fr

  • Calendrier
  • En cours
  • À venir
  • Publics
  • À propos
  • Publications
  • Informations pratiques
  • Archives Bétonsalon
  • Villa Vassilieff
  • Newsletter
  • Rechercher
  • Colophon
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Parties Prenantes
  • Contexte : la ZAC Paris Rive Gauche
  • Agenda
  • Journal en image
  • Sciences Po Ecole des Arts Politiques (SPEAP)

    Pourquoi une école des arts poli­ti­ques ?
    Depuis l’Antiquité, on s’accorde à dire que la poli­ti­que n’est pas une science mais un art, en ce sens qu’il est néces­saire de faire appel à l’habi­leté manœu­vrière, à l’estime, à toute une série de com­pé­ten­ces qui n’entrent pas dans le domaine tra­di­tion­nel des cer­ti­tu­des scien­ti­fi­ques et des for­ma­lis­mes. D’où l’expres­sion, fort ancienne, des arts poli­ti­ques — au plu­riel.
    Nous repre­nons ce terme à notre compte — tout en le modi­fiant pro­fon­dé­ment — car il nous semble être le plus appro­prié pour abor­der ce qu’on appelle com­mu­né­ment la crise de la repré­sen­ta­tion.
    Cette crise est double, il y a, d’une part, un sujet clas­si­que de science poli­ti­que : nos repré­sen­tants sont-ils légi­ti­mes et fidè­les ? Et, d’autre part, une crise de l’auto­rité scien­ti­fi­que elle-même (au sens très large du mot « science », qui englobe les scien­ces exac­tes, les scien­ces socia­les et même le droit et les huma­ni­tés), crise liée aux ques­tions nou­vel­les que posent les scien­ces et les tech­ni­ques : nos repré­sen­ta­tions des pro­blè­mes sont-elles fidè­les ?
    Cette double crise de la repré­sen­ta­tion (les porte-parole sont-ils fidè­les ? les pro­blè­mes sont-ils bien repré­sen­tés ?) ne peut être réso­lue sans recou­rir à un troi­sième sens du mot repré­sen­ta­tion, celui-là venu des pra­ti­ques artis­ti­ques — quel que soit le médium — et, plus géné­ra­le­ment, du design, sans puiser dans les tré­sors d’inven­tion et de créa­tion qui se trou­vent dans les arts — eux-mêmes en quête d’une per­ti­nence poli­ti­que et de liens renou­ve­lés avec les scien­ces exac­tes et socia­les. D’ailleurs, la vie publi­que a tou­jours été, au cours de l’his­toire, la créa­tion pro­gres­sive d’une esthé­ti­que com­mune, au sens « d’un par­tage du sen­si­ble ».
    L’Ecole des arts poli­ti­ques a pour objet de lier dans des pro­jets com­muns ces trois ques­tions, jusque-là dis­tinc­tes, dont seule la conver­gence peut aider à la repré­sen­ta­tion publi­que des contro­ver­ses actuel­les.
    A tra­vers leurs pra­ti­ques, artis­tes, cher­cheurs ou pro­fes­sion­nels sont, aujourd’hui, régu­liè­re­ment confron­tés à l’une ou l’autre de ces crises. Dans ce contexte, et dans le pro­lon­ge­ment de cer­tai­nes ini­tia­ti­ves exis­tan­tes, l’Ecole des arts poli­ti­ques se pro­pose de répon­dre à un besoin de plus en plus pres­sant en ouvrant un espace de for­ma­tion ori­gi­nal.

    Pourquoi à Sciences Po ?
    Parce que Sciences Po se trouve à la fois au cœur des ensei­gne­ments en scien­ces poli­ti­ques (au sens large du terme) et des pra­ti­ques poli­ti­ques (par son sys­tème ori­gi­nal d’ensei­gne­ment et ses débou­chés). Mais aussi parce que Sciences Po est étroitement lié aux médias (par ses écoles de jour­na­lisme, de com­mu­ni­ca­tion, de droit, d’affai­res inter­na­tio­na­les, et sur­tout par son média­lab, ins­tru­ment indis­pen­sa­ble à la com­pré­hen­sion des nou­veaux médias) et aux entre­pri­ses cultu­rel­les. Si Sciences Po est par­fois cri­ti­qué pour ce mélange des genres, il se trouve jus­te­ment que cet écosystème très par­ti­cu­lier crée les condi­tions idéa­les pour l’écologie déli­cate de cette école nou­velle.

    Quelle est la phi­lo­so­phie de l’ensei­gne­ment ?
    Cette école s’ins­crit dans la tra­di­tion dite prag­ma­ti­que — au sens de ce mou­ve­ment illus­tré, essen­tiel­le­ment aux Etats-Unis, par les tra­vaux de William James, Walter Lippmann et sur­tout John Dewey et leurs émules contem­po­rains. Elle repose donc sur les notions clefs d’expé­ri­men­ta­tion et d’enquête à partir de dis­po­si­tifs prag­ma­ti­ques qui fusion­nent les habi­tu­des des scien­ces socia­les et des arts. Il s’agit d’explo­rer en commun, sur des pro­blè­mes pra­ti­ques fai­sant l’objet d’une com­mande déter­mi­née, com­ment il est pos­si­ble de créer un espace pro­blé­ma­ti­que public et par­ta­gea­ble sur des ques­tions néces­sai­re­ment contro­ver­sées.

