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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Une légende en cache une autre
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    Mardi 15 novem­bre, 18h-21h
    Vernissage de l’expo­si­tion "Une légende en cache une autre"
    Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che


    Mercredi 16 novem­bre, 18h30-21h30
    Soirée "Hantologie des Colonies à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris
    Rencontre animée par Laetitia Kugler, en pré­sence de Patrizio di Massimo, Brigitta Kuster et Uriel Orlow.
    En exten­sion de l’expo­si­tion My Last Life de l’artiste belge Vincent Meessen à l’Espace Khiasma (30 sep­tem­bre – 12 novem­bre 2011), l’asso­cia­tion Normal pro­pose un choix de films autour de la résur­gence du fan­tôme colo­nial sur la scène artis­ti­que actuelle. Coordonné et pro­duit par Khiasma, « Hantologie des colo­nies » se déploie dans une dou­zaine de cen­tres d’art, lieux inter­mé­diai­res et ciné­mas à Paris et en ban­lieue pari­sienne.

    Programme :
    Patrizio di Massimo, Oae, 13 min, v.o. sous-titrée en fran­çais, 2009
    Brigitta Kuster & Moise Merlin Mabouna, 2006-1892 = 114 ans, 7 min, v.o. sous-titrée en fran­çais, 2006
    Brigitta Kuster & Moise Merlin Mabouna, À tra­vers l’enco­che d’un voyage dans la biblio­thè­que colo­niale. Notes pit­to­res­ques, 25 min, v.o. sous-titrée en fran­çais, 2009
    Uriel Orlow, The Visitor, 16 min, v.o. sous-titrée en fran­çais, 2007
    Penny Siopis, Obscure White Messenger, 14 min, v.o. sous-titrée en fran­çais, 2010


    Jeudi 17 novem­bre, 19h
    Conférence momie : une ren­contre avec le groupe Artefakte//anti-hum­boldt au Musée du Quai Branly
    Conférence dans le cadre du sémi­naire "Sous le ciel libre de l’his­toire".
    Au tra­vers d’un film-exposé, Artefakte//anti-hum­boldt pro­pose une nar­ra­tive dont l’objet cen­tral est la figure de la momie dans le cinéma. La momie opère sur le lieu mul­ti­ple d’une coïn­ci­dence his­to­ri­que, celle de la ren­contre des débuts du cinéma avec le projet impé­rial euro­péen et les dis­ci­pli­nes de l’archéo­lo­gie et de la psy­cha­na­lyse. En tant que "chro­no­tope" fil­mi­que, la momie traite de la limi­na­lité du concept de l’"arte­fact". Corps sans vie que le colo­nia­lisme et l’égyptomanie se sont appro­priés et ont décontex­tua­lisé, la momie ouvre un champ aussi bien d’attrac­tion que de conflit entre sujet (humain) et objet (inhu­main), mort et vie, nature et culture, réel et repré­sen­ta­tion. Avec la décou­verte his­to­ri­que de la sépul­ture de Toutânkhamon en 1922, le sinis­tre avec la malé­dic­tion de la momie se sub­sti­tue au mys­té­rieux, au fan­tas­ti­que et à l‘étrange de la momie des pre­miers films. Dans le musée ou sur son chemin, la momie devient dis­pa­rate et dan­ge­reu­se­ment des­truc­tive : elle incarne une résis­tance impé­ris­sa­ble à l’idée d’objec­ti­fi­ca­tion, de réi­fi­ca­tion. Elle active la dia­chro­nie – la malé­dic­tion, la revan­che, l’his­toire irré­so­lue. Et ce n’est qu’au moment où, dans le film, le corps de la momie se réduit en pous­sière, que cette der­nière trouve un dénoue­ment satis­fai­sant. Basé à Berlin, Artefakte//anti-hum­boldt est un groupe d’artis­tes et d’intel­lec­tuels, fondé en 2008, dans le cadre de l’évènement “Der Anti-Humboldt” contre la recons­truc­tion du châ­teau prus­sien et le Humboldt-Forum à Berlin. Par la suite, Artefakte//anti-hum­boldt a pour­suivi son ques­tion­ne­ment sur le musée eth­no­gra­phi­que par l’orga­ni­sa­tion d’un ate­lier sur le thème de la res­ti­tu­tion, d’une pré­sen­ta­tion et d’un débat avec Françoise Vergès sur le "Musée du temps pré­sent" ainsi que par le pro­jec­tion en plein air d’un film-exposé sur les films de momies sur le site où le châ­teau doit être cons­truit.


