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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • L’École Publique
  • 12 Gestures
  • Communism’s Afterlives
  • Performing Memory
  • Septembre 2010
  • Autres
  • Septembre

    7, 11-12, 18-19, 25-26 septembre 2010

    Une pro­po­si­tion conçue par le comité pari­sien de The Public School pour The Public School
    RDV les 7, 11 et 12 // 18 et 19 // 25 et 26 sep­tem­bre à Bétonsalon – centre d’art et de recher­che

    Septembre est une série de dis­cus­sions, d’ate­liers, de confé­ren­ces, de cours, de per­for­man­ces, de lec­tu­res et d’inter­ven­tions variées, ayant pour objec­tif de réflé­chir en actes, en alliant théo­rie et pra­ti­que, aux condi­tions et aux formes de pro­duc­tion de la recher­che en art, à leur déploie­ment et à leur par­tage.

    Durant trois wee­kends consé­cu­tifs, nous lan­ce­rons un Pickpocket Almanack à Paris, nous orga­ni­se­rons plu­sieurs sémi­nai­res de The Public School et nous inté­res­se­rons à des pro­jets de recher­che uti­li­sant des outils et des métho­do­lo­gies emprun­tés à la péda­go­gie (dis­cur­si­vité, expé­ri­men­ta­tion col­lec­tive, auto-orga­ni­sa­tion, pra­ti­ques « open source », métho­des de trans­mis­sion …).

    Parallèlement, l’artiste Carson Salter, inves­tira l’espace phy­si­que de Bétonsalon, en pro­po­sant d’habi­ter, avec son projet The tea­cha­ble file, la biblio­thè­que per­ma­nente conçue en 2009 par l’artiste Katinka Bock en col­la­bo­ra­tion avec la
    librai­rie cas­tillo/cor­ra­les. Ce sera alors la pre­mière acti­va­tion de la biblio­thè­que de Bétonsalon, qui sera désor­mais ouverte à l’emprunt.

    Avec :
    * Pickpocket Almanack, un projet de Joseph del Pesco avec Mathieu Kleyebe Abonnenc (artiste), Franck Leibovici (artiste), Eric Périer (curieux), Sébastien Pluot (cri­ti­que d’art) et Vivian Rehberg (cri­ti­que d’art)
    * The Public School et les sémi­nai­res 12 ges­tu­res avec Renzo Martens, Communism’s after­li­ves de Nataša Petrešin-Bachelez et Elena Sorokina, Performing Memory de Virginie Bobin et Julia Kläring avec Franck Leibovici
    * The tea­cha­ble file de Carson Salter
    * Activations du dis­cours de la danse en Europe, pro­posé par Alice Chauchat
    * The Workers Punk Art School Berlin
    * A LOUER # 3, une expo­si­tion conçue par Emilie Parendeau

    The Public School est un projet per­met­tant de pro­po­ser des sémi­nai­res à Bétonsalon. Le site Internet de The Public School offre la pos­si­bi­lité de poster des pro­po­si­tions et de s’ins­crire à d’autres.Le comité pari­sien de The Public School décide d’orga­ni­ser cer­tains sémi­nai­res.

    Le comité pari­sien de The Public School est com­posé de : Mathieu Kleyebe Abonnenc (artiste), Virginie Bobin (com­mis­saire d’expo­si­tions), Mélanie Bouteloup (direc­trice de Bétonsalon – centre d’art et de recher­che), Grégory Castéra (co-direc­teur des Laboratoires d’Aubervilliers), Sean Dockray (fon­da­teur de l’Ecole Publique), Nicolas Fourgeaud (cri­ti­que d’art), Sandra Terdjman (res­pon­sa­ble de Kadist Art Foundation), Mathilde Villeneuve (adjointe à la direc­trice à l’admi­nis­tra­tion et aux finan­ces et char­gée des expo­si­tions et des pro­jets exté­rieurs de l’ENSA Paris Cergy).

