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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
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    Toute per­­­sonne ayant besoin d’une tra­­­duc­­­tion des événements dans une langue étrangère ou en langue des signes peut nous le faire savoir 4 jours avant et nous pro­­­po­­­se­­­rons une tra­­­duc­­­tion simul­­­ta­­­née :
    publics@­­­be­­ton­­sa­­lon.net



    Photo : Vue de l’expo­si­tion Énergies de Judith Hopf, Bétonsalon – centre d’art et de recher­che, Paris, 2022 © Adagp, Paris, 2022. Photo : Aurélien Mole

    Samedi 22 octo­bre à 16h

    Visite de l’expo­si­tion Énergies, de Judith Hopf, avec l’artiste et les com­mi­sai­res

    Départ au Plateau, 22 rue des Alouettes, 75019 Paris, puis navette vers Bétonsalon
    Réservation obli­­ga­­toire : reser­­va­­tion@­­fra­­ci­­le­­de­france.com


    Vendredi 28 octo­bre, de 18h à 20h30 & ven­dredi 9 décem­­bre, de 18h à 20h30

    « Écrire avec des mou­­fles »
    Atelier d’écriture sur et autour, pour, avec, sous et à côté de l’art
    sur une pro­po­si­tion d’Elena Lespes Muñoz
    Pour tous•­­tes

    Peut-on écrire sur l’art avec des mou­­fles ? Les mains dans le placo ? La tête dans le guidon ? Qu’est-ce que la cou­­leur des sols d’expo­­si­­tion, un ventre qui gar­­gouille, l’ennui ou le trajet en bus pour venir font à notre per­­cep­­tion des œuvres d’art ? Comment écrire sans pas­­sion ? Comment écrire sur des choses qu’on ne com­­prend pas ? Est-ce qu’on n’en dit pas tou­­jours un peu trop ? Voilà, des ques­­tions aux­­quel­­les nous n’appor­­te­­rons pas de répon­­ses avec cet ate­­lier, peut-être seu­­le­­ment des ten­­ta­­ti­­ves de répon­­ses, ou à défaut, d’autres inter­­ro­­ga­­tions. Cet ate­­lier s’adresse à toutes les per­­son­­nes à qui l’écriture sur et autour de l’art donne des insom­­nies, venez par­­ta­­ger vos mots.



    Judith Hopf, "Hospital Bone Dance", 2006. Vidéo (couleur, son), 7′. © Adagp, Paris, 2022 / Judith Hopf.

    Mardi 15 novem­bre, de 19h30 à 21h30

    Projection d’une sélec­tion de films de Judith Hopf en pré­sence de l’artiste.

    En paral­lèle de l’expo­si­tion Énergies de Judith Hopf à Bétonsalon et au Plateau, une soirée de pro­jec­tion est orga­ni­sée au cinéma L’Archipel. Depuis le milieu des années 2000, Judith Hopf réa­lise des courts-métra­ges, dont la durée peut aller de 2 à 15 minu­tes, sou­vent réa­li­sés en col­la­bo­ra­tion avec ses ami·es qui inter­vien­nent devant et der­rière la caméra. Commentaires sociaux et réflexions poli­ti­ques, ils s’ins­pi­rent autant du cinéma alter­na­tif que des vidéo­clips et sont mar­qués par une inven­ti­vité for­melle inlas­sa­ble­ment renou­ve­lée au fil du temps, au grès de décou­ver­tes et selon les pos­si­bi­li­tés de pro­duc­tion acces­si­bles à Judith Hopf.
    Neuf films seront pro­je­tés en trois séries entre­cou­pées de dis­cus­sions avec l’artiste pour évoquer avec elle leur réa­li­sa­tion et leurs inten­tions.

