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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Eaux courantes
  • Séances
  • Cayenne de julien quentel
  • Cette inondation-là, mais en mieux
  • Séances

    Séance 1 : Le ruis­seau des Gobelins
    Jeudi 24 mars, 12h30
    Manufacture des Gobelins, 42 avenue des Gobelins, 75013 Paris

    C’est sur les rives de la Bièvre, dont les eaux étaient répu­tées pour leurs qua­li­tés tinc­to­ria­les, que s’ins­talle une indus­trie de tein­ture à l’écarlate à la fin du Moyen-Âge, qui devien­dra pro­gres­si­ve­ment les ate­liers de tapis­se­rie royaux et la Manufacture natio­nale des Gobelins. Au début du XXe siècle, c’est à l’empla­ce­ment des anciens jar­dins de la Manufacture, et au-dessus du « ravin de la Bièvre » déjà recou­verte, qu’Auguste Perret érigera le bâti­ment du Mobilier natio­nal.

    Visite guidée de la Manufacture des Gobelins, puis balade dans le 13ème arron­dis­se­ment.
    Avec : Mathilde Belouali, Marie Bette, Yoann Dumel-Vaillot.
    Gratuit, sur ins­crip­tion auprès de info@­be­ton­sa­lon.net



    Visite de la rési­dence Eaux Courantes à la Manufacture des Gobelins, mars 2022 © Bétonsalon - centre d’art et de recher­che.

    Séance 2 : Aunque es de noche. Méditations sur la Bièvre
    Jeudi 12 mai, 10h30
    Pauline Perplexe, 90 rue de la Convention, 93400 Arcueil

    Cette jour­née invite à une appro­che sen­so­rielle et vir­tuelle de la rivière, à tra­vers des expé­rien­ces de médi­ta­tion. Des temps de pré­sen­ta­tion et d’échanges alter­nent avec des pra­ti­ques gui­dées, dont les métho­des sont emprun­tées au yoga-nîdra et au hatha-yoga. Par ce biais, on aborde dif­fé­rents aspects du sym­bo­lisme des eaux vives, ainsi que l’his­toire sin­gu­lière de la Bièvre.

    Aunque es de noche est tiré d’un poème mys­ti­que de saint Jean de la Croix, com­posé en cap­ti­vité, depuis un cachot étroit et obscur de Tolède. Le poème parle d’une source cachée d’eau vive, lumi­neuse, décou­verte de l’inté­rieur, et célé­brée malgré la nuit.

    Déroulement de la jour­née :
    10h30 : Accueil des par­ti­ci­pant·es
    11h : Présentation et temps de pra­ti­que (étirements, relaxa­tion allon­gée, per­cep­tions sen­so­riel­les)
    12h : Repas léger et échanges
    13h : Aspects sym­bo­li­ques des sour­ces et des cours d’eau
    13h20 : Pratique (par­cours sen­so­riel en relaxa­tion pro­fonde, avec réveil en dou­ceur)
    13h45 : Pause et échanges
    14h : Le ren­ver­se­ment du cou­rant. Circuits ésotériques de la Bièvre.
    14h30 : Temps de pra­ti­que (auto­mas­sa­ges, médi­ta­tion assise, res­pi­ra­tion cons­ciente et visua­li­sa­tions)
    Vers 15h : Collation et échanges. Fin de la ses­sion.

    Yoann Dumel-Vaillot est doc­teur en phi­lo­so­phie. Ses recher­ches por­tent sur la dimen­sion mytho­poé­ti­que de la créa­tion lit­té­raire de Rabelais. Il ensei­gne également la médi­ta­tion et conduit des séan­ces de relaxa­tion guidée. Sa col­la­bo­ra­tion avec les artis­tes mem­bres de Pauline Perplexe, autour de la Bièvre, a com­mencé il y a deux ans, pour l’été cultu­rel 2020. Cette inter­ven­tion dans les Eaux cou­ran­tes pro­pose une appro­che trans­ver­sale et ima­gi­naire de la rivière.