    Samedi 10 décem­bre, 13h30-17h
    Journée d’étude autour de l’expo­si­tion « Une légende en cache une autre » : La cir­cu­la­tion des objets comme levier post-colo­nial.
    Avec Lotte Arndt, Françoise Vergès, Larissa Förster, Bernard Müller, Malick Ndiaye suivie d’une assem­blée invi­tée par Agence.
    Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che

    Programme de l’après-midi :
    13h30-13h45 : courte Introduction à la jour­née (Lotte Arndt)
    13h45-14h45 : confé­rence de Larissa Förster : « These skulls are not enough » (« Ces crânes ne sont pas suf­fi­sants »). La confé­rence por­tera sur la vio­lence colo­niale, l’his­toire de la science et de la muséo­lo­gie post-colo­nia­les en Allemagne et Namibie. (en anglais)
    15h-16h30 : table ronde avec la par­ti­ci­pa­tion de Françoise Vergès : « Stratégies subal­ter­nes : mémoi­res, objets, culture imma­té­rielle » et Malick Ndiaye : « Mémoires et migra­tions de l’objet : l’exem­ple des patri­moi­nes de la traite et de l’escla­vage ». Modération et intro­duc­tion par Lotte Arndt
    17h-19h : Assemblée (Une légende en cache une autre), Agence évoque Chose 001635 (Australian Coat of Arms) en s’inter­ro­geant sur la ques­tion : “Comment les pra­ti­ques artis­ti­ques peu­vent-elles inclure des objets ?". Dans Chose 001635 (Australian Coat of Arms) il s’agit du conflit entre des anciens indi­gè­nes et le Commonwealth sur l’usage de totems dans l’armoi­rie aus­tra­lienne.
    Le 10 décem­bre, Chose 001635 (Australian Coat of Arms) convo­que une assem­blée à Bétonsalon pour témoi­gner. Agence a invité un groupe de per­son­nes concer­nées à « répon­dre » à Chose 001635 (Australian Coat of Arms) : Diana-Gabriela Ciobanu / Aurelie Foisil / Johann Morris (tra­duc­teurs), Fiona Fouquin (avo­cate), Beatrice Fraenkel (anthro­po­lo­gue), Barbara Glowczewski (anthro­po­lo­gue), Maurizio Lazzarato (phi­lo­so­phe and socio­lo­gue), entre autres par­ti­ci­pants.

