Évènements
Événements à venir
Samedi 25 mars, de 17h à 19h
Rencontre avec Sawsan Noweir, actrice de La Nouba, et Mireille Calle-Gruber, professeur de littérature et esthétique à l’Université Sorbonne Nouvelle, auteur de l’ouvrage Assia Djebar, le manuscrit inachevé (2021)
Née en 1946 en Égypte, Sawsan Noweir est professeur d’architecture à la retraite.
Elle effectua des études d’architecture et d’égyptologie en Égypte et en France. Après deux ans en France, elle rencontre Assia Djebar en 1975 à Paris. De 1976, à 1978, elle a passé deux ans en Algérie, pour le film d’Assia Djebar La nouba des femmes du mont Chenoua, et comme professeur d’architecture à l’Institut d’Architecture de Constantine.
Mireille Calle-Gruber, est professeur de littérature et esthétique à l’Université Sorbonne Nouvelle et écrivain, elle a dirigé l’édition des Oeuvres complètes de Michel Butor (La Différence, 2006-2010), écrit avec Butor Le Chevalier morose (récit-scénario), et co-dirigé le Dictionnaire universel des créatrices (des Femmes, 2013- électronique depuis 2016).
Elle a co-organisé le colloque de Cerisy, Assia Djebar, littérature et transmission (Presses Sorbonne Nouvelle, 2009) et publié deux monographies : Assia Djebar, la résistance de l’écriture (Maisonneuve & Larose, 2001), Assia Djebar, une surabondance dans le coeur (Ministère des Affaires Etrangères, 2006). Mireille Calle-Gruber est membre de l’Académie des Arts, Lettres et Sciences Humaines de la Société Royale du Canada, et docteur honoris causa de l’Université Aristote de Thessalonique.
Elle a récemment publié Assia Djebar, le manuscrit inachevé (PSN, 2021).
Jeudi 30 mars, de 19h à 21h
Mohammed Khadda / Assia Djebar : Franchir les Signes
Conférence de Natasha Marie Llorens, écrivain, commissaire d’exposition indépendante et professeur de théorie de l’art à l’Institut royal d’art de Stockholm
Dans le film classique d’Assia Djebar, La Nouba des Femmes du Mont Chenoua, une peinture de Mohammed Khadda est curieusement placée, ou déplacée, tapie dans l’arrière-plan sémiotique. Cette conférence examinera ce placement en contextualisant le travail de Khadda au milieu des années 1970 en Algérie et en analysant la manière dont les deux artistes ont conceptualisé le rôle de la langue dans leur émancipation subjective et collective, ainsi que les conséquences de leur rencontre.
Natasha Marie Llorens est écrivain, commissaire d’exposition indépendante et professeur de théorie de l’art à l’Institut royal d’art de Stockholm.
Elle écrit sur l’art contemporain et le cinéma, en mettant l’accent sur la représentation de la violence et de la décolonialité dans les arts et leurs institutions. Ces écrits ont été publiés dans des revues telles que Arab Studies Journal, art agenda, Artforum, ArtReview, BOMB, Contemporary Art Stavanger, CURA, frieze, Ibraaz, the Journal of North African Studies, Kunstlicht, PARSE Journal, La Belle Revue, World Policy Journal et WdW Review, entre autres publications et catalogues d’artistes.
Elle a été boursière de l’American Institute for Maghrebi Studies, du Centre national des arts plastiques (Cnap), du French-American Cultural Exchange (FACE Foundation) et de la Jan van Eyck Academie. Diplômée du Center for Curatorial Studies du Bard College, elle est également titulaire d’un doctorat en histoire de l’art moderne de l’Université de Columbia.
Elle a obtenu en 2022 la bourse Andy Warhol Foundation Arts Writers Grant pour l’écriture sur l’art de courtes formes. Llorens travaille actuellement en collaboration avec l’artiste Massinissa Selmani sur un projet de recherche artistique de deux ans à propos ses "1 000 villages socialistes", une initiative d’urbanisme lancée en Algérie au milieu des années 1970. La première exposition associée à ce projet sera inaugurée à Alger à rhizome au printemps 2023.