    Gratuit, sur ins­crip­tion auprès de info@­be­ton­sa­lon.net


    © Yoann Dumel-Vaillot.

    Séance 3 : Marche de la Bièvre
    Dimanche 15 mai, 7h30
    École élémentaire Émile Mousseau, 44 avenue Jean Jaurès, 78350 Jouy-en-Josas

    Organisée par l’asso­cia­tion du même nom, la 38ème Marche de la Bièvre aura lieu le diman­che 15 mai 2022, à l’heure où se cou­chent les fêtard·es. Nous vous convions à y par­ti­ci­per avec nous, et vous don­nons rendez-vous à 7h30 à Jouy-en-Josas pour rejoin­dre la « Marche du Soleil » : un par­cours de 22 km le long de la Bièvre, vers sa source à Guyancourt, puis jusqu’aux Loges-en-Josas et à Bièvres.

    Cette marche emblé­ma­ti­que, réunit chaque année plu­sieurs cen­tai­nes de ran­don­neur·­ses qui, pour cer­tain·es, démar­rent à minuit de Notre Dame de Paris pour la Marche à la lune.

    Gratuit, sur ins­crip­tion auprès de info@­be­ton­sa­lon.net avant le mer­credi 11 mai.
    Plus d’infor­ma­tions sur la Marche de la Bièvre : www.marche.bievre.org

    © Christel Conchon

    Séance 4 : Visite et dis­cus­sion dans l’expo­si­tion Cayenne de julien quen­tel, avec l’artiste et le com­mis­saire Franck Balland
    Dimanche 19 juin, à 15h
    Pauline Perplexe, 90 rue de la Convention, 93400 Arcueil

    « J’aime­rais ne pas enfer­mer cette expo­si­tion dans une quel­conque humeur à tra­vers mes mots. Je déteste ça, ces textes d’expo­si­tion ampou­lés d’émotions, qui sur­jouent avec force d’effets ce qui devrait se jouer ailleurs. Je déteste ça pres­que autant que quand on me dit ce qu’il faut voir, ou plutôt, ce qu’il faut com­pren­dre à tra­vers ce je que je vois – comme si c’était ça la ques­tion, ou l’enjeu, bref, le but à attein­dre.
    On peut donc s’en tenir à quel­ques infor­ma­tions sta­bles : l’expo­si­tion s’inti­tule Cayenne : c’est le nom de la chienne du gara­giste, juste à côté de la maison. C’est aussi le nom d’une ville, d’une voi­ture de luxe et d’un piment. Quatre sculp­tu­res, de nature et d’échelle dif­fé­ren­tes y sont ins­tal­lées. Elles ne sem­blent pas entre­te­nir de rela­tions par­ti­cu­liè­res avec les éléments listés ci-dessus, mais s’il vous prend l’envie d’en faire émerger, per­sonne ne vous jugera. Sans trop entrer dans les détails, vous remar­que­rez que l’espace (le lieu dans sa glo­ba­lité, ce qui lie ou éloigne les pièces entre elles, ou avec nous) a été traité avec consi­dé­ra­tion – c’est un aspect non négli­gea­ble de la pra­ti­que de l’artiste. Pour le reste, j’aime que ses pièces met­tent tou­jours en échec ce que l’on pour­rait vou­loir en dire. Cela tient à leur rela­tive pau­vreté je crois. Au fait qu’elles se don­nent à voir sans aucun arti­fice, mais peut-être pas sans pudeur.
    Je ne sou­haite pas lais­ser ma lec­ture conta­mi­ner la fin de ce texte, mais il est évident que dans cet équilibre, quel­que chose me bou­le­verse. »
    Franck Balland

    Exposition visi­ble sur rendez-vous du 11.06 au 10.07 :
    pau­li­ne­per­plexe@g­mail.com ou 06 67 28 86 97


    Séance 5 : Workshop avec Loup Rivière, de dance for plants
    Jeudi 7 juillet, de 14h à 18h
    Pauline Perplexe, 76-78 rue de la Convention, 93400 Arcueil