    Créée à Los Angeles en 2007 par Sean Dockray, le direc­teur de Telic Arts Exchange, The Public School est aujourd’hui un réseau inter­na­tio­nal en cons­truc­tion fonc­tion­nant de maniè­res indé­pen­dan­tes et dif­fé­ren­tes à Paris, New York, Philadelphie, San Juan, Bruxelles, Helsinki…


    PROGRAMME

    MARDI 7 : 12 GESTURES THE PUBLIC SCHOOL

    19h : sémi­naire ‘12 Gestures’ avec pour invité l’artiste Renzo Martens, pro­jec­tion de ‘Episode 3’ (2008) (90 min) et dis­cus­sion modé­rée par Mathieu Kleyebe Abonnenc

    Dans ses films, Renzo Martens sou­lève des pro­blé­ma­ti­ques liées à la pro­duc­tion d’images et aux pré­ten­tions poli­ti­ques et socia­les de l’art contem­po­rain. Ses films inci­tent le spec­ta­teur à se ques­tion­ner sur la cons­truc­tion d’un docu­men­taire, le rôle du réa­li­sa­teur et sur leur propre res­pon­sa­bi­lité face à l’image. Pour l’Épisode III : Enjoy Poverty, Martens a voyagé pen­dant deux ans avec sa caméra dans la République démo­cra­ti­que du Congo, un sec­teur marqué par le désas­tre huma­ni­taire. Il montre com­ment les orga­ni­sa­tions d’aide au déve­lop­pe­ment et les pho­to­gra­phes occi­den­taux pro­dui­sent une repré­sen­ta­tion de cette situa­tion. Son film confronte le public au fait que les Africains ne tirent aucun profit des images que les pho­to­gra­phes étrangers pren­nent d’eux. Alors, pro­pose l’artiste, pour­quoi ne pas ensei­gner direc­te­ment aux Africains l’uti­li­sa­tion d’un appa­reil photo afin d’exploi­ter eux-mêmes les images de leur situa­tion ?
    Episode III - Enjoy Poverty a été pré­senté récem­ment à la Biennale de Berlin, au Stedelijk Museum d’Amsterdam, au New Museum de New York, au Centre Pompidou à Paris, à la Tate Modern de Londres...
    Renzo Martens est né en 1973 au Pays-Bas. Il vit et tra­vaille entre Bruxelles, Amsterdam et Kinshasa.

    Le sémi­naire 12 Gestures s’ins­crit dans le cadre d’une dis­cus­sion entre le projet The Public School mené par Bétonsalon depuis sep­tem­bre 2009 et un projet mené par la fon­da­tion Kadist, qui réunit les bran­ches phi­lan­thro­pi­que et artis­ti­que de la fon­da­tion sous forme de col­la­bo­ra­tion et de pro­duc­tion. Conçu comme une série d’inter­ven­tions sur une année, ce sémi­naire por­tera sur des pra­ti­ques artis­ti­ques qui se déve­lop­pent en rela­tion étroite avec un contexte et/ou une com­mu­nauté ; d’inter­ro­ger ce que l’on qua­li­fie de ‘pra­ti­ques socia­les’ dans le champ de l’art. Ce sont autant d’expé­rien­ces dans les­quel­les le rôle de l’artiste, du com­mis­saire, du centre d’art, sont remis en cause au delà de l’expo­si­tion, et où l’artiste est amené à tra­vailler de manière col­la­bo­ra­tive, pro­ces­suelle et dis­cur­sive en emprun­tant par­fois ses métho­do­lo­gies à dif­fé­ren­tes dis­ci­pli­nes. On pré­fère ici le terme ‘geste’ à celui d’action’, car ces pra­ti­ques sont bien sou­vent modes­tes et loca­les, elles ne pré­ten­dent pas chan­ger les choses mais visent à s’ins­crire jus­te­ment dans la com­plexité d’une société en pre­nant en compte des sub­jec­ti­vi­tés, en sou­le­vant des ques­tions poli­ti­ques, c’est à dire en « 
    révé­lant la pré­sence, der­rière une situa­tion donnée, de forces qui étaient jusque là cachées. » (Bruno Latour, Changer de société, refaire de la socio­lo­gie).

