fr / en

  • Calendrier
  • En cours
  • À venir
  • Publics
  • À propos
  • Publications
  • Informations pratiques
  • Archives Bétonsalon
  • Villa Vassilieff
  • Newsletter
  • Rechercher
  • Colophon
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • The Otolith Group, A Lure a Part Allure Apart
  • Evénements
  • BS n°11
  • Images
  • Evénements

    Jeudi 16 juin 2011, 19h-21h30
    Ils visent l’invi­si­ble, qui nous tenait lieu de bon­heur

    Etel Adnan, Jenin, 2004
    The Otolith Group, Nervus Rerum, 2008, 32 min
    Juliano Mer-Khamis et Danniel Danniel, Arna’s Children, 2004, 84 min

    Le 4 avril 2011, Juliano Mer-Khamis, acteur, réa­li­sa­teur, et acti­viste poli­ti­que de parents israé­liens et pales­ti­niens, et direc­teur artis­ti­que du Théâtre de la liberté du camp de réfu­giés de Jénine, était assas­siné par un homme masqué juste devant le théâ­tre qu’il avait recons­truit. Conçu comme un hom­mage à Juliano Mer-Khamis, cette soirée pro­pose un mode de pensée détourné sur la condi­tion de l’occu­pa­tion de la Cisjordanie. Les ques­tions sou­le­vées par cet acte fatal sont explo­rées dans une soirée de poésie, film et dis­cus­sion, chacun offrant une ouver­ture vers la réflexion sur les poli­ti­ques d’occu­pa­tion et de vio­lence. La soirée com­mence avec la lec­ture du poème Jenin par l’auteure et poé­tesse Etel Adnan, et est suivie par les pro­jec­tions de Nervus Rerum, réa­lisé par Otolith Group à Jénine en 2008 et du docu­men­taire primé Arna’s Children. Réalisé par Juliano Mer-Khamis et Danniel Danniel, Arna’s Children a été filmé à Jenine entre 1996 et 2002, après la “bataille de Jenine”, pen­dant la seconde Intifada. Le film raconte la montée et la chute du pre­mier projet de théa­tre fondé par la mère de Juliano, Arna Mer Khamis (1931-1994), qui était une poli­ti­que israé­lienne et une acti­viste des droits de l’homme. La soirée se ter­mine par une dis­cus­sion avec Etel Adnan, Kodwo Eshun et Anjalika Sagar d’Otolith Group, et le réa­li­sa­teur et écrivain Eyal Sivan.


    Vendredi 17 et samedi 18 Juin 2011, 9h30-19h30
    Les voies de la révolte : cinéma, images et révo­lu­tions dans les années 1960-1970 MUSEE DU QUAI BRANLY

    Prenant la forme de pre­sen­ta­tions, de pro­jec­tions et de débats, ces deux jour­nées com­plé­men­tai­res – la pre­mière conçue autour d’un numéro spé­cial de la revue Third Text consa­crée à l’image mili­tante, édité par Kodwo Eshun et Ros Gray, et la seconde déve­lop­pée par Teresa Castro autour du cinema révo­lu­tion­naire d’Afrique luso­phone – explo­rent les affi­lia­tions et héri­ta­ges des ciné­mas des mou­ve­ments de libé­ra­tion.
    Participants : Mathieu K. Abonnenc, Nicole Brenez, Jonathan Buchsbaum, Teresa Castro, José Filipe Costa, Margaret Dickinson, Kodwo Eshun, Elisabete Fernandes, Ros Gray, Olivier Hadouchi, François Lecointe, Sarah Maldoror, Lúcia Ramos Monteiro, Raquel Schefer et Catarina Simão.
    Les voies de la révolte est ins­crit dans le contexte de ’Sous le ciel libre de l’his­toire’, un sémi­naire men­suel au musée du quai Branly qui explore dif­fé­rents modes de concep­tion et d’écriture de l’his­toire.

    Télécharger le pro­gramme


    Vendredi 1er Juillet, 19h-22h
    UIQ - A Space Oddity
    Une confé­rence per­for­mée par Silvia Maglioni & Graeme Thomson, suivie d’une dis­cus­sion avec Isabelle Mangou et Anjalika Sagar et Kodwo Eshun d’Otolith Group.

