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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Parties Prenantes
  • Contexte : la ZAC Paris Rive Gauche
  • Agenda
  • Journal en image
  • Le programme Art and Social Practice de l’université de Portland

    Le Master of Fine Arts (MFA) « Art and Social Practice » de la Portland State University Oregon (USA), créé par Harrell Fletcher et Jen Delos Reyes, pro­pose à une dizaine d’étudiants une for­ma­tion de deux ans à une pra­ti­que artis­ti­que en dehors du modèle « ate­lier-gale­rie » emprun­tant à la socio­lo­gie, l’anthro­po­lo­gie, le tra­vail social ou le jour­na­lisme... Les étudiants/artis­tes ne dis­po­sent pas d’ate­lier comme les autres étudiants du MFA (même s’ils peu­vent aussi fré­quen­ter des « stu­dios » plus tra­di­tion­nels) ; mais ils par­ta­gent une salle de classe et un bureau. Ils réflé­chis­sent actuel­le­ment à un lieu « greffé » dans la ville, car leur tra­vail sort des murs de l’école d’art pour s’ins­crire dans des pro­jets contex­tua­li­sés. Tous les types de médiums – pho­to­gra­phie, vidéo, dessin, sculp­ture, texte, musi­que, per­for­mance, projet cura­to­rial, enquête, entre­tien – sont consi­dé­rés comme des outils à com­bi­ner. Internet (sites web, blog) permet de docu­men­ter des pro­jets éphémères ne se limi­tant pas à des objets, et de les dif­fu­ser auprès d’une audience plus large.
    Cette for­ma­tion permet la trans­dis­ci­pli­na­rité, et les col­la­bo­ra­tions avec des artis­tes (étudiants en MFA, artis­tes inter­na­tio­naux), des non-artis­tes (étudiants de Portland, asso­cia­tions, public le plus large), ainsi que des indi­vi­dus, des grou­pes, et des ins­ti­tu­tions. « Au lieu d’enre­gis­trer ce qui se passe dans le monde, l’artiste social affecte aussi le monde, met­tant les choses en mou­ve­ment, encou­ra­geant des connexions entre les gens, et orga­ni­sant la vie quo­ti­dienne pour qu’elle ait du sens ».

    Plus d’infor­ma­tions sont dis­po­ni­bles sur le site inter­net du master :
    http://psu­so­cial­prac­tice.org

    Sur le tra­vail de Harrell Fletcher
    « Création d’un projet »

    Concernant ma méthode de tra­vail, on me demande sou­vent d’aller quel­que part pour faire un projet, dans un centre d’art, une gale­rie uni­ver­si­taire ou d’autres lieux. Généralement, c’est un endroit où je ne serais jamais allé si l’on ne m’avait pas pro­posé de faire quel­que chose là-bas. Par exem­ple Eastern Kentucky University, Croatie, Vietnam, Hartford Connecticut, Houston Texas, etc…
    Je me sers de ces invi­ta­tions de rési­dence pour appren­dre à connaî­tre l’endroit où je suis selon dif­fé­rents modes. Je peux lire des livres, ou regar­der des films docu­men­tai­res, et essayer de cons­truire un projet à partir de ces infor­ma­tions. Je peux aussi aller dans ce lieu, m’y pro­me­ner et parler aux per­son­nes que je ren­contre. Quelques fois, je finis par tra­vailler avec les per­son­nes que je ren­contre, et je suis emporté dans leurs vies. Je consi­dère cela comme des expé­rien­ces d’appren­tis­sage fon­da­men­ta­les, donc de pre­mier plan. Le tra­vail de recher­che tex­tuel ou fil­mi­que est secondaire. Les deux formes me plai­sent. Ce qui m’inté­resse vrai­ment, c’est que de moi-même je n’aurais pu appren­dre ces choses – je laisse la direc­tion de ma recher­che m’échapper au début.
    Je déter­mine tou­jours expli­ci­te­ment ce qui m’attire et je veux passer le plus de temps pos­si­ble à tra­vailler avec des éléments choi­sis qui me sem­blent inté­res­sants. Une fois la recher­che brute faite, je trans­forme et expé­ri­mente cer­tains de ses aspects en pro­jets pour le public. J’entends par­ta­ger ce que je trouve inté­res­sant. C’est comme recom­man­der un res­tau­rant ou un film, mais dans mon cas cela se tra­duit par une vidéo faite dans une sta­tion ser­vice sur l’Ulysse de James Joyce (1), ou par une expo­si­tion sur la guerre du Vietnam à partir du musée de la Guerre au Vietnam (2) ». Harrell Fletcher, Some Thoughts on Art and Education, 2007. Publié sur le site Internet de l’artiste.

    Harrell Fletcher est né en 1967 à Santa Maria, California ; il vit et tra­vaille à Portland, Oregon.

    (1) {Blot Out The Sun}. 2002. Portland, Oregon. Film. Ce projet est né de l’envie de Harrell Fletcher d’aider un habitant de Portland à réaliser son projet. L’artiste rencontre alors Jay, propriétaire d’une station service qu’il considère comme le centre de l’univers, qui souhaitait y tourner un film adapté du livre de James Joyce, Ulysse. Les mécaniciens et les clients jouent des répliques du livre inscrites sur des panneaux en carton. Le film est ensuite projeté sur un mur blanc jouxtant la station service.,
    (2) {The American War}. 2005. Exposition de photographies. Au cours d’une résidence artistique d’un mois au Vietnam, l’artiste a visité le Musée des restes de la Guerre à Ho Chi Minh City, mémorial pour la Guerre du Vietnam ou « American War ». L’artiste a pris deux cents photographies numériques des images et des textes en évitant les reflets. Ces images ont été imprimées et exposées dans différents lieux aux Etats-Unis. Des films, et des conférences accompagnaient l’exposition.,

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