    SAMEDI 11 : LANCEMENT DE PICKPOCKET ALMANACK ET DE THE PUBLIC SCHOOL

    Un large com­pen­dium de Paris, automne de l’année 2010

    Le Pickpocket Almanack est un cata­ly­seur expé­ri­men­tal de ren­contres socia­les avec le savoir. Une faculté tem­po­raire, com­po­sée d’artis­tes, cura­tors, écrivains et musi­ciens, ima­gine des cours à partir d’une sélec­tion d’événements publics déjà pro­gram­més dans dif­fé­rents lieux à Paris. Chaque cours uti­lise ces événements préexis­tants (confé­ren­ces, pro­jec­tions, ate­liers) en dehors de leur contexte ini­tial pour per­met­tre une nou­velle nar­ra­tion. Le résul­tat est une série de voya­ges à tra­vers la vie cultu­relle pari­sienne, des connexions inat­ten­dues, de nou­vel­les décou­ver­tes et une variété de pers­pec­ti­ves pro­po­sées par un groupe de figu­res cultu­rel­les diver­ses.

    Inscriptions sur paris.ecole.publi­que.org

    Téléchargez le pro­gramme Pickpocket Almanack

    Proposez votre propre sélec­tion sur paris.ecole.publi­que.org à partir du Listing Pickpocket.

    18h - 19h : dis­cus­sion entre Joseph del Pesco (fon­da­teur du Pickpocket Almanack, San Francisco) et Sean Dockray (fon­da­teur de The Public School, Los Angeles)

    19h - 20h : pré­sen­ta­tion/ins­crip­tions des sélec­tions Pickpocket Almanack pro­po­sées par Franck Leibovici, Sébastien Pluot, Vivian Rehberg, Eric Périer, Mathieu Kleyebe Abonnenc et des semi­na­ries The Public School pro­po­sés par Bétonsalon et Kadist Art Foundation, Virginie Bobin et Julia Kläring, Nataša Petrešin-Bachelez et Elena Sorokina

    A partir de 20h : fête de ren­trée !

    DIMANCHE 12 : THE TEACHABLE FILE ET PERFORMING MEMORY THE PUBLIC SCHOOL

    13h - 14h : brunch et pré­sen­ta­tion du projet The tea­cha­ble file de Carson Salter

    The tea­cha­ble file est un cata­lo­gue pro­ces­suel d’écoles d’art alter­na­ti­ves et une réfé­rence pré-péda­go­gi­que sur l’éducation expé­ri­men­tale. Le fichier se cons­truit acti­ve­ment entre actions d’échange et recher­che conti­nue. Il est ce qu’il est ; il est ce qu’il sera.
    Pendant “Septembre”, The tea­cha­ble file sera en rési­dence à la biblio­thè­que de Bétonsalon, enre­gis­trant les acti­vi­tés du mois et explo­rant le contenu de la biblio­thè­que. Agissant en tant que Filer, Carson Salter s’atta­chera à géné­rer un réseau d’infor­ma­tions met­tant en rela­tions les don­nées col­lec­tées avec sa propre recher­che en cours sur le sujet, à tra­vers dif­fé­rents outils et sour­ces incluant par­ti­ci­pants et visi­teurs de Septembre inté­res­sés.

