Affaires étrangères et le droit d’uti­li­ser la force en cas de légi­time défense sont tout aussi impor­tants. Mais qu’est-ce qui ali­mente ces désirs, quels affects sont en jeu, com­ment sont-ils sus­ci­tés et expri­més ? Produite col­lec­ti­ve­ment, la lutte pour la reconnais­sance et la sou­ve­rai­neté est un type par­ti­cu­lier d’affect, qui heurte géné­ra­le­ment les stric­tes lois et règle­ments inter­na­tio­naux. Les inter­ve­nants invi­tés pré­sen­te­ront leurs réflexions et pers­pec­ti­ves sur un ensem­ble de sujets, allant de l’expres­sion visuelle à la (re-)cons­truc­tion fic­tion­nelle, en pas­sant par des études de cas de dif­fé­rents endroits du monde. À la fin du sémi­naire, le clip de Björk Declare Independance sera pro­jeté et ana­lysé.

    Nataša Petrešin-Bachelez est cura­trice et cri­ti­que basée à Paris et Ljubljana. Elle co-dirige à l’EHESS de Paris un sémi­naire sur les pra­ti­ques artis­ti­ques contem­po­rai­nes avec Patricia Falguières et Élisabeth Lebovici. Elle a été co-direc­trice des Laboratoires d’Aubervilliers de 2010 à 2012. Depuis 2011, elle est rédac­trice en chef de Manifesta Journal. Around Curatorial Practices. En 2014, elle est com­mis­saire invi­tée pour la pro­gram­ma­tion Satellite du Jeu de Paume, Paris.

    Elena Sorokina est une cura­trice et his­to­rienne de l’art russe, vivant à Paris et diplô­mée du Whitney Museum of American Art FAI à New York. Elle a récem­ment co-orga­nisé « espa­ces d’excep­tion » un projet spé­cial pour la Biennale de Moscou et le col­lo­que « Qu’est-ce qu’une expo­si­tion post­co­lo­niale ? », un projet de col­la­bo­ra­tion de SMBA / Stedelijk Museum d’Amsterdam et le Stedelijk Museum. Elle a publié dans de nom­breux cata­lo­gues, et a écrit pour les revues Artforum, Flash Art, Cabinett Magazine, Manifesta Journal, Moscou Art Magazine, et d’autres publi­ca­tions.

    Biographie des inter­ve­nants :

    Keti Chukhrov est pro­fes­seure asso­ciée au dépar­te­ment « Art Theory et Cultural stu­dies » à l’uni­ver­sité d’Etat Russe de Sciences Humaines à Moscou. Elle est l’auteure de nom­breux textes sur la théo­rie de l’art, la culture, la poli­ti­que et la phi­lo­so­phie, publiés dans des pério­di­ques, parmi les­quels Afterall, Artforum, Brumaria, docu­menta maga­zine, eflux Journal, New Litterary Review et Springerin. Ses livres incluent « To Be – To Perform. Theatre » in Philosophical Criticism of Art (2011) ; Pound & £ (1999), et deux volu­mes de poésie dra­ma­ti­que : Just Humans (2010) et War of Quantities (2004). Ses per­for­man­ces les plus récen­tes incluent Communion and Elpida et Les Grecques, toutes deux datées de 2010. Récemment, elle a repré­senté son opéra dra­ma­ti­que Afgan Kuzmiki à la qua­trième Biennale de Moscou (2011), à la pre­mière Biennale de Kiev (2012), à la Wiener Festworen à Vienne (2013), et à la Biennale de Bergen (2013). Keti Chukhrov vit et tra­vaille à Moscou.

