Événements
Toute personne ayant besoin d’une traduction des événements dans une langue étrangère ou en langue des signes peut nous le faire savoir 4 jours avant et nous proposerons une traduction simultanée :
publics@betonsalon.net
Photo : Vue de l’exposition Énergies de Judith Hopf, Bétonsalon – centre d’art et de recherche, Paris, 2022 © Adagp, Paris, 2022. Photo : Aurélien Mole
Samedi 22 octobre à 16h
Visite de l’exposition Énergies, de Judith Hopf, avec l’artiste et les commisaires
Départ au Plateau, 22 rue des Alouettes, 75019 Paris, puis navette vers Bétonsalon
Réservation obligatoire : reservation@fraciledefrance.com
Vendredi 28 octobre, de 18h à 20h30 & vendredi 9 décembre, de 18h à 20h30
« Écrire avec des moufles »
Atelier d’écriture sur et autour, pour, avec, sous et à côté de l’art
sur une proposition d’Elena Lespes Muñoz
Pour tous•tes
Peut-on écrire sur l’art avec des moufles ? Les mains dans le placo ? La tête dans le guidon ? Qu’est-ce que la couleur des sols d’exposition, un ventre qui gargouille, l’ennui ou le trajet en bus pour venir font à notre perception des œuvres d’art ? Comment écrire sans passion ? Comment écrire sur des choses qu’on ne comprend pas ? Est-ce qu’on n’en dit pas toujours un peu trop ? Voilà, des questions auxquelles nous n’apporterons pas de réponses avec cet atelier, peut-être seulement des tentatives de réponses, ou à défaut, d’autres interrogations. Cet atelier s’adresse à toutes les personnes à qui l’écriture sur et autour de l’art donne des insomnies, venez partager vos mots.
Judith Hopf, "Hospital Bone Dance", 2006. Vidéo (couleur, son), 7′. © Adagp, Paris, 2022 / Judith Hopf.
Mardi 15 novembre, de 19h30 à 21h30
Projection d’une sélection de films de Judith Hopf en présence de l’artiste.
En parallèle de l’exposition Énergies de Judith Hopf à Bétonsalon et au Plateau, une soirée de projection est organisée au cinéma L’Archipel. Depuis le milieu des années 2000, Judith Hopf réalise des courts-métrages, dont la durée peut aller de 2 à 15 minutes, souvent réalisés en collaboration avec ses ami·es qui interviennent devant et derrière la caméra. Commentaires sociaux et réflexions politiques, ils s’inspirent autant du cinéma alternatif que des vidéoclips et sont marqués par une inventivité formelle inlassablement renouvelée au fil du temps, au grès de découvertes et selon les possibilités de production accessibles à Judith Hopf.
Neuf films seront projetés en trois séries entrecoupées de discussions avec l’artiste pour évoquer avec elle leur réalisation et leurs intentions.
Cinéma L’Archipel : 17 Bd de Strasbourg· 75010 Paris
Programme :
Lily´s Laptop, 2013, 4 min 54 s
MORE, 2015, 4 min 33 s
UP !, 2016, 1 min 30 s
Turen, 2007, 13 min 25 s
OUT, 2018, 2 min 38 s
The Uninvited, 2005, 15 min 41 s
Hospital Bone Dance, 2006, 7 min 13 s
Zählen !, 2008, 3 min 28 s
HEY PRODUKTION, 2011, 7 min 02 s
Tarifs : 8 € / 6,5 € / cartes UGC
Mercredi 16 novembre, à 14h
Rencontre avec Fanny Lopez, autrice de l’ouvrage À bout de flux (Éditions Divergences, 2022)
Animée par François Aubart, co-commissaire de l’exposition “Énergies“. En partenariat avec l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy (ENSAPC). dans le cadre d’un échange avec la Städelschule de Francfort.
Le numérique a un double : l’infrastructure électrique. Le rapport immédiat aux objets connectés (smartphone, ordinateur) invisibilise le continuum infernal d’infrastructures qui se cachent derrière : data centers, câbles sous-marins, réseaux de transmission et de distribution d’électricité. Alors que le numérique accompagne une électrification massive des usages, le système électrique dépend lui-même de plus en plus du numérique pour fonctionner. Pour comprendre ce grand système et imaginer comment le transformer, il nous faut aller au bout des flux, là où se révèle la matérialité des machines et des câbles.
Fanny Lopez est historienne de l’architecture (Doctorat Université Paris I Panthéon Sorbonne), MCF à l’Eavt Paris Est et chercheuse au Laboratoire Architecture, Infrastructure Territoire à l’Ensa Paris-Malaquais. Elle a publié Le Rêve d’une déconnexion. De la maison autonome à la cité auto-énergétique aux éditions de La Villette en 2014 et L’ordre électrique - Infrastructures énergétiques et territoires, chez Métis Presses en 2019.