    Cinéma L’Archipel : 17 Bd de Strasbourg· 75010 Paris

    Programme :

    Lily´s Laptop, 2013, 4 min 54 s
    MORE, 2015, 4 min 33 s
    UP !, 2016, 1 min 30 s
    Turen, 2007, 13 min 25 s
    OUT, 2018, 2 min 38 s
    The Uninvited, 2005, 15 min 41 s
    Hospital Bone Dance, 2006, 7 min 13 s
    Zählen !, 2008, 3 min 28 s
    HEY PRODUKTION, 2011, 7 min 02 s

    Tarifs : 8 € / 6,5 € / cartes UGC


    Mercredi 16 novem­bre, à 14h

    Rencontre avec Fanny Lopez, autrice de l’ouvrage À bout de flux (Éditions Divergences, 2022)
    Animée par François Aubart, co-com­mis­saire de l’expo­si­tion “Énergies“. En par­te­na­riat avec l’École natio­nale supé­rieure d’arts de Paris-Cergy (ENSAPC). dans le cadre d’un échange avec la Städelschule de Francfort.

    Le numé­ri­que a un double : l’infra­struc­ture électrique. Le rap­port immé­diat aux objets connec­tés (smart­phone, ordi­na­teur) invi­si­bi­lise le conti­nuum infer­nal d’infra­struc­tu­res qui se cachent der­rière : data cen­ters, câbles sous-marins, réseaux de trans­mis­sion et de dis­tri­bu­tion d’électricité. Alors que le numé­ri­que accom­pa­gne une électrification mas­sive des usages, le sys­tème électrique dépend lui-même de plus en plus du numé­ri­que pour fonc­tion­ner. Pour com­pren­dre ce grand sys­tème et ima­gi­ner com­ment le trans­for­mer, il nous faut aller au bout des flux, là où se révèle la maté­ria­lité des machi­nes et des câbles.

    Fanny Lopez est his­to­rienne de l’archi­tec­ture (Doctorat Université Paris I Panthéon Sorbonne), MCF à l’Eavt Paris Est et cher­cheuse au Laboratoire Architecture, Infrastructure Territoire à l’Ensa Paris-Malaquais. Elle a publié Le Rêve d’une dé­connexion. De la maison auto­nome à la cité auto-éner­gé­ti­que aux édi­tions de La Villette en 2014 et L’ordre élec­tri­que - Infrastructures éner­gé­ti­ques et ter­ri­toi­res, chez Métis Presses en 2019.


    Jeudi 17 novem­bre, de 12h à 14h

    Midi-deux avec Résoquartier
    Visites flash de l’expo­si­tion “Énergies“ de Judith Hopf et déjeu­ner à prix libre avec le Foodtruck soli­daire de Résoquartier.

    Les « Midi-deux » de Bétonsalon sont un évènement men­suel à l’atten­tion des étudiant·es : un jeudi par mois, sur le temps de la pause déjeu­ner, l’équipe de Bétonsalon vous pro­pose un temps d’échange pri­vi­lé­gié au centre d’art autour des expo­si­tions !
    Jeudi 17 novem­bre pro­fi­tez de la pause déj’ pour décou­vrir l’expo­si­tion “Énergies“ de Judith Hopf à l’occa­sion d’une visite flash (15 minu­tes max !) en com­pa­gnie de l’équipe du centre d’art ; et béné­fi­ciez d’une res­tau­ra­tion de qua­lité à prix libre avec le Foodtruck de Résoquartier. Les repas sont cui­si­nés béné­vo­le­ment par les mem­bres de l’asso­cia­tion à partir de den­rées issues de col­lec­tes de pro­duits ali­men­tai­res inven­dus.

    Créée en 2011, Résoquartier est une asso­cia­tion d’habi­tant·es du 13ème arron­dis­se­ment enga­gé·es contre les injus­ti­ces économiques, socia­les et pour la tran­si­tion écologique. Elle y répond par l’entraide, la convi­via­lité et la soli­da­rité.



    Gilles Barbier, Banana Riders, 2009, Technique mixte, 80 x 350 x 150 cm, Pièce unique, Collection particulière, Courtesy Galerie GP & N Vallois, Paris.