    Dean Inkster ensei­gne l’his­toire et la théo­rie de l’art à l’Ecole supé­rieure d’art et design Grenoble - Valence. Au cours des trois der­niè­res années, il a été co-com­mis­saire des expo­si­tions "Cornelius Cardew et la liberté de l’écoute" autour du com­po­si­teur anglais Cornelius Cardew et "Anarchism Without Adjectives : On the Work of Christopher D’Arcangelo (1955-1978)" à propos de l’artiste nord amé­ri­cain Christopher D’Arcangelo, qui ont été pré­sen­tées en Europe et en Amérique du Nord, et pour la pre­mière fois en France au CAC Brétigny.

    Caecilia Tripp engage des formes par­ti­ci­pa­ti­ves de liberté, de déso­béis­sance civile au car­re­four de la glo­ba­li­sa­tion, à tra­vers le film, la per­for­mance, la pho­to­gra­phie et l’ima­gi­naire social. Elle a exposé dans des ins­ti­tu­tions inter­na­tio­na­les parmi les­quel­les : PS1/MOMA (New York / USA), au Musée d’Art Moderne (Paris / France), De Appel (Amsterdam / Pays-Bas), Roomade (Bruxelles / Belgique), Center Of Contemporary Arts (New Orleans / USA), à la 7ème Biennale de Gwangju (2008, Gwangju / South Korea), Clark House Initiative (Bombay, Inde). The Making of Americans (2004) a obtenu le prix du meilleur film expé­ri­men­tal au Cinema Paradise, Hawai / USA et a été pré­senté à la Mostra 61 de Venise. Elle fait partie d’Afrikadaa Magazine.

    *cet événement sera en anglais

    Session 4
    8 février 2014

    Les petits papiers de l’État
    Une confé­rence de Fabien Jobard

    L’État, dit-on, est le mono­pole de la vio­lence. L’État, ce serait d’abord l’armée, la police, la prison. Mais à bien y regar­der, l’État est sur­tout un édifice de papiers. Il tire sa légi­ti­mité d’une Constitution écrite, non plus d’un droit cou­tu­mier ou divin. Ce docu­ment, et les Sceaux qui l’attes­tent, sont pré­ci­sé­ment gardés par le même minis­tère que celui qui gère les peines et les pri­sons. L’État et ses agents dis­po­sent d’une auto­rité, d’une puis­sance qui est avant tout de papier.

    À partir d’une recher­che que nous avons menée à Paris sur les contrô­les d’iden­tité, cet acte si par­ti­cu­lier qui voit des agents dépo­si­tai­res de l’auto­rité publi­que rele­ver l’iden­tité des indi­vi­dus à partir de leurs papiers, nous vous pro­po­sons d’éclairer la for­ma­tion de l’État saisie dans l’his­toire et la consis­tance des papiers qui font le lien entre les indi­vi­dus et la puis­sance publi­que. Avoir des papiers. Avoir ses papiers. Perdre ses papiers. Les pré­sen­ter. Est-ce bien ainsi que l’on fait État ?

    Fabien Jobard est direc­teur de recher­ches au CNRS. Il tra­vaille sur la socio­lo­gie de la police, de la jus­tice pénale et des vio­lence col­lec­ti­ves. En 2009, avec René Lévy et John Lamberth, il a réa­lisé l’enquête sur les contrô­les d’iden­tité qui a ouvert un espace inédit de dis­cus­sion autour du contrôle pré­ven­tif d’iden­tité et des éventuels récé­pis­sés issus de ces contrô­les. Il a récem­ment pro­duit, dans la revue Critique, une recen­sion cri­ti­que, jus­te­ment, des cours de Pierre Bourdieu, Sur l’État et par­ti­cipe au projet de P. Le Galès et Demond King, Restructuring European States (CNRS / U. Oxford).