Jeudi 6 avril, à 13h
Midi-deux : Visites flash de l’exposition, déjeuner à prix libre avec le Foodtruck solidaire de Résoquartier et conférence de Salima Tenfiche, « Assia Djebar, précurseuse d’un cinéma des vivant·es »
Les « Midi-deux » de Bétonsalon sont un évènement mensuel à l’attention des étudiant·es : chaque premier jeudi du mois, sur le temps de la pause déjeuner, l’équipe de Bétonsalon vous propose un temps d’échange privilégié au centre d’art autour des expositions !
Jeudi 6 avril profitez de la pause déj’ pour découvrir l’exposition « Hier revient et je l’entends » de Katia Kameli à l’occasion d’une visite flash (15 minutes max !) en compagnie de l’équipe du centre d’art ; bénéficiez d’une restauration de qualité à prix libre avec le Foodtruck de Résoquartier ; et à 13h, venez écouter la chercheuse Salima Tenfiche parler du cinéma algérien lors d’une conférence intitulée « Assia Djebar, précurseuse d’un cinéma des vivant·es ».
Docteure en histoire du cinéma de l’Université de Paris, Salima Tenfiche est enseignante-chercheuse ATER à l’Université de Lorraine.
Créée en 2011, Résoquartier est une association d’habitant·es du 13ème arrondissement engagé·es contre les injustices économiques, sociales et pour la transition écologique. Elle y répond par l’entraide, la convivialité et la solidarité.
Jeudi 13 avril, de 19h à 21h
"Rihla", une histoire illustrée et commentée du cinéma en Algérie
Conférences de Nabil Djedouani, réalisateur, acteur et chercheur, fondateur des
Archives Numériques du Cinéma Algérien
Nabil Djedouani est un réalisateur, acteur et chercheur. Après des études de cinéma à l’université Louis Lumière de Lyon, il coréalise un film documentaire avec Hassen Ferhani intitulé Afric Hôtel (2010). Il travaille ensuite avec le cinéaste Rabah Ameur-Zaïmeche en tant qu’assistant réalisateur et comédien pour les films Histoire de Judas (2015) et Terminal Sud (2019). En 2012, il crée le site des Archives Numériques du Cinéma Algérien pour mettre à la disposition de toutes et tous sur sa page Facebook et sa chaîne YouTube des œuvres cinématographiques algériennes oubliées qu’il collecte et restaure. Puis, il entame un travail de recherche et de diffusion autour des musiques d’expression algérienne via la plateforme Raï & Folk. Il réalise en 2019 un essai documentaire intitulé Rock Against Police.
Samedi 15 avril, de 17h à 18h
Discussion avec Katia Kameli, Bérénice Saliou et Émilie Renard
Événements passés
Mercredi 18 janvier
Ouvertures des expositions
de 16h à 19h à Bétonsalon et
de 18h à 21h à l’Institut des Cultures d’Islam, Paris
Vendredi 20 janvier, de 19h à 20h20
Visite avec Katia Kameli et Bérénice Saliou
à l’ICI Léon
Du lundi 23 janvier au jeudi 2 février, dans le hall des Grands Moulins bâtiment A
Programmation de courts-métrages proposée par l’association étudiante Cinésept
En partenariat avec le Pôle Culture d’Université Paris Cité
Dans le cadre de l’exposition « Hier revient et je l’entends » de Katia Kameli, l’association étudiante Cinésept propose une sélection de courts-métrages faisant écho aux recherches de l’artiste sur la place des images dans les mémoires individuelles et collectives :
- Ulysse, Agnès Varda (1983) - 22’03
- Kwa Henri Mandima, Robert-Jan Lacombe (2010) - 10’30
- [sic], Éric Baudelaire (2009) - 15’01
- Dad’s Stick by John Smith (2012) - 5’
Samedi 28 janvier, de 14h30 à 17h30
TaxiTram entre Bétonsalon et l’ICI, sur inscription : taxitram@tram-idf.fr
Rendez-vous à Bétonsalon à 14h30, puis navette à l’ICI. Visite des deux expositions à deux voix : Katia Kameli avec Emilie Renard à Bétonsalon et avec Florence Marqueyrol à l’ICI
Jeudi 2 février, de 13h à 14h
Midi-deux : rendez-vous par et pour les étudiant·es
Rencontre avec les étudiant·es de l’association Cinésept en clôture de leur programmation de courts-métrages présentée en écho à l’exposition de Katia Kameli du 23 janvier au 2 février dans le hall des Grands Moulins, Bâtiment A, avec les films Ulysse d’Agnès Varda, Kwa Henri Mandima de Robert-Jan Lacombe, [sic] d’Éric Baudelaire et Dad’s Stick de John Smith
Vendredi 17 février, de 15h à 18h
Béton Book Club : séance d’arpentage collectif autour de l’ouvrage d’Edward Saïd, L’Orientalisme. L’Orient créé par l’Occident (1978)
D’Eschyle à Kissinger, de Marx à Barrès, l’Occident a tenu un discours sur l’Orient. Mais, puisque « l’Orient » n’existe pas, d’où vient ce discours et comment expliquer son étonnante stabilité à travers les âges et les idéologies ? Cette séance d’arpentage sera consacrée à la lecture collective du livre du théoricien littéraire palestino-américain et à son archéolgie critique du discours sur l’Orient.
