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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Parties Prenantes
  • Contexte : la ZAC Paris Rive Gauche
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  • Sciences Po Ecole des Arts Politiques

    Ouverture prévue en 2010
    Créée par Bruno Latour et Valérie Pihet
    Présentation détaillée en cli­quant ici.

    « Il ne s’agit dans cette école ni de science, ni de poli­ti­que, ni d’art : quel que soit le métier d’où l’on parte — cher­cheur, poli­ti­que, artiste — la tâche est en avant de ces dis­ci­pli­nes et n’appar­tient d’emblée à aucune d’entre elles. C’est pour­quoi l’on pourra y faire venir des pro­fes­sion­nels extrê­me­ment divers : ce qu’ils savent déjà nous importe bien moins que le trajet que nous pour­rons faire avec eux. On n’a pas à conjoin­dre les scien­ces, les arts et les poli­ti­ques, mais à les démê­ler d’abord pour les repren­dre ensuite tout autre­ment. »
    BRUNO LATOUR, direc­teur de l’Ecole des arts poli­ti­ques

    L’école des arts poli­ti­ques pro­po­sera un cursus qui mêle les scien­ces socia­les, les huma­ni­tés et les arts (tous les arts y ayant leur place), bri­sant les iso­le­ments dis­ci­pli­nai­res et dépas­sant les cou­pu­res arti­fi­ciel­les entre arts et scien­ces, entre « aca­dé­mi­que » et « pro­fes­sion­nel ». Elle sera des­ti­née à de jeunes pro­fes­sion­nels inter­na­tio­naux - artis­tes, archi­tec­tes, desi­gners, uni­ver­si­tai­res, hauts fonc­tion­nai­res, entre­pre­neurs, etc. – dési­reux d’enri­chir leurs com­pé­ten­ces, de com­plé­ter leurs for­ma­tions intel­lec­tuel­les, voire de réo­rien­ter leurs car­riè­res.
    L’objec­tif sera d’offrir aux acteurs des mondes de l’art une for­ma­tion de haut niveau en scien­ces socia­les (pra­ti­ques de l’enquête empi­ri­que) et, inver­se­ment, de confron­ter des spé­cia­lis­tes des scien­ces socia­les, des pra­ti­ciens du sec­teur public ou du sec­teur privé, aux carac­té­ris­ti­ques et aux métho­des des for­ma­tions artis­ti­ques. Les deux domai­nes ne seront pas étudiés paral­lè­le­ment mais conver­ge­ront dans un ensem­ble nova­teur d’ensei­gne­ments et d’expé­rien­ces péda­go­gi­ques cen­trés sur des objets com­muns. Le point cen­tral de cette conver­gence sera l’espace public.
    Car la ques­tion qui est au coeur de ce projet est celle de la crise de la repré­sen­ta­tion (au sens le plus large du terme). Crise qui ne peut être sur­mon­tée qu’en asso­ciant trois pra­ti­ques de repré­sen­ta­tion jusqu’à pré­sent dis­join­tes : la repré­sen­ta­tion poli­ti­que, la repré­sen­ta­tion scien­ti­fi­que et la repré­sen­ta­tion esthé­ti­que.
    Le pro­gramme péda­go­gi­que de cette école sera prin­ci­pa­le­ment fondé sur la pra­ti­que du projet. Les par­ti­ci­pants devront tra­vailler par groupe sur un projet, au plus proche du ter­rain, tout au long de l’année. Une grande partie des ensei­gne­ments pro­po­sés entre­ront en réso­nance directe avec ces tra­vaux (grande flexi­bi­lité du cursus) ; l’autre partie repo­sant davan­tage sur des savoirs fon­da­men­taux liés à l’esprit de l’école.
    Le corps ensei­gnant sera réso­lu­ment inter­na­tio­nal, il asso­ciera à la fois des grands artis­tes, des spé­cia­lis­tes des scien­ces socia­les, des his­to­riens de l’art, des théo­ri­ciens des nou­veaux médias, etc.
    Leurs inter­ven­tions pour­ront pren­dre des formes très dif­fé­ren­tes – en fonc­tion du type d’ensei­gne­ment - et seront orga­ni­sées selon des tem­po­ra­li­tés varia­bles (inter­ven­tion unique ou récur­rente ; allant d’une heure de cours à un semes­tre d’ensei­gne­ment).

    Bruno Latour, (1947, Beaune) est socio­lo­gue, anthro­po­lo­gue et phi­lo­so­phe des scien­ces. Il a long­temps ensei­gné dans des écoles d’ingé­nieur, le CNAM d’abord, puis l’Ecole des Mines où il avait rejoint le Centre de socio­lo­gie de l’inno­va­tion en 1982. Depuis sep­tem­bre 2006, il est pro­fes­seur des Universités à Sciences Po. Depuis juin 2007, il a été nommé direc­teur adjoint de Sciences Po, chargé de la poli­ti­que scien­ti­fi­que. Depuis juin 2007, il est également pré­si­dent du comité Culture de la Fondation de France.
    Connu pour ses tra­vaux en socio­lo­gie des scien­ces, il a mené des enquê­tes de ter­rain où il observe des scien­ti­fi­ques au tra­vail et décrit le pro­ces­sus de recher­che scien­ti­fi­que d’abord comme une cons­truc­tion sociale[1]. Il a également mis en cause l’exclu­si­vité des maté­riaux « sociaux » dans la « cons­truc­tion » des faits scien­ti­fi­ques, aban­don­nant le cons­truc­ti­visme social pour une théo­rie plus large de l’acteur-réseau[2]. Ses ouvra­ges les plus connus sont La Vie de labo­ra­toire (1979), La Science en action (1987) et Nous n’avons jamais été moder­nes (1991). Après avoir été com­mis­saire de l’expo­si­tion Iconoclash, il a orga­nisé en 2005 une autre expo­si­tion, tou­jours avec Peter Weibel, au ZKM de Karlsruhe La Chose poli­ti­que - Atmosphères de la démo­cra­tie deux expo­si­tions qui ont toutes les deux fait l’objet de volu­mi­neux cata­lo­gues aux pres­ses du MIT, Cambridge, Mass.

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