    Session 5
    15 février 2014

    The Bergen Sessions*
    Une retrans­mis­sion en direct depuis Bergen Kunsthall

    *cet événement sera en anglais

    http://www.ustream.tv/chan­nel/plat­form-bergen-kuns­thall

    http://www.kuns­thall.no/

    Session 6
    22 février 2014

    The Secession Sessions est WithOut Wall
    Une inter­ven­tion du col­lec­tif WithOut Wall (Géorgie)

    La créa­tion d’un État sou­ve­rain est-il encore le seul moyen aujourd’hui de per­met­tre à un peuple son émancipation et son auto­no­mie ? De pro­té­ger et nour­rir ses spé­ci­fi­ci­tés cultu­rel­les et ses tra­di­tions ? Comment défi­nir une forme cultu­relle spé­ci­fi­que, et de sur­croît, dans l’une des régions les plus riches eth­ni­que­ment, telle que le Caucase ?

    « The Secession Sessions » accueillent une autre ins­ti­tu­tion tout aussi concrète qu’imma­té­rielle de la région du Caucase à Bétonsalon : le WithOut Wall, basé à Tbilissi. Ce grou­pe­ment ouvert et sans struc­ture réelle, qui squatte un ter­rain dans la ban­lieue de la capi­tale géor­gienne, déve­loppe des acti­vi­tés artis­ti­ques alter­na­ti­ves, à l’écart de l’idée de célé­bra­tion d’une iden­tité cultu­relle et des poli­ti­ques artis­ti­ques sou­te­nues par l’État Géorgien.

    Fondé en 2011 par l’artiste Gela Patashuri, le projet WithOut Wall regroupe les artis­tes Giorgi Kobiashvili, Eduard Oganov, Mari Tipukhian, Sergo Zhornitski, Tamar Mdivani. WithOut Wall est un projet sans struc­ture et sans toit dont les acti­vi­tés ont prin­ci­pa­le­ment lieu sur un ter­rain acquis en 2006 par le com­mis­saire d’expo­si­tion Daniel Baumann pour y cons­truire le Tbilisi Center for Contemporary Art (TCCA). Face aux man­ques d’oppor­tu­ni­tés offer­tes aux jeunes artis­tes à Tbilissi, WithOut Wall s’est cons­ti­tué afin d’offrir un espace ouvert de recher­che, de pro­duc­tion, de déve­lop­pe­ment de pro­ces­sus créa­tifs expé­ri­men­taux et de dis­cus­sions. Quand il n’y a pas d’autre alter­na­tive, vous faites juste ce que vous voulez.

    Cette ses­sion a été orga­ni­sée sous la forme d’un work­shop avec des étudiants de l’EESA Bretagne, en col­la­bo­ra­tion avec le pro­gramme de recher­che « Géographies varia­bles » diri­gée par Julie Morel. Ce pro­gramme est sou­tenu par le Conseil scien­ti­fi­que de la recher­che en art (MC).

    Session 7
    1er mars 2014

    Une Sécession épistolaire
    Morad Montazami & Eric Baudelaire

    Paris, le 30 novem­bre 2013

    Cher Eric,

    Voilà à quoi me fait penser ton film. Dans le monde de la mémoire vive et du télé­char­ge­ment, ce n’est pas l’écriture qui est passée de mode. Sans doute n’a-t-on jamais autant écrit, en tant que civi­li­sa­tion du réseau, certes, mais sur­tout hyper-bureau­cra­ti­sée. Peut-être avons-nous même inté­gré sans le savoir des réflexes d’écriture dignes des struc­tu­res étatiques les plus mono­po­lis­ti­ques voire auto­ri­tai­res (de l’impé­ra­tif de visi­bi­lité à la sur­veillance géné­ra­li­sée). Dès lors, il est édifiant à mon sens que tu remet­tes en jeu les gestes tra­di­tion­nel­le­ment liés à l’échange épistolaire, notam­ment pour inter­ro­ger nos concep­tions de l’État. L’attente, la des­ti­na­tion et en défi­ni­tive le corps-trace de l’écriture (ou de la voix) recè­lent une puis­sance archaï­que qui déjoue le fan­tasme d’ubi­quité contrô­lant nos modes de com­mu­ni­ca­tion actuels. Les ques­tions néo-exis­ten­tiel­les incar­nées par l’être de l’écrivain – sommes-nous bien là où nous écrivons, là où nous nous des­ti­nons, ou ni l’un ni l’autre, dans la trace même que nous lais­sons à déchif­frer par le futur lec­teur ? – nous don­nent à penser les formes de com­mu­nion ou d’union à venir. Le pen­dule de la com­mu­ni­ca­tion semble s’inver­ser et la bureau­cra­ti­sa­tion de nos vies n’est plus une fata­lité. Crois-tu que nous puis­sions en dis­cu­ter ?