    Après la publi­ca­tion en 1980 de Mille Plateaux, un ouvrage qui pour beau­coup marque le point culmi­nant des aven­tu­res intel­lec­tuel­les de Félix Guattari avec Gilles Deleuze, Guattari com­mence à tra­vailler sur Un amour d’UIQ, un script pour un film de science-fic­tion. Initialement déve­loppé avec le réa­li­sa­teur Robert Kramer, le script d’UIQ (Univers Infra-Quark) occu­pera Guattari spo­ra­di­que­ment pen­dant sept ans.
    Influencé à la fois par son tra­vail avec des psy­cho­ti­ques à la cli­ni­que La Borde et par son enga­ge­ment avec la poli­ti­que radi­cale, UIQ offre un modèle pour un cinéma ‘popu­laire’ sub­ver­sif (Guattari avait l’ambi­tion de faire un film à Hollywood avec Michael Phillips qui était alors le pro­duc­teur de Spielberg) aux codes sémio­ti­ques brouillés, aux affec­tes imper­son­nels et trans-per­son­nels et aux deve­nirs mino­ri­tai­res qui, si le film était pro­duit, serait de la science-fic­tion pure.
    Cependant, dans son désir de réa­li­ser le film dans l’arène com­mer­ciale comme un block­bus­ter de science-fic­tion, Guattari vou­lait en réa­lité faire monter les enchè­res de son propre enga­ge­ment poli­ti­que, ten­tant de péné­trer dans la dream fac­tory pour reconfi­gu­rer les modè­les de désirs col­lec­tifs incons­cients.
    Dans cet essai audio­vi­suel, pre­mière étape d’un projet mul­ti­forme autour d’UIQ (qui inclura aussi une publi­ca­tion du script en col­la­bo­ra­tion avec la psy­cha­na­lyste Isabelle Mangou), les artis­tes et réa­li­sa­teurs Silvia Maglioni & Graeme Thomson exa­mi­nent l’évolution du script d’UIQ dans le contexte d’une résur­gence géné­rale de l’inté­rêt pour la science-fic­tion à la fin des années 1970 et au début des années 1980. C’est autour de cette période que la science-fic­tion devient la toile de pro­jec­tion et de deuil pour les fan­tô­mes dis­per­sés du désir révo­lu­tion­naire déçu, dans lequel l’alté­rité radi­cale d’un ‘en-dehors’ poli­ti­que est de plus en plus pro­jeté non plus au tra­vers de l’ima­gi­naire d’une lutte col­lec­tive, mais en terme de ren­contres avec des intel­li­gen­ces extra-ter­res­tres et des forces de vie – ren­contres qui sont confi­gu­rées au sein d’un conti­nuum qui court de l’inter­face à l’inter­corps à l’inter­cer­veau.
    UIQ ima­gine une sub­stance de vie infra-cel­lu­laire hyper intel­li­gente, capa­ble tant de trans­met­tre sa volonté nais­sante à tra­vers de réseaux de com­mu­ni­ca­tion glo­baux, que de se bran­cher aux ’machi­nes dési­ran­tes’ pré­cai­res de la com­mu­nauté des out­si­ders sociaux et psy­cho­lo­gi­ques. Le film pour­rait être consi­déré comme une réponse inter­brane ‘molé­cu­laire’ à une clô­ture ima­gi­naire et idéo­lo­gi­que qui com­mença à se répan­dre dans les années 1980, relayée par les esthé­ti­ques de la nos­tal­gie post­mo­derne. Le film non réa­lisé de Guattari contient des impli­ca­tions inté­res­san­tes pour le cinéma comme pour les pra­ti­ques col­lec­ti­ves dans sa manière de pro­met­tre de reconnec­ter les cir­cuits domi­nants de spec­ta­cle et de la sub­jec­ti­va­tion.
    En pla­çant les échos du script ina­chevé en rela­tion avec un mon­tage de scènes de films de science-fic­tion de la même période – de Solaris et Stalker de Tarkovsky à Close Encounters et ET de Spielberg, en pas­sant par Demon Seed, The State of Things, Blade Runner, Videodrome, Starman et d’autres encore – Maglioni & Thomson visent à isoler la sin­gu­la­rité d’UIQ dans la dimen­sion vir­tuelle de ce qu’il aurait pu être et de ce qu’il peut encore deve­nir.
    À tra­vers le script d’UIQ on peut voir, dans un mou­ve­ment qui diverge de l’étude phi­lo­so­phi­que monu­men­tale de Deleuze sur le cinéma, Image mou­ve­ment/ image temps, l’émergence d’une théo­rie et d’une prag­ma­ti­que indé­ter­mi­née guat­ta­rienne pour un cinéma mineur. Bien que, ou peut-être parce que, le film n’ait jamais été fait, les éléments d’UIQ refe­ront sur­face dans quel­ques-uns des concepts déve­lop­pés dans son der­nier tra­vail théo­ri­que majeur, Chaosmose, à la manière d’une pensée alien qui zig­za­gue entre théo­rie et fabu­la­tion, science et fic­tion.


    Samedi 2 juillet, 14h-18h
    Communism’s Afterlives
    Un sémi­naire pro­posé par Nataša Petrešin-Bachelez et Elena Sorokina, avec Catherine David, Ahmad Ghossein, Anjalika Sagar et Kodwo Eshun d’Otolith Group, Georg Schöllhammer et Mila Turajlic.

    À tra­vers une série de dia­lo­gues, le sémi­naire retrace dif­fé­rents enga­ge­ments géné­ra­tio­nels avec l’héri­tage du com­mu­nisme et ses tour­nants (im)prévus dans la pensée phi­lo­so­phi­que et artis­ti­que récente.
    Vu d’un pré­sent où le com­mu­nisme a réé­mergé comme sujet d’inves­ti­ga­tion dans la pro­duc­tion artis­ti­que et cura­to­riale, le sémi­naire ques­tionne la per­ti­nence de ce terme et invite des com­pa­rai­sons avec les temps actuels.

    Cet événement béné­fi­cie du sou­tien de l’OCA - Office for Contemporary Art Norway, Oslo

    Partager

    Archives Bétonsalon