    Jeudi 24 novem­bre, à 17h30

    Soirée de per­for­man­ces dans le cadre du col­lo­que inter­na­tio­nal “Le mani­feste s’éclate. Révolutions contem­po­rai­nes du mani­feste artis­ti­que et lit­té­raire entre théo­rie et pra­ti­que“
    Organisation Jean-Marc Baud (Université Sorbonne Paris Nord, PLEIADE), Camille Bloomfield (Université Paris Cité, CERILAC / Université Sorbonne Paris Nord, PLEIADE), Viviana Birolli (Université Paris 1, HICSA), Mette Ruiz (Université de Dalécarlie, Suède), Audrey Ziane (École des Beaux-Arts of Marseille Marseille - IFAMM)

    Le col­lo­que :

    Dès le début des années 2000, la cri­ti­que s’accorde sur un cons­tat : en dépit de sa mort, annon­cée dans les années 1980, le mani­feste est de retour, dans les let­tres, les arts et au-delà. Cependant, il res­sem­ble très peu à ses anté­cé­dents lit­té­rai­res et artis­ti­ques du XIXème siècle et de la pre­mière moitié du XXème siècle. Qu’il s’agisse de leur forme, de leur sup­port, de leurs canaux de dif­fu­sion, de leurs usages ou de leur récep­tion cri­ti­que, les mani­fes­tes du XXIème siècle s’éloignent sen­si­ble­ment du modèle lit­té­raire à partir duquel ses défi­ni­tions stan­dard ont été façon­nées : ces nou­veaux mani­fes­tes « après le mani­feste » sont tantôt dif­fu­sés en ligne, tantôt lancés sous des formes non tex­tuel­les, ou encore com­man­di­tés par des ins­ti­tu­tions récep­ti­ves à la créa­tion expé­ri­men­tale. Le col­lo­que « Le mani­feste s’éclate » se pro­pose d’explo­rer le vaste pano­rama des mani­fes­tes artis­ti­ques et lit­té­rai­res des années 1960 jusqu’à l’extrême-contem­po­rain et ainsi d’actua­li­ser les cadres cri­ti­ques et ana­ly­ti­ques du mani­feste de sorte qu’ils cor­res­pon­dent à ses évolutions et ses éclatements.
    Programme com­plet du col­lo­que ici.

    La soirée :

    Lecture cho­rale du Manifeste du Nous (Les Venterniers, mars 2022)
    Mélanie Leblanc
    Anti-CV ; pro­po­si­tion pour un mani­feste (per­for­mance)
    Cabaret Courant faible (Isabelle Vicherat, Elise Vandewalle, Nicolas Guillemin)
    Lecture-per­for­mance
    Julien d’Abrigeon / Gilles Cabut


    Vendredi 25 novem­bre, de 15h à 18h

    Béton Book Club

    Séance d’arpen­tage col­lec­tif autour de l’ouvrage de Zetkin Collective, Fascisme fos­sile. L’extrême droite, l’énergie, le climat, coord Andreas Malm (2020) à Bétonsalon.
    Méthode de lec­­ture col­­lec­­tive issue de la lutte ouvrière, l’arpen­­tage est une méthode de décou­­verte à plu­­sieurs d’un ouvrage, en vue de son appro­­pria­­tion cri­­ti­­que.



    Diaty Diallo © Bénédicte Roscot

    Mercredi 30 novem­bre, à 18h30

    Rencontre avec Diaty Diallo, autrice de Deux secondes d’air qui brûle
    Prix du Roman des étudiant·es France-Culture Télérama

    Animée par des étudiant·es des Universités Paris 3 et Paris Cité (UFR LAC, ensei­gnante réfé­rente : Lise Wajeman)

    Entre Paname et sa ban­lieue : un quar­tier, un par­king, une friche, des toits, une dalle. Des cof­fres de voi­tu­res, chai­ses de cam­ping, selles de moto­cross et rebords de fenê­tres, pour se poser et obser­ver le monde en train de se faire et de se défaire. Une pyra­mide, comme point de repère, au beau milieu de tout ça.

    Astor, Chérif, Issa, Demba, Nil et les autres se connais­sent depuis tou­jours et par­ta­gent tout, peti­tes aven­tu­res comme grands bar­be­cues, en pas­sant par le har­cè­le­ment poli­cier qu’ils subis­sent quo­ti­dien­ne­ment.

    Un soir d’été, en marge d’une énième inter­pel­la­tion, l’un d’entre eux se fait abat­tre. Une goutte