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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Parties Prenantes
  • Contexte : la ZAC Paris Rive Gauche
  • Agenda
  • Journal en image
  • Contexte : la ZAC Paris Rive Gauche

    C’est en 1873 que les deux ingé­nieurs et indus­triels fran­çais Panhard et Levassor ouvrent dans cette ancienne zone indus­trielle et fer­ro­viaire la pre­mière usine d’auto­mo­bi­les à pétrole au monde. Les Grands Moulins de Paris sont cons­truits entre 1917 et 1921 par Georges Wybo, archi­tecte des maga­sins du Printemps Haussmann. En 1950, une Halle aux fari­nes en béton, cons­truite par l’archi­tecte Denis Honneger, élève d’Auguste Perret, est acco­lée à la mino­te­rie pour sto­cker la farine avant de la condi­tion­ner. L’ensem­ble repré­sente encore en 1996, le plus grand moulin du monde.

    En 2007, le quar­tier est devenu ce qu’on appelle la ZAC Paris Rive Gauche dont l’amé­na­ge­ment a été confié à l’archi­tecte urba­niste Christian de Portzamparc. Il pro­pose le concept d’îlots ouverts, c’est-à-dire un maillage d’immeu­bles dont les faça­des sont à ‘sculp­ter’ par dif­fé­rents archi­tec­tes et qui intè­gre un jardin et une ‘uni­ver­sité dans la ville’ qu’il décide d’implan­ter dans d’anciens bâti­ments indus­triels : les Grands Moulins de Paris et la Halle aux Farines, res­pec­ti­ve­ment réha­bi­li­tés par les archi­tec­tes Rudy Riccioti et Nicolas Michelin. L’Université Denis Diderot- Paris 7 aura attendu une dizaine d’années avant de pou­voir démé­na­ger du site de Jussieu.
    Les autres bâti­ments du quar­tier ont été conçus, entre autre, par Frédéric Borel (qui a également réa­lisé l’Ecole Nationale d’Architecture de Paris-Val de Seine), Beckmann N’Thépé, Jean Guervilly, X-TU… Les trois jar­dins entou­rant les Grands Moulins ont été réa­li­sés par l’agence Ah Ah Paysagistes.

    La Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) de Paris Rive Gauche occupe 130 hec­ta­res et s’étend de la gare d’Austerlitz jusqu’aux limi­tes de Paris, au-delà du péri­phé­ri­que. Sur d’ancien­nes fri­ches fer­ro­viai­res et indus­triel­les, un nou­veau quar­tier de Paris se cons­truit et prend vie depuis le début des années 1990.
    La ZAC Paris Rive Gauche est divi­sée en 3 quar­tiers, Austerlitz, Tolbiac et Masséna. Le quar­tier Masséna (dans lequel se situe l’Université), est déli­mité par la Seine au Nord, l’avenue de France au Sud (au-dessus des voies fer­rées), le bou­le­vard Masséna à l’Est et la rue Neuve-Tolbiac à l’Ouest.
    Aujourd’hui, le quar­tier ZAC PRG est à moitié réa­lisé. Par exem­ple, la concer­ta­tion publi­que sur la cons­truc­tion du der­nier quar­tier Masséna Bruneseau vient à peine de se ter­mi­ner.

    L’uni­ver­sité dans la ville
    Texte issu du site inter­net de l’uni­ver­sité

    Cette « Nouvelle Sorbonne » inau­gure le concept « d’uni­ver­sité dans la ville », en rup­ture avec les campus clos et en cohé­rence avec l’esprit de Paris Rive Gauche, c’est-à-dire celui d’un quar­tier urbain où le loge­ment, l’économie, la culture, l’éducation et la recher­che se côtoient et coo­pè­rent dans un quo­ti­dien rendu plus convi­vial et plus fer­tile pour chacun.
    Pour démé­na­ger l’Université, plu­sieurs sites à Paris ou en proche ban­lieue avaient été envi­sa­gés, mais c’est sur la ZAC Tolbiac désor­mais bap­ti­sée « Paris Rive Gauche », que Paris 7 com­men­cera à s’ins­tal­ler en 2005. Elle est située en bord de Seine à moins de 2000 m de Jussieu. L’ambi­tion est, non seu­le­ment de réa­li­ser des équipements uni­ver­si­tai­res, mais de les inté­grer à ce nou­veau quar­tier Paris-Rive Gauche. Pour cela, ce quar­tier s’équipera d’espa­ces com­plé­men­tai­res indis­pen­sa­bles à la vie de ses nou­veaux habi­tants (ani­ma­tions, bou­ti­ques, cafés, lieux de détente, etc..).
    Ce projet a pour ambi­tion de créer une uni­ver­sité citoyenne, en phase avec son envi­ron­ne­ment social et économique, dont les bâti­ments doi­vent par­ti­ci­per à la cons­ti­tu­tion du tissu urbain au même titre que les immeu­bles de bureaux et de loge­ments.
    L’ampleur du projet de l’uni­ver­sité (155 000 m² SHON) ne devant pas géné­rer de catas­tro­phe urbaine et sur­tout ne pas recréer une enclave comme celle que cons­ti­tue le campus Jussieu, l’option rete­nue a donc été celle d’un déploie­ment à partir d’un ensem­ble de plu­sieurs bâti­ments de masse rai­son­na­ble, plus ou moins connexes, se mélan­geant aux autres immeu­bles du quar­tier et dis­po­sant de rez-de-chaus­sée sur rue.