Jeudi 17 novembre, de 12h à 14h
Midi-deux avec Résoquartier
Visites flash de l’exposition “Énergies“ de Judith Hopf et déjeuner à prix libre avec le Foodtruck solidaire de Résoquartier.
Les « Midi-deux » de Bétonsalon sont un évènement mensuel à l’attention des étudiant·es : un jeudi par mois, sur le temps de la pause déjeuner, l’équipe de Bétonsalon vous propose un temps d’échange privilégié au centre d’art autour des expositions !
Jeudi 17 novembre profitez de la pause déj’ pour découvrir l’exposition “Énergies“ de Judith Hopf à l’occasion d’une visite flash (15 minutes max !) en compagnie de l’équipe du centre d’art ; et bénéficiez d’une restauration de qualité à prix libre avec le Foodtruck de Résoquartier. Les repas sont cuisinés bénévolement par les membres de l’association à partir de denrées issues de collectes de produits alimentaires invendus.
Créée en 2011, Résoquartier est une association d’habitant·es du 13ème arrondissement engagé·es contre les injustices économiques, sociales et pour la transition écologique. Elle y répond par l’entraide, la convivialité et la solidarité.
Gilles Barbier, Banana Riders, 2009, Technique mixte, 80 x 350 x 150 cm, Pièce unique, Collection particulière, Courtesy Galerie GP & N Vallois, Paris.
Jeudi 24 novembre, à 17h30
Soirée de performances dans le cadre du colloque international “Le manifeste s’éclate. Révolutions contemporaines du manifeste artistique et littéraire entre théorie et pratique“
Organisation Jean-Marc Baud (Université Sorbonne Paris Nord, PLEIADE), Camille Bloomfield (Université Paris Cité, CERILAC / Université Sorbonne Paris Nord, PLEIADE), Viviana Birolli (Université Paris 1, HICSA), Mette Ruiz (Université de Dalécarlie, Suède), Audrey Ziane (École des Beaux-Arts of Marseille Marseille - IFAMM)
Le colloque :
Dès le début des années 2000, la critique s’accorde sur un constat : en dépit de sa mort, annoncée dans les années 1980, le manifeste est de retour, dans les lettres, les arts et au-delà. Cependant, il ressemble très peu à ses antécédents littéraires et artistiques du XIXème siècle et de la première moitié du XXème siècle. Qu’il s’agisse de leur forme, de leur support, de leurs canaux de diffusion, de leurs usages ou de leur réception critique, les manifestes du XXIème siècle s’éloignent sensiblement du modèle littéraire à partir duquel ses définitions standard ont été façonnées : ces nouveaux manifestes « après le manifeste » sont tantôt diffusés en ligne, tantôt lancés sous des formes non textuelles, ou encore commandités par des institutions réceptives à la création expérimentale. Le colloque « Le manifeste s’éclate » se propose d’explorer le vaste panorama des manifestes artistiques et littéraires des années 1960 jusqu’à l’extrême-contemporain et ainsi d’actualiser les cadres critiques et analytiques du manifeste de sorte qu’ils correspondent à ses évolutions et ses éclatements.
Programme complet du colloque ici.
La soirée :
Lecture chorale du Manifeste du Nous (Les Venterniers, mars 2022)
Mélanie Leblanc
Anti-CV ; proposition pour un manifeste (performance)
Cabaret Courant faible (Isabelle Vicherat, Elise Vandewalle, Nicolas Guillemin)
Lecture-performance
Julien d’Abrigeon / Gilles Cabut
Vendredi 25 novembre, de 15h à 18h
Béton Book Club
Séance d’arpentage collectif autour de l’ouvrage de Zetkin Collective, Fascisme fossile. L’extrême droite, l’énergie, le climat, coord Andreas Malm (2020) à Bétonsalon.
Méthode de lecture collective issue de la lutte ouvrière, l’arpentage est une méthode de découverte à plusieurs d’un ouvrage, en vue de son appropriation critique.
Diaty Diallo © Bénédicte Roscot
Mercredi 30 novembre, à 18h30
Rencontre avec Diaty Diallo, autrice de Deux secondes d’air qui brûle
Prix du Roman des étudiant·es France-Culture Télérama
Animée par des étudiant·es des Universités Paris 3 et Paris Cité (UFR LAC, enseignante référente : Lise Wajeman)
Entre Paname et sa banlieue : un quartier, un parking, une friche, des toits, une dalle. Des coffres de voitures, chaises de camping, selles de motocross et rebords de fenêtres, pour se poser et observer le monde en train de se faire et de se défaire. Une pyramide, comme point de repère, au beau milieu de tout ça.