    Loup Rivière de dance for plants pro­pose un work­shop d’une après-midi dans une des deux mai­sons occu­pées par Pauline Perplexe, avant leur démé­na­ge­ment en fin d’année, comme une façon de passer un moment dans l’inti­mité des savoirs d’un lieu. Comment fait-on lieu, et com­ment les lieux qu’on fait et qu’on défait, qu’on trans­forme, nous font et nous défont, nous for­ment et nous infor­ment, nous trans­for­ment ? On y pren­dra le temps de se raconter les his­toi­res des choses, les traces et les sou­ve­nirs, et de se regar­der bouger dans les endroits qu’on écoute (et peut-être y dépo­ser d’autres his­toi­res à déplier plus tard).

    Cet ate­lier est ouvert à dix per­son­nes (sur ins­crip­tion à pau­li­ne­per­plexe@g­mail.com) qui ont tra­versé, habité ou visité le lieu d’une manière ou d’une autre ces trois der­niè­res années.

    dance for plants pro­pose des work­shops et des per­for­man­ces dans des jar­dins, des écoles, des forêts, des appar­te­ments et des musées. Le col­lec­tif est en rési­dence de long terme au Laboratory for Aesthetics and Ecology (Danemark) et a tra­vaillé dans dif­fé­ren­tes uni­ver­si­tés et cen­tres d’arts à Paris, Bruxelles, Anvers, Copenhague, Helsinki, Stockholm, Väjxö, Reykjavik, Montreal, New York, Brno, Aix-en-Provence, Bourges, Marseille et en Ariège.

    Loup Rivière est dan­seuse et tha­na­doula. Elle fabri­que des endroits où pren­dre soin des rela­tions entre les mort·es et leurs vivant·es, dans dif­fé­rents contex­tes et tem­po­ra­li­tés.
    Elle a fondé le col­lec­tif dance for plants (2016) et publié les textes « Je suis pas trans dans la forêt », « Danser est un Service Écosystémique et être trans aussi » et « Lesbiennes géo­lo­gi­ques, bites de meufs et autres his­toi­res — un poème étendu ».
    Elle tourne actuel­le­ment son solo armes molles (2021).



    © Christel Conchon

    Séance 6 : Game Island : ses­sion de jeu avec The Mycological Twist
    Vendredi 8 juillet, de 16h00 à 18h00
    Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che

    Game Island raconte l’his­toire d’un monde de muta­tions résul­tant du chan­ge­ment cli­ma­ti­que. Avec des per­son­na­ges de jeu amor­phes basés sur les éléments de l’eau, de la terre, du feu, de l’air et du vide, les joueur·­ses sont conduit·es à tra­vers diver­ses nar­ra­tions, confron­té·es à des catas­tro­phes natu­rel­les et encou­ra­gé·es à s’enga­ger dans des allian­ces inter-espè­ces — en tant que molé­cule, pierre, bac­té­rie ou être humain.
    En tant que joueur·­ses, les spec­ta­teur·­ri­ces seront confron­té·es à la réa­lité des condi­tions envi­ron­ne­men­ta­les qui mena­cent leur exis­tence. Y aura-t-il un futur en dépit des condi­tions hos­ti­les ? les divers orga­nis­mes sont-ils capa­bles d’évoluer et de sur­vi­vre, ou la pla­nète est-elle deve­nue inha­bi­ta­ble pour leur propre espèce ?

    Session ouverte à 15 par­ti­ci­pant·es, sur ins­crip­tion à info@­be­ton­sa­lon.net

    The Mycological Twist est un projet d’Eloïse Bonneviot et Anne de Boer, tout·es deux basé·es à Berlin. Ils pren­nent la myco­lo­gie comme source d’ins­pi­ra­tion pour s’enga­ger dans des pra­ti­ques écologiques et socia­les. Leur point d’inté­rêt s’étend du corps fruc­ti­fiant du cham­pi­gnon à la matière en décom­po­si­tion dans les pro­fon­deurs du sol. Des métho­des do-it-your­self sont tis­sées dans les cultu­res numé­ri­ques afin de cons­truire des uto­pies pour des modes de vie alter­na­tifs. The Mycological Twist a débuté en 2014 à Londres. Depuis, la maté­ria­li­sa­tion de la recher­che se tra­duit par un pro­gramme de com­man­des, de confé­ren­ces, de ses­sions de cam­ping, de per­for­man­ces et d’œuvres.