    Carson Salter (né en 1984) tra­vaille dans la per­for­mance et l’édition. Son tra­vail artis­ti­que comme les pro­jets qu’il orga­nise brouillent les fron­tiè­res entre art, recher­che et fic­tion. Son tra­vail a été montré dans plu­sieurs expo­si­tions à tra­vers les Etats-Unis, dont You have to have not been there... (dont il était lui-même le com­mis­saire) à la NY Art Book Fair, PS1, New York ; the PROMPT (com­mis­sa­riat Michael Portnoy & Sarina Basta), KunstverienNY avec Performa, New York ; [Frieze] Frame (com­mis­sa­riat Gintaras Didziapetris), Tulips & Roses à la Frieze Art Fair, Londres ; Punctuation : four stops, two marks of move­ment... (com­mis­sai­res Chris Fitzpatrick & Matthiew Post), Right Window, San Francisco ; ainsi qu’à 16 Beaver, Bard College et Light Industry. Son der­nier ouvrage avec Garth et Weiser est paru récem­ment chez Onestar Press. Invité pour la pre­mière fois en France à l’occa­sion de sa rési­dence à béton­sa­lon, il par­ti­ci­pera également à l’expo­si­tion Nous ne notons pas les fleurs, dit le géo­gra­phe. (com­mis­sa­riat : bo-ring, Virginie Bobin et Julia Kläring) qui ouvrira à béton­sa­lon le 9 octo­bre 2010. http://car­son­sal­ter.com/

    14h - 15h : Présentation de The Public School Bruxelles à Komplot par Sonia Dermience
    Créé en 2002, à Bruxelles, Komplot est un col­lec­tif de cura­teurs asso­ciés dans le but de conce­voir des pro­jets d’art contem­po­rain. Komplot inter­roge les notions d’espace d’expo­si­tion et la rela­tion de l’artiste au public et ce au tra­vers de pro­jets tel que The Public School, un projet per­ma­nent d’éducation alter­na­tive, basé dans notre rési­dence à Nadine jusqu’en mai 2010. Komplot aborde aussi des ques­tions liées à la signa­ture col­lec­tive ou aux pro­jets col­la­bo­ra­tifs qui sont
    l’objet du docu-fic­tion MARCEL.

    15h - 17h : sémi­naire Performing Memory avec Franck Leibovici
    " per­for­mer un docu­ment - intro­duc­tion à la séquence n°7 du mini-opéra pour non musi­ciens"
    lors­que wiki­leaks dif­fuse, cet été, 75 000 pdf clas­si­fiés, un pro­blème public surgit immé­dia­te­ment : com­ment exploi­ter une telle masse de docu­ments ? com­ment mani­pu­ler ces maté­riaux extrê­me­ment hété­ro­gè­nes ? quel­les tech­no­lo­gies intel­lec­tuel­les peut-on inven­ter pour saisir des éléments qui nous sont pré­sen­tés comme des trem­plins vers la vérité ?"

    franck lei­bo­vici (paris). le mini-opéra pour non musi­ciens, projet en 10 séquen­ces, est un ins­tru­ment de redes­crip­tion des "conflits de basse inten­sité". les per­for­man­ces, fon­dées sur des pro­to­co­les de la musi­que expé­ri­men­tale, de la danse, des science stu­dies ou de l’ana­lyse conver­sa­tion­nelle, ne relè­vent en rien du "spec­ta­cle vivant ». quel­ques sto­ry­boards (2003), 9+11 (2005), des docu­ments poé­ti­ques (2007), por­traits chi­nois (2007)"

    Performing Memory, pro­posé par Virginie Bobin et Julia Kläring, du col­lec­tif cura­to­rial bo-ring, est un projet de sémi­naire autour de tra­vaux et recher­ches inté­grant la ques­tion du docu­ment et de sa trans­mis­sion à l’inté­rieur même de la pra­ti­que de la per­for­mance. Au-delà des réflexions sur la docu­men­ta­tion de la per­for­mance qui ont accom­pa­gné son déve­lop­pe­ment depuis les années 70, Performing Memory consi­dère la per­for­mance comme vec­teur d’une pos­si­ble his­toire cri­ti­que à tra­vers l’usage, l’inter­pré­ta­tion et le déploie­ment de docu­ments (réels ou fic­tifs).