    Quels sont les prin­ci­pes péda­go­gi­ques ?
    Bien qu’elle ne soit pas une école d’huma­ni­tés, SPEAP pro­pose des ensei­gne­ments inten­sifs, pen­dant la pre­mière partie de l’année, en phi­lo­so­phie (sur­tout la tra­di­tion prag­ma­ti­que), en his­toire sociale des scien­ces (science stu­dies), en scien­ces poli­ti­ques et en his­toire de l’art.
    L’ensei­gne­ment, même sur les sujets les plus théo­ri­ques, demeure essen­tiel­le­ment prag­ma­ti­que, sous la forme de tra­vaux pra­ti­ques, d’exer­ci­ces d’écriture, de visi­tes col­lec­ti­ves, ou de tout autre dis­po­si­tif per­met­tant l’expé­ri­men­ta­tion réelle.
    Bien qu’elle ne soit pas une école d’art, SPEAP emprunte le prin­cipe péda­go­gi­que des stu­dios : les élèves dis­po­sent d’un espace dédié dans lequel ils tra­vaillent par groupe, toute l’année, chaque groupe tra­vaillant sur un projet devant faire l’objet, en fin de cursus, d’une pré­sen­ta­tion publi­que (3 ou 4 grou­pes par pro­mo­tion).
    Bien qu’elle ne soit pas une école de scien­ces socia­les, SPEAP emprunte aux scien­ces socia­les le prin­cipe essen­tiel de l’enquête (qua­li­ta­tive comme quan­ti­ta­tive), inté­gré aux stu­dios, de façon à explo­rer en pro­fon­deur les don­nées du pro­blème qu’il s’agit de repré­sen­ter.
    Le calen­drier sera flexi­ble, il s’adap­tera en per­ma­nence aux besoins et aux inter­ven­tions ponc­tuel­les, tout au long de l’année, de gran­des per­son­na­li­tés du monde intel­lec­tuel, artis­ti­que et pro­fes­sion­nel, tirant profit, entre autres, du dyna­misme de la scène pari­sienne.

    A qui s’adresse cette école ?
    Comme les MBA ou les MPA (for­ma­tions post-expé­rience), l’Ecole des arts poli­ti­ques est une école des­ti­née à de jeunes pro­fes­sion­nel(le)s qui res­sen­tent le besoin, après un début de car­rière, de pren­dre du recul et de consa­crer une année à recons­ti­tuer les bases de leur for­ma­tion ini­tiale. Elle s’adresse à des artis­tes bien entendu, mais aussi à des desi­gners, des gale­ris­tes, des com­mis­sai­res d’expo­si­tion, des admi­nis­tra­teurs, des cher­cheurs en scien­ces socia­les, des entre­pre­neurs, qui ont buté, au cours de leurs tra­vaux, sur l’une ou l’autre des trois crises de la repré­sen­ta­tion et qui sou­hai­tent trou­ver de nou­vel­les res­sour­ces intel­lec­tuel­les pour les résou­dre.
    Elle n’a pas voca­tion à offrir des débou­chés pro­fes­sion­nels à ses élèves – ceux-ci étant déjà enga­gés dans la vie active. Elle peut néan­moins contri­buer gran­de­ment à enri­chir leurs com­pé­ten­ces, à com­plé­ter leurs for­ma­tions intel­lec­tuel­les, voire à réo­rien­ter leurs car­riè­res.
    Ces élèves, en nombre très limité, sont recru­tés dans le monde entier.

    Quel est le corps ensei­gnant ?
    Le corps ensei­gnant de SPEAP est réso­lu­ment inter­na­tio­nal, il asso­cie à la fois des spé­cia­lis­tes des scien­ces socia­les, des grands artis­tes, des théo­ri­ciens des nou­veaux media et des pro­fes­sion­nels. Leurs inter­ven­tions peu­vent pren­dre des formes très dif­fé­ren­tes et sont orga­ni­sées selon des tem­po­ra­li­tés varia­bles (inter­ven­tion unique ou récur­rente ; allant d’une heure de cours à un semes­tre d’ensei­gne­ment). Quelques ensei­gnants per­ma­nents assu­re­ront l’enca­dre­ment péda­go­gi­que fon­da­men­tal de l’école.

    Quels sont les par­te­nai­res ?
    La Graduate School of Design d’Harvard et le Centre Pompidou sont nos par­te­nai­res pri­vi­lé­giés. Convaincus de l’ori­gi­na­lité et de l’impor­tance de cette école, ces deux pres­ti­gieux établissements ont sou­tenu le projet dès son ori­gine et par­ti­ci­pent acti­ve­ment à sa mise en œuvre.
    SPEAP est sou­tenu par AXA Private Equity, membre fon­da­teur de l’Ecole.

    Partager

    Archives Bétonsalon