fr / en

  • Calendrier
  • En cours
  • À venir
  • Publics
  • À propos
  • Publications
  • Presse
  • Informations pratiques
  • Archives Bétonsalon
  • Villa Vassilieff
  • Newsletter
  • Rechercher
  • Colophon
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Quelque chose de plus qu’une succession de notes
  • Evénements
  • Images
  • BS n°15
  • Evénements

    Mardi 21 mai 2013, 20h
    Andrew Norman Wilson, "Materials and What We Can Do", 2012
    Conférence-per­for­mance

    Le tra­vail d’Andrew Norman Wilson explore la maté­ria­lité des médias, leurs pro­ces­sus, leurs tech­ni­ques et la main-d’oeuvre qui les com­po­sent. L’artiste a tra­vaillé un an au sein du siège social cali­for­nien de Google et s’est par­ti­cu­liè­re­ment inté­ressé aux quo­ti­diens des sala­riés du dépar­te­ment "ScanOps" char­gés de numé­ri­ser les livres pour leur mise en ligne. Pour la série de pho­to­gra­phies "ScanOps" (2012), Andrew Norman Wilson a col­lecté au fil des années des ano­ma­lies trou­vées sur Google Books : des images dis­tor­dues, mal scan­nées, des mains ou des doigts des sala­riés qui res­tent visi­bles, etc. La pré­sence humaine de ces tra­vailleurs ano­ny­mes raconte les roua­ges tech­ni­ques ainsi que le sys­tème social de la machi­ne­rie inter­na­tio­nale de l’entre­prise.
    L’artiste ne retou­che pas et ne modi­fie pas le format des images. Toutefois pour leur enca­dre­ment, il met en place plu­sieurs étapes de pro­duc­tion : envoi à des enca­dreurs, fabri­ca­tion d’une pein­ture sur-mesure dans un maga­sin de bri­co­lage et pul­vé­ri­sa­tion de celle-ci sur les cadres par un car­ros­sier. Les scans et pho­to­gra­phies « ratées » devien­nent ainsi des « images-sculp­tu­res ». La per­for­mance "Materials and What We Can Do" (2012) pour­suit ce projet par une pré­sen­ta­tion explo­rant le tra­vail, le capi­tal et le statut des images : du pas­sage d’un medium à un autre à la re-maté­ria­li­sa­tion du vir­tuel. (M.Be.)

    Andrew Norman Wilson vit et tra­vaille à New York. En 2011, il a reçu des bour­ses de la Dedalus Foundation et de Edward Ryerson. Son tra­vail a été pré­senté au Images Festival de Toronto, au San Francisco International Film Festival, au Museum of Contemporary Art de Chicago, au De Young Museum à San Francisco, à la trans­me­diale de Berlin, au Eastern Bloc Center à Montreal, à Yaffo 23 à Jerusalem, au School of the Art Institute of Chicago, à Parsons, à UCLA, au Reed College et à la Tensta Kunsthall en Suède.


    Samedi 29 juin 2013, 11h
    Visite et Performance

    Visite de l’expo­si­tion par Mélanie Bouteloup, com­mis­saire de l’expo­si­tion et direc­trice de Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che

    Performance de Violaine Lochu

    Comment retient-on une forme orale ? Quelles défor­ma­tions s’opè­rent lors de la trans­mis­sion d’un récit qui n’a pas été conçu dans l’écriture ? L’artiste et chan­teuse Violaine Lochu pro­pose deux actua­li­sa­tions de la ques­tion : une vidéo et une per­for­mance. Chinese whis­pers prend pour point de départ le jeu popu­laire du télé­phone arabe ; une comp­tine fran­çaise est racontée d’une per­sonne à une autre par des non fran­co­pho­nes, et des erreurs d’arti­cu­la­tion et de pro­non­cia­tion se glis­sent, pro­vo­quant une érosion du sens. Dans la vidéo l’artiste a ras­sem­blé les maté­riaux de ces récits et répète telle une ritour­nelle la comp­tine ainsi trans­for­mée. La per­for­mance Fabula pour­suit le même ques­tion­ne­ment en révé­lant l’oubli et la fixa­tion comme deux autres aspects de l’alté­ra­tion d’une culture orale. Violaine Lochu reprend le conte du Petit Chaperon rouge, de tra­di­tion ver­bale, qui fut trans­crit par de nom­breux auteurs comme les frères Grimm et Charles Perrault. Par un jeu d’into­na­tions, de silen­ces et de remé­mo­ra­tion, l’artiste révèle les aspé­ri­tés, les fis­su­res et les zones d’ombres qui for­ment l’iden­tité fluc­tuante de tout récit oral, perdue à l’écrit. Elle met en œuvre une dyna­mi­que com­plexe de glis­se­ments, dis­pa­ra­tions et réap­pa­ri­tions qui est propre au conte popu­laire. Avec poésie, Violaine Lochu actua­lise et redou­ble les acci­dents inhé­rents à toute forme de trans­mis­sion orale : oublis, défor­ma­tions et sur­gis­se­ments cons­ti­tuent les aléas d’une pensée tout à la fois vivante, contin­gente et par­ta­gée. (F.K)


    Dans le cadre du projet « Les Narrateurs » pour l’édition 2013 d’Hospitalités 2013 / tram
    Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che, CAC Brétigny, YGREC ENSAPC, la maison rouge

    Partager

    Archives Bétonsalon