    Le projet prend plu­sieurs formes dans l’espace et le temps :
    - le site Internet www.bo-ring.net (en cons­truc­tion) ras­sem­ble une sélec­tion d’inter­views d’artis­tes, cho­ré­gra­phes, cura­teurs, his­to­riens de l’art ou cri­ti­ques qui envi­sa­gent les pra­ti­ques per­for­ma­ti­ves comme un acte de média­tion cri­ti­que et/ou dis­cu­tent l’usage actif – la mise en oeuvre ? – du docu­ment dans ces pra­ti­ques.
    - les sémi­nai­res pro­po­sent dif­fé­rents déploie­ments de cette recher­che dans l’espace et le temps, mêlant confé­ren­ces, per­for­man­ces, pro­jec­tions et mises à dis­po­si­tion de docu­ments selon le contexte de l’inter­ven­tion. Une ver­sion du projet aura lieu le 17 sep­tem­bre 2010 au Kunstraum Niederrostereich à Vienne (Autriche).

    Pour le contexte spé­ci­fi­que de l’Ecole Publique, un pro­gramme d’inter­ven­tions men­suel­les à béton­sa­lon invite artis­tes, dan­seurs, cri­ti­ques, res­tau­ra­teurs et même desi­gners à répon­dre aux pro­blé­ma­ti­ques de Performing Memory à tra­vers le prisme du renou­vel­le­ment des formes de trans­mis­sion du savoir et du par­tage de la recher­che. Invités des pro­chai­nes ses­sions : les g.u.i. (design gra­phi­que et inte­rac­tif – en novem­bre) et l’Eco-Musée de la Performance (avec Benjamin Seror, artiste, et Nicolas Fourgeaud, cri­ti­que – en décem­bre).

    SAMEDI 18 : A LOUER # 3
    A LOUER est un méca­nisme qui a pour objet l’acti­va­tion d’une oeuvre pro­gram­ma­ti­que. L’oeuvre, à l’état de lan­gage lors de sa concep­tion par son auteur, est consi­dé­rée comme une par­ti­tion. Sa réa­li­sa­tion sous une forme maté­rielle cons­ti­tue l’acti­va­tion. Le pro­ces­sus se ter­mine par la pro­duc­tion d’une docu­men­ta­tion.
    A LOUER # 3 est une expo­si­tion d’une jour­née. Le choix des oeu­vres et leur inter­pré­ta­tion sont fonc­tion de cette situa­tion. L’expo­si­tion consiste en un entre­mê­le­ment d’acti­va­tions de dif­fé­ren­tes durées.
    A LOUER est un projet conçu par Émilie Parendeau
    www.alouer-pro­ject.net

    Durant cette jour­née, vous pour­rez assis­ter à l’actua­li­sa­tion d’une défi­ni­tion/méthode de Claude Rutault, écouter une musi­que ruis­se­lante de George Brecht, peut-être une pièce sonore de Christian Marclay, sûre­ment faire une partie de ping-pong ou d’échecs façon Fluxus, mani­pu­ler des boites qui res­sem­blent étrangement aux boites de Robert Filliou et même avaler quel­que chose si vous avez faim...
    Je vous donne donc rendez-vous le 18. L’expo­si­tion est ouverte de 9h à 10h, de 11h à 12h, de 13h à 14h, de 15h à 16h, de 17h à 18h et de 19h à 20h.
    Emilie Parendeau

    DIMANCHE 19 : ACTIVATIONS DU DISCOURS DE LA DANSE EN EUROPE
    Programme pro­posé par Alice Chauchat, cho­ré­gra­phe et co-direc­trice des Laboratoires d’Aubervilliers.
    4 struc­tu­res pour la pro­duc­tion et la dis­tri­bu­tion du savoir en danse, uti­li­sant la pra­ti­que phy­si­que aussi bien que la publi­ca­tion comme outils pour le déve­lop­pe­ment d’une scène dis­cur­sive

    11h - 12h : ses­sion pra­ti­que avec les mou­ve­ments "col­lec­tive sen­sa­tions" de Alice Chauchat
    Une pra­ti­que de groupe basée sur les sen­sa­tions et l’ima­gi­na­tion indi­vi­duel­les, dans laquelle les pos­si­bi­li­tés du corps dan­sant sont par­ta­gées à tra­vers le lan­gage plutôt que la vue. Aucune expé­rience spé­ci­fi­que n’est néces­saire ; appor­tez des vête­ments confor­ta­bles.