Samedi 25 février, de 17h à 19h
Rencontre autour de l’écriture cinématographique d’Assia Djebar
avec Marie Kondrat, chercheuse en littérature comparée et enseignante à l’Université de Genève. (Akila Kizzi, enseignante chercheuse en études de genre à l’Université Paris 8, sera finalement absente)
Marie Kondrat : Assia Djebar, le hors-champ de l’écriture
Chercheuse en littérature comparée, spécialiste des théories de l’image, Marie Kondrat enseigne à l’Université de Genève.
Son ouvrage sur le concept d’hors-champ, en cours de publication, a été lauréat du Prix Barbour en critique littéraire et esthétique et du Prix Latsis Universitaire 2022.
Elle écrit en français, ukrainien et anglais, elle lit en italien et russe.
Son projet de recherche actuel porte sur les femmes ayant une double activité, de cinéaste et d’écrivaine.
Akila Kizzi : L’Histoire des femmes algériennes comme matrice de l’œuvre et de la pensée d’Assia Djebar
Akila Kizzi est enseignante chercheuse en études de genre à l’Université Paris 8. Elle est spécialiste des questions de genre en Afrique du Nord.
Ses recherches traitent de la question de la réhabilitation des figures de femmes oubliées par l’Histoire collective, qu’elles soient femmes politiques, artistes ou écrivaines en Afrique du Nord.
Ses recherches tendent à construire une généalogie intellectuelle de femmes en méditerranée du sud.
Elle a publié chez Fauves éditions une monographie sur la vie et l‘œuvre de Taos Amrouche, intitulée : Passions et déchirements identitaires chez Marie-Louise Taos Amrouche. Une autre publication à la British Academy qui porte sur les artistes Baya Mahieddine et Taos Amrouche, intitulée : Under the skin : Feminist art from the middle east and north africa today.
Samedi 18 mars, de 17h à 20h
La Nouba des femmes du mont Chenoua d’Assia Djebar, 1977
Projection suivie d’une discussion avec Katia Kameli et Ahmed Bedjaoui, producteur du film
Titulaire d’un Doctorat en littérature, Ahmed Bedjaoui est journaliste, producteur et professeur de communication de l’Université Alger 3.
Lauréat de « l’Institut des Hautes Etudes Cinématographiques » (IDHEC - Paris), il est directeur artistique du festival du film engagé d’Alger, et Président du Fonds d’aide au cinéma algérien.Il a produit et présenté l’émission « Télécinéclub », diffusée pendant 20 ans, sur la chaîne nationale algérienne et produit pour elle environ 76 longs métrages, dont notamment les deux films d’Assia Djebar, Nahla de Farouk Beloufa, ou encore Combien je vous aime de Azeddine Meddour.
Ahmed Bedjaoui a publié des dizaines d’articles parus dans des revues internationales et des journaux algériens. Il est l’auteur de cinq ouvrages dont : Cinéma et littératures arabes, Le cinéma à son âge d’or, paru en novembre 2018 et plus récemment Cinema and Algerian War of Independence.
En 2015, l’UNESCO lui décence la médaille Federico Fellini pour sa contribution à la culture cinématographique mondiale. En 2019, il préside le jury de fiction lors du cinquantième anniversaire du FESPACO.
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