    Séance 7 : Workshop « gout­tiè­res »
    Du 31 octo­bre au 4 novem­bre 2022, horai­res à défi­nir
    Pauline Perplexe, 90 rue de la Convention, 93400 Arcueil

    En par­tant de l’image géné­ri­que de la gar­gouille, il s’agira d’obser­ver les mou­ve­ments de cir­cu­la­tion et d’adduc­tion de l’eau. De la gout­tière au cani­veau, ces obser­va­tions nous per­met­tront de penser des formes indui­tes par ces logi­ques d’écoulement. L’envers des gar­gouilles de la cathé­drale de Strasbourg laisse voir l’expres­si­vité des dos de pierre, tendus ou cour­bés. Leurs nuques inver­sées se font les récep­ta­cles creux de l’eau de pluie dont la cir­cu­la­tion assou­plit la rigi­dité des formes.
    Le work­shop pro­pose de sortir de l’ima­ge­rie du bes­tiaire en conser­vant la notion de flui­dité, de rigi­dité et d’inflé­chis­se­ment des formes per­met­tant de guider, ralen­tir ou accé­lé­rer le débit de l’eau. L’eau de pluie qui char­rie ordu­res et feuilles mortes pro­duit l’érosion, génère une forme qui dégueule ou filtre, une forme qui qui peut s’élargir jusqu’à deve­nir un auvent ou des­si­ner les contours d’une place. Les pièces ainsi créées devien­dront des gar­gouilles d’usages résol­vant de réels pro­blè­mes tech­ni­ques.

    Accompagné par les artis­tes Marie Bette, Romain Grateau et Sarah Holveck.
    Gratuit, ouvert aux étudiant-es en école d’art sur ins­crip­tion à pau­li­ne­per­plexe@g­mail.com.


    © Marie Bette





    Séance 8 : Workshop de céra­mi­que
    Samedi 19 et diman­che 20 novem­bre, puis samedi 26 et diman­che 27 novem­bre, de 14h à 18h
    Pauline Perplexe, 90 rue de la Convention, 93400 Arcueil

    « La Bièvre coule, sca­ri­fiée par les acides. Globulée de cra­chats, épaissie
    de craie, délayée de suie, elle roule des amas de feuilles mortes et d’indes­crip­ti­bles rési­dus qui la gla­cent, ainsi qu’un plomb qui boue, de pel­li­cu­les ». J.K Huysmans, La Bièvre, 1890.

    A partir d’une recher­che plas­ti­que menée sur les aspé­ri­tés des eaux pol­luées de la bièvre ainsi que sur les sol irra­diés de l’ate­lier Marie Curie à Arcueil, Charlotte Collin (céra­miste) accom­pa­gnée par Mathilde Rives et Sarah Holveck (plas­ti­cien­nes) pro­po­se­ront un work­shop céra­mi­que se nour­ris­sant d’un ima­gi­naire de la toxi­cité basé sur une recher­che de cou­leurs et de tex­tu­res. Émaux phos­pho­res­cents, iri­des­cents, tra­vail avec dif­fé­rents types d’argi­les, fonte de lave, de mous­ses et de maté­riaux récu­pé­rés et broyés : nous nous essaye­rons à dif­fé­ren­tes tech­ni­ques et recet­tes d’émaillage, de façon­nage de formes et de créa­tion de tex­tu­res.

    Accompagné par les artis­tes Charlotte Collin, Mathilde Rives et Sarah Holveck.
    Gratuit, sur ins­crip­tion à pau­li­ne­per­plexe@g­mail.com


    © Charlotte Collin

    Eaux cou­ran­tes reçoit le sou­tien du minis­tère de la Culture - DRAC Ile-de-France dans le cadre du déploie­ment du SODAVI-F, Schéma d’Orientation pour les Arts Visuels en Ile-de-France.

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