    12h - 13h : dis­cus­sion avec Frédéric de Carlo sur le col­lec­tif ‘Praticable’
    ‘Praticable’ pro­pose un modèle spé­ci­fi­que pour tra­vailler ensem­ble entre artis­tes dans le champ de la danse et de la cho­ré­gra­phie : c’est une struc­ture de tra­vail hori­zon­tale, basée sur l’échange de pra­ti­ques du corps, qui relie recher­che, pro­ces­sus d’appren­tis­sage, créa­tion, pro­duc­tion et dis­tri­bu­tion, en mul­ti­pliant les cir­cu­la­tions entre eux. Cette struc­ture est la base pour la créa­tion de per­for­man­ces qui sont signées par un ou plu­sieurs par­ti­ci­pants du projet. Ces per­for­man­ces se basent, d’une manière ou d’une autre, sur l’explo­ra­tion de pra­ti­ques du corps pour appro­cher la repré­sen­ta­tion. ‘Praticable’ a été créé en 2005 par Alice Chauchat, Frédéric de Carlo, Frédéric Gies, Isabelle Schad et Odile Seitz.

    14h – 16h : intro­duc­tion à la pla­te­forme en ligne eve­ry­bo­dys (eve­ry­bo­dys­tool­box.net) par Mette Ingvartsen, avec jeux de parole et pré­sen­ta­tion de livres
    Le domaine eve­ry­bo­dys­tool­box.net est dédié à la dis­tri­bu­tion et à la cir­cu­la­tion au sein des arts de la per­for­mance.
    Everybodys est un outil, un créa­teur de jeux, une archive de résul­tats, une base de don­nées, une biblio­thè­que, une maison d’éditions : un site pour la dis­tri­bu­tion et pour des conver­sa­tions de recher­che de longue durée. C’est une pla­te­forme pour le déve­lop­pe­ment d’outils et de conte­nus, pour la recher­che et la per­for­mance, pour l’échange et le désir.
    Everybodys est un effort col­lec­tif pour déve­lop­per des dis­cours qui exis­tent dans les arts per­for­ma­tifs et pour créer une pla­te­forme où l’infor­ma­tion peut être acces­si­ble à un plus large public que les pra­ti­ciens qu’elle impli­que.

    16h – 17h : pré­sen­ta­tion par Emma Kim Hagdahl du réseau sué­dois de per­for­mance ‘Inpex’, avec lan­ce­ment du der­nier ‘Swedish Dance History’
    International Performance Exchange (INPEX) est une opé­ra­tion basée en Suède, tra­vaillant à l’élargissement des échanges inter­na­tio­naux dans le champ des arts per­for­ma­tifs. INPEX sou­li­gne l’impor­tance de réseaux inter­na­tio­naux dif­fé­ren­tiés, en par­ti­cu­lier les pro­ces­sus inten­sifs de savoirs, l’éducation et l’échange pair-à-pair. INPEX tra­vaille pour des créa­teurs et fai­seurs, des fes­ti­vals et des lieux indé­pen­dants, dans l’objec­tif de for­ti­fier leurs enti­tés pro­duc­tri­ces dans la per­for­mance. INPEX est une agence de pro­duc­tion dont le but est d’élargir le champ de la pra­ti­que et de la théo­rie.

    SAMEDI 25 : WORKERS PUNK ART SCHOOL BERLIN

    14h – 16h30 : pro­gramme de pro­jec­tions et lec­ture per­for­mée par les mem­bres de la Workers Punk Art School Berlin
    Workers Punk Art School est un projet tem­po­raire. Il emprunte son nom en hom­mage à la Workers Punk University de Ljubljana. L’ini­tia­tive se base sur les actuels mou­ve­ments de pro­tes­ta­tion de l’uni­ver­sité d’arts de Berlin. En novem­bre 2009, l’école a com­mencé à auto-orga­ni­ser un sémi­naire appelé ‘Aesthetics of Resistance“, pre­nant pour point de départ le roman sémi­nal de Peter Weiss por­tant le même nom. Le sémi­naire inter­ro­geait les rela­tions de la poli­ti­que et de l’art au 20e siècle, posant la ques­tion de l’éducation artis­ti­que contem­po­raine dans le contexte des ‘péda­go­gies col­lec­ti­ves’ pro­po­sées par Weiss. La dis­cus­sion de ques­tions liées aux poli­ti­ques d’éducation et aux notions de tra­vail artis­ti­que a été plus lar­ge­ment étudiée dans une série de tra­vaux vidéos qui seront pro­je­tées en paral­lèle de lec­tu­res de pas­sa­ges du roman de Peter Weiss.