    Servir la rue, se servir de la rue.
    Répartir les acti­vi­tés de l’uni­ver­sité dans un ensem­ble de bâti­ments c’est choi­sir, de réin­ves­tir la rue à partir du foi­son­ne­ment des cir­cu­la­tions des usa­gers de l’uni­ver­sité entre les immeu­bles. Il faut également faire en sorte que le trai­te­ment des rez-de-chaus­sée contri­bue à l’ani­ma­tion de la rue à partir d’acti­vi­tés de ser­vi­ces aux usa­gers de l’uni­ver­sité tels que les ser­vi­ces d’infor­ma­tion et d’orien­ta­tion, la méde­cine pré­ven­tive, la sco­la­rité, le relais han­di­cap, le bureau emplois, le bureau Europe, des res­tau­rants, etc. Par ailleurs, des empri­ses ina­lié­na­bles seront réser­vées pour des acti­vi­tés com­mer­cia­les indé­pen­dan­tes.
    Réinvestir des bâti­ments anciens, fai­sant partie du patri­moine indus­triel pari­sien, des­si­ner l’avenir en s’adap­tant à l’exis­tant, mélan­ger la réha­bi­li­ta­tion et les cons­truc­tions neuves, s’ins­crit natu­rel­le­ment dans la culture plu­ri­dis­ci­pli­naire de l’uni­ver­sité Paris 7 -Denis Diderot.
    Dès de la pre­mière visite des lieux, l’uni­ver­sité est convain­cue que les Moulins doi­vent accueillir la biblio­thè­que –lieu emblé­ma­ti­que de l’uni­ver­sité- et que la Halle aux fari­nes doit être reconver­tie en immeu­ble d’ensei­gne­ment cen­tra­lisé (amphi­théâ­tres, salles de tra­vaux diri­gés, etc.).
    Ces deux bâti­ments per­met­tent de déve­lop­per, dès la pre­mière tran­che de tra­vaux, une partie du pro­gramme qui tient une grande place dans le projet de refon­da­tion de l’uni­ver­sité Paris - Denis Diderot : séden­ta­ri­ser les étudiants sur le site en leur offrant des ser­vi­ces, des espa­ces docu­men­tai­res sur plus de 12 000 m² et en met­tant à leur dis­po­si­tion des équipements infor­ma­ti­ques en libre ser­vice pour que chacun d’eux ait accès aux res­sour­ces péda­go­gi­ques en ligne et aux gran­des bases de don­nées natio­na­les et inter­na­tio­na­les. Le quar­tier sera d’usage et de voca­tion mul­ti­ple à l’inverse de ce qui est fait depuis 30 ans et qui allait dans le sens de la spé­cia­li­sa­tion. L’acti­vité s’orga­ni­sera autour de l’idée de mixité, bureau/loge­ment que vien­dra encore ren­for­cer la pré­sence de l’Université.
    La refon­da­tion sur le site « Paris Rive Gauche » cons­ti­tue pour l’uni­ver­sité Paris 7 une chance his­to­ri­que qui lui per­met­tra enfin de déve­lop­per ses pro­jets sans être contrainte par une répar­ti­tion défa­vo­ra­ble des sur­fa­ces sur le campus de Jussieu ; elle offrira également aux étudiants et aux per­son­nels des condi­tions de tra­vail et d’étude dignes d’une grande uni­ver­sité du XXIe siècle.


    Agrandir le plan
    Carte réa­li­sée par Nicolas Mémain

    Pour en savoir plus sur le quar­tier : http://blog.beton­sa­lon.net/les-lieux/le-quar­tier/his­to­ri­que-du-quar­tier/

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