    Participants :
    - Larissa Förster, cher­cheuse en anthro­po­lo­gie sociale au Centre for Advanced Studies Morphomata (Centre pour Recherches Avancées Morphomata) à l’Université de Cologne, elle porte un inté­rêt sur la région de l’Afrique du Sud. Pour sa thèse de doc­to­rat, inti­tu­lée « Paysages de mémoire post-colo­niaux. Comment les Allemands et les Hereros com­mé­mo­rent la guerre colo­niale de 1904 » (Frankfort 2010, titre ori­gi­nal en Allemand), elle a exa­miné les modes actuels de res­ti­tu­tion et de cri­ti­que du colo­nia­lisme dans la Namibie post-colo­niale, à tra­vers une étude com­pa­ra­tive de l’his­toire orale et des pra­ti­ques com­mé­mo­ra­ti­ves des Namibiens ger­ma­no­pho­nes et here­ro­pho­nes. Elle est également active dans le champ d’étude de l’his­toire des col­lec­tions eth­no­gra­phi­ques et des musées eth­no­lo­gi­ques, avec un inté­rêt par­ti­cu­lier pour les trans­for­ma­tions les plus récen­tes. Sa recher­che actuelle explore com­ment la vio­lence colo­niale est repré­sen­tée dans l’art et la muséo­lo­gie, ainsi que les pro­ces­sus de res­ti­tu­tion et de rapa­trie­ment entre les pays/com­mu­nau­tés pré­cé­dem­ment colo­ni­sa­teurs et colo­ni­sés. Larissa Förster est aussi co-cura­trice d’expo­si­tions majeu­res comme « Namibia – Germany : A Shared History. Resistance, Violence, Memory » (« Namibie – Allemagne : Une Histoire par­ta­gée. Resistance, Violence, Mémoire »), (Cologne 2004 et Berlin 2005) et « Afropolis. Ville, Média, Art » (Cologne et Bayreuth 2010/2011).
    - Bernard Müller est cher­cheur et concep­teur de pro­jets cultu­rels. Anthropologue de for­ma­tion, son domaine prin­ci­pal est le spec­ta­cle : théâ­tre, per­for­mance artis­ti­que et diver­ses mises en forme spec­ta­cu­lai­res. Outre ses recher­ches, il conçoit des pro­gram­mes cultu­rels et intel­lec­tuels divers : expo­si­tions, cycles de confé­ren­ces, pro­gram­mes mul­ti­mé­dia. Il coor­donne les acti­vi­tés de CURIO, une struc­ture auto­nome contri­buant la dif­fu­sion des connais­san­ces et au décloi­son­ne­ment des savoirs.
    Depuis 2002, il coor­donne un projet de recher­che sur les butins des guer­res colo­nia­les, envi­sa­gés comme des bris de récit his­to­ri­que. L’objec­tif de ce projet consiste notam­ment à saisir les expres­sions cultu­rel­les et popu­lai­res de la mémoire colo­niale en recueillant les récits liés aux événements colo­niaux au cours des­quels les objets ont été spo­liés, au titre de prise mili­taire. On s’inté­res­sera plus par­ti­cu­liè­re­ment à la « mémoire des lieux », c’est à dire à la façon dont la mémoire des com­bats colo­niaux est trans­mise aujourd’hui. Bernard Müller est auteur de nom­breux arti­cles por­tant sur la mémoire colo­niale.
    - Malick Ndiaye est titu­laire d’un Doctorat en Histoire et Critique des arts de l’Université Rennes 2. Spécialiste des arts contem­po­rains afri­cains et des théo­ries post­co­lo­nia­les, il a été cher­cheur dans le pro­gramme « Art et Mondialisation » de l’Institut National d’Histoire de l’Art, France et actuel­le­ment conser­va­teur sta­giaire à l’Institut National du Patrimoine. Il coor­donne l’inven­taire géné­ral des patri­moi­nes de la traite négrière et de l’escla­vage sous la direc­tion du dépar­te­ment du pilo­tage de la recher­che et de la poli­ti­que scien­ti­fi­que de la Direction géné­rale des Patrimoines du Ministère de la culture et de la com­mu­ni­ca­tion. Auteur de « Réinventer les musées » (2007), il col­la­bore avec diver­ses revues (Africultures, cri­ti­que d’art, cahiers d’études afri­cai­nes, ethio­pi­ques…) et par­ti­cipe à plu­sieurs ren­contres inter­na­tio­na­les sur l’art contem­po­rain, les musées ou les socié­tés post­co­lo­nia­les.
    - Françoise Vergès est Consulting Professor à Goldsmiths College, Londres et pré­si­dente du Comité pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage (www.cpmhe.fr). Françoise Vergès a publié en fran­çais et en anglais sur l’escla­vage, l’abo­li­tion­nisme, la post­co­lo­nia­lité, Frantz Fanon, Aimé Césaire, les mondes de l’Océan Indien et la muséo­gra­phie post­co­lo­niale. Dernier ouvrage : L’Homme pré­da­teur. Ce que nous ensei­gne l’escla­vage sur notre temps, chez Albin Michel (avril 2011).
    - Lotte Arndt est doc­to­rante en études cultu­rel­les aux uni­ver­si­tés Paris VII, Denis Diderot et Humboldt Universität Berlin. Rattachée au Frankfurt Research Center for Postcolonial Studies, elle col­la­bore avec Bétonsalon sur la série men­suelle de confé­ren­ces Sous le ciel libre de l’his­toire. Agissant en acti­viste cultu­relle et tra­vaillant sur et dans des conflits post­co­lo­niaux mul­ti­ples, c’est notam­ment le projet avec le groupe ber­li­nois arte­fakte/anti-hum­boldt sur la res­ti­tu­tion comme stra­té­gie pos­si­ble de contes­ta­tion des archi­ves colo­nia­les et leurs réper­cus­sions contem­po­rai­nes qui la conduit à inter­ro­ger les col­lec­tions des musées eth­no­gra­phi­ques.
    - Agence est le nom géné­ri­que d’une agence basée à Bruxelles, établie en 1992 par l’artiste Kobe Matthys. Agence déve­loppe une liste de choses qui résis­tent à la divi­sion entre les caté­go­ries onto­lo­gi­ques de la "culture" et de la "nature".


    Mardi 10 jan­vier, 19h-20h
    Aide-Mémoire (v.8) : une confé­rence per­for­mée par Uriel Orlow
    Fondation d’Entreprise Ricard
    Dans Aide-Mémoire Uriel Orlow pré­sente des visuels sauvés pour un film pos­si­ble, s’inter­roge sur les points aveu­gles de l’his­toire et explore le champ entre récit de voyage, dia­po­rama et pay­sage sonore immer­sif. Enchaînements d’asso­cia­tions, signes visuels et frag­ments de nar­ra­tion sont tissés dans de nou­vel­les confi­gu­ra­tions pas­sées et futu­res et au sein de signi­fi­ca­tions recons­trui­tes. Le bibli­que Mont Ararat, une ville-fan­tôme du Nord de l’Arménie située sur le site d’un trem­ble­ment de terre, un vil­lage kurde en Turquie bâti avec les débris d’un ancien monas­tère armé­nien, des mas­ques de mort d’éminents sovié­ti­ques – tous conju­rent des sym­bo­les, des fan­tô­mes du passé et du futur de l’Histoire.

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