    DIMANCHE 26 : COMMUNISM’S AFTERLIVES THE PUBLIC SCHOOL

    14h - 16h30 : sémi­naire Communism’s after­li­ves, orga­nisé par Elena Sorokina et Nataša Petrešin-Bachelez. Ce sémi­naire s’inté­res­sera au cinéma, notam­ment à plu­sieurs films sovié­ti­ques des années 60 et leur récep­tion
    dans des pro­jets d’art contem­po­rain.

    À tra­vers une série de dis­cus­sions polé­mi­ques, ce sémi­naire pro­pose de retra­cer le par­cours de dif­fé­ren­tes géné­ra­tions d’intel­lec­tuels (artis­tes, cura­teurs, phi­lo­so­phes, his­to­riens d’art) de l’ancienne Europe de l’Est et de l’Ouest dont le tra­vail tourne autour des "nuan­ces de rouge" - ces traces lais­sées par le com­mu­nisme et leurs revi­re­ments (in)atten­dus dans sa récep­tion phi­lo­so­phi­que et artis­ti­que la plus récente, qui fait écho à la crise finan­cière et, plus géné­ra­le­ment, post-
    Fordiste.

    Elena Sorokina and Nataša Petrešin-Bachelez dis­cu­te­ront et trai­te­ront de plu­sieurs pro­jets récents se rap­por­tant sur des épisodes com­mu­nis­tes sur­pre­nants de l’his­toire de l’art moderne de ’lOuest.

    Elena Sorokina est cura­trice et cri­ti­que basée à Paris et Bruxelles, diplô­mée du pro­gramme ISP au Whitney Museum of American Art en 2004. Ses pro­jets récents incluent Petroliana dans le cadre de la Biennale de Moscou 2007, Russie ; Laws of Relativity à la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Turin, Italie ; On Traders’ Dilemmas à l’YBCA, San Francisco, Etats-Unis, 2008 ; et Scènes Centrales au Tri Postal, Lille, France, 2009. Elena Sorokina écrit entre autres pour Artforum, Moscow Art Magazine et Die Zeit.

    Nataša Petrešin-Bachelez est cura­trice et cri­ti­que basée à Paris et Ljubljana. Elle est doc­to­rante à l’EHESS de Paris où elle dirige également un sémi­naire sur les pra­ti­ques artis­ti­ques contem­po­rai­nes avec Patricia Falguieres, Elisabeth Lebovici et Hans Ulrich Obrist. Elle est également co-direc­trice des Laboratoires d’Aubervilliers.

    Guillaume Désanges pré­sen­tera son projet Les Vigiles, les men­teurs les rêveurs (en ce moment au centre d’art le Plateau- FRAC Ile-de-France à Paris), dans lequel il confronte des formes contem­po­rai­nes de témoi­gnage de faits avec des formes plus his­to­ri­ques d’art engagé, dont des oeu­vres issues du réa­lisme socia­liste fran­çais ou le tra­vail des grou­pes Medvedkine.

    Guillaume Désanges : cri­ti­que d’art et com­mis­saire d’expo­si­tion indé­pen­dant. Cofondateur et co-direc­teur de Work Method, struc­ture indé­pen­dante de pro­duc­tion. Membre du comité de rédac­tion de la revue Trouble et cor­res­pon­dant fran­çais pour les revues Exit Express et Exit Book (Madrid). Il a coor­donné les acti­vi­tés artis­ti­ques des Laboratoires d’Aubervilliers (2001-2007). En 2007-2008, il est chargé de la pro­gram­ma­tion du centre d’art la Tôlerie, à Clermont-Ferrand. En 2009-2011, il est com­mis­saire invité au centre d’art le Plateau- Frac Ile- de-France, Paris, pour une pro­gram­ma­tion de deux ans.

    La pré­sen­ta­tion de Martha Kirsenbaum pro­pose un pano­rama de la jeune créa­tion polo­naise en posant la ques­tion de la pré­sence ou non-pré­sence de l’héri­tage com­mu­niste dans les œuvres des artis­tes polo­nais émergents, ainsi que de leur récep­tion à l’étranger, notam­ment aux États-Unis.

    Martha Kirszenbaum est actuel­le­ment com­mis­saire en rési­dence au centre d’art contem­po­rain de Varsovie (Pologne). Elle a été assis­tante du conser­va­teur en chef du dépar­te­ment pho­to­gra­phie du Centre Pompidou à Paris, et a tra­vaillé comme assis­tante de recher­che au New Museum de New York. En tant que com­mis­saire indé­pen­dante, Martha Kirszenbaum a orga­nisé de nom­breu­ses expo­si­tions, dont NineteenEightyFour, récem­ment pré­sen­tée à Forum Culturel Autrichien de New York.

    La fil­mo­gra­phie Sovietique, la lit­té­ra­ture et quel­ques écoles phi­lo­so­phi­ques des années 60, réin­ter­pré­tant la généa­lo­gie révo­lu­tion­naire et reli­sant la théo­rie Marxist après le Stalinisme, sera le cœur de l’ana­lyse de de-alié­na­tion de Keti Chukhrov et des dimen­sions de Metanoya du « com­mu­niste » dans l’art.

    Keti Chukhrov est théo­ri­cienne de l’art et phi­lo­so­phe, doc­teur en lit­té­ra­ture com­pa­rée, théo­ri­cienne de l’art et phi­lo­so­phe, cher­cheuse en post-doc­to­rat à l’Institut de l’Académie des Sciences de Moscou, éditrice de Logos-Altera Publishers, écrivain pour le Moscow Art Magazine et auteur de nom­breu­ses publi­ca­tions dans divers éditions russes et inter­na­tio­na­les (dont récem­ment le cata­lo­gue de la bien­nale d’Istanbul 2009 et le projet Former West).

    Le sémi­naire vise à pré­sen­ter dif­fé­rents tra­vaux qui rema­nient les idées liées au com­mu­nisme, envi­sagé comme une scène com­plexe et diverse d’atti­tu­des poli­ti­ques et esthé­ti­ques, qui varient selon les nations, com­mu­nau­tés et pério­des his­to­ri­ques. En aucun cas, le sémi­naire n’a l’inten­tion de porter un regard nos­tal­gi­que sur les der­niè­res décen­nies, mais cher­che plutôt à trai­ter son sujet à tra­vers des pro­jets artis­ti­ques et des expo­si­tions concrè­tes réa­li­sées récem­ment, et qui ten­tent de décons­truire l’idée de mono­li­the, encore très pré­sente dans la récep­tion actuelle du com­mu­nisme. Ainsi, ils récu­pè­rent dif­fé­rents épisodes, his­toi­res et autres "apo­cry­phes com­mu­nis­tes" : textes, musi­que et pro­duc­tions visuel­les qui n’ont jamais fait partie du canon idéo­lo­gi­que lié au com­mu­nisme et qui appor­tent un nouvel éclairage sur les usages contem­po­rains de celui-ci. Plutôt que d’abor­der le com­mu­nisme comme abs­trac­tion poli­ti­que pure, les pro­jets pré­sen­tés dans le cadre de ce sémi­naire trai­tent des concepts, événements et / ou per­son­na­li­tés liées au com­mu­nisme et à son his­toire, qui ont sur­vécu au Bildersturm du passé récent et qui dès lors peu­vent être artis­ti­que­ment réac­ti­vés.

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