Astor, Chérif, Issa, Demba, Nil et les autres se connaissent depuis toujours et partagent tout, petites aventures comme grands barbecues, en passant par le harcèlement policier qu’ils subissent quotidiennement.
Un soir d’été, en marge d’une énième interpellation, l’un d’entre eux se fait abattre. Une goutte, un océan, de trop. Le soulèvement se prépare, méthodique, inattendu. Collectif.
Diaty Diallo a grandi entre les Yvelines et la Seine-Saint-Denis, où elle continue d’habiter aujourd’hui. Elle pratique depuis l’adolescence différentes formes d’écriture : de la tenue journalière d’un Skyblog à quinze ans à la rédaction d’un livre aujourd’hui, en passant par la création de fanzines et la composition de dizaines de chansons. Deux secondes d’air qui brûle est son premier roman.
Jeudi 1er décembre, de 19h à 21h
Day With(out) Art
Depuis 1989, lors de chaque journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, l’organisation à but non lucratif Visual AIDS mobilise le monde de l’art autour du projet Day With(out) Art comme un « appel au deuil et à l’action en réponse à la crise du sida » lancé depuis New York, à travers différentes interventions aux États-Unis, dans les musées, les galeries, et l’espace public. À partir de 2010, Visual AIDS débute une collaboration avec des artistes et cinéastes contemporain.e.s pour construire un programme de courts métrages autour du VIH/sida, dans le but d’éveiller les consciences au sujet de la pandémie et de soutenir les artistes vivant avec le VIH.
En 2022, Visual AIDS présente « Being & Belonging », un programme de sept courts métrages d’artistes vivant avec le VIH, dans le monde. Navigant entre sexe et intimité, et adressant stigmatisation et isolement, « Being & Belonging » met l’accent sur les réalités émotionnelles de la vie avec le VIH aujourd’hui. Comment le fait de vivre avec le VIH modifie-t-elle la manière dont on ressent, demande ou fournit amour, soutien et appartenance ? Les sept films sont un appel à un sentiment d’appartenance de la part de celles et ceux qui ont été stigmatisé·es au sein de leur communauté, ou laissé·es à l’écart de la lutte contre le VIH/sida, ou encore exclues des récits dominants sur le VIH/sida.
Ces sept films originaux ont été réalisés par Camila Arce (Argentine), Davina « Dee » Conner et Karin Hayes (États Unis), Jaewon Kim (Corée du Sud), Clifford Prince (États Unis), Santiago Lemus et Camilo Acosta Huntertexas (Colombie), Mikiki (Canada), et Jhoel Zempoalteca et La Jerry (Mexique).
Le collectif What’s Your Flavor, initié en 2014 comme une plateforme de programmation de films expérimentaux LGBTQI+ en lien avec le Collectif Jeune Cinéma, s’est associé cette année avec Bétonsalon - centre d’art et de recherche, pour relayer l’initiative de Visual AIDS en France. Les films seront montrés et débattus comme ils le sont dans de nombreux lieux institutionnels, aux États-Unis et au-delà.
La projection sera suivie d’une discussion avec Julien Ribeiro, chercheur et curateur.
Anthropologue de formation, Julien Ribeiro est curateur et fondateur du Lavoir Public, espace de création dédié aux écritures en mutation à Lyon, qu’il a dirigé jusqu’en 2016. Il travaille sur les impacts qu’a le politique sur nos vies et sur nos processus de création, la place des minorités jouant un rôle central dans cette recherche. Membre fondateur du collectif WAW (archive LGBTQI et Art contemporain), il est associé à la programmation de l’exposition David Wojnarowicz — History Keeps Me Awake at Night au Mudam (2019) et fait notamment partie du comité de suivi de l’exposition Histoire et mémoires des luttes contre le VIH/sida (2021) au Mucem de Marseille. Depuis 2020, il est membre de Curatorial Hotline. Il travaille aujourd’hui sur les savoirs « silenciés », la maladie comme partenaire en tant que curateur associé à l’Antre-Peaux (Bourges) et plus généralement aux nouvelles formes de transmissions de savoirs. Il s’occupe de la rubrique « Sida et cultures » de la revue Remaides. Il a été lauréat 2021 de la cité internationale des arts en collaboration avec le Cnap, la recherche qu’il y effectua porte sur les liens entre justice réparatrice et esthétique. Aujourd’hui, il travaille sur différents projets, dont Expanded Scream avec Stéphane Roussel, une exposition autour des cris, de leurs représentations et de leurs réceptions dans les histoires de l’art. Dès Septembre 2022, il sera l’artiste associé à l’université de Lille dans le cadre de la résidence Airlab avec le soutien du Fresnoy afin d’entamer une recherche autour de Cookie Mueller, des temporalités queers et de la traduction collaborative. Il sera, à partir de décembre 2022, de nouveau résident à la cité internationale des arts pour y poursuivre ses recherches.
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