    Amicalement,
    Morad

    Morad Montazami est his­to­rien de l’art moderne et contem­po­rain. Il a publié des arti­cles sur de nom­breux artis­tes dont Eric Baudelaire. Il est par ailleurs rédac­teur en chef de la revue Zamân (Textes, images & docu­ments).

    Session 8
    8 mars 2014

    Réinventer l’État ?
    Une conver­sa­tion entre Alain Badiou & Pierre Zaoui

    ATTENTION Suite à un chan­ge­ment de der­nière minute, Alain Badiou ne pourra pas être pré­sent demain à Bétonsalon. Nous vous prions de nous en excu­ser.

    Autour des thèmes d’Alain Badiou, Pierre Zaoui ouvrira un débat avec le public sur la ques­tion de la réin­ven­tion de l’État et des nou­veaux col­lec­tifs.

    La dis­cus­sion Réinventer l’État ? entre Alain Badiou et Pierre Zaoui est repor­tée. Nous ne man­que­rons pas de vous tenir informé très pro­chai­ne­ment.

    Nous vous remer­cions pour votre com­pré­hen­sion et vous atten­dons nom­breux demain pour le der­nier jour de l’expo­si­tion et la der­nière ses­sion du samedi.

    Pierre Zaoui ensei­gne la phi­lo­so­phie à l’Université Paris Diderot – Paris 7, Il est notam­ment l’auteur de Spinoza, la déci­sion de soi (Bayard, 2008) et de La Traversée des catas­tro­phes (Seuil, 2010). Il a récem­ment col­la­boré au Dictionnaire poli­ti­que à l’usage des gou­ver­nés (sous la direc­tion de Fabienne Brugère et Guillaume le Blanc, Bayard, 2012). Dernier ouvrage paru : L’Abstraction maté­rielle. L’argent au-delà de l’économie (avec Laurence Duchêne, La Découverte, 2012).

    Pour aller plus loin

    Dans le cadre de "The Secession Sessions", cours de phi­lo­so­phie poli­ti­que par Seloua Luste Boulbina, ouverts au public

    Vendredi 31 Janvier / 16h-18h L’État entre ima­gi­naire(s) et réa­lité(s) - L’État à la carte

    Vendredi 7 février / 14h-16h L’État entre ima­gi­naire(s) et réa­lité(s) - Le fan­tôme de l’État

    Seloua Luste Boulbina ensei­gne en CPGE. Elle est direc­trice du pro­gramme au Collège International de phi­lo­so­phie et cher­cheuse asso­ciée (HDR) au LCSP, Université Paris Diderot - Paris 7. Elle s’inté­resse prin­ci­pa­le­ment aux ques­tions colo­nia­les et post­co­lo­nia­les. Elle a notam­ment publié le Singe de Kafka et autre propos sur les colo­nies (Sens Public, 2008) et les Arabes peu­vent-ils parler ? (BlackJack, 2011). Elle a dirigé Réflexions sur la post­co­lo­nie (Rue Descartes, 2007), Un monde en noir et blanc (Sens Public, 2009), Monde arabe : Rêves, révol­tes, révo­lu­tion (Lignes, 2011), Décoloniser les savoirs (Mouvement, 2012) et la Migration des idées (Rue Descartes, 2013).

    Partager

    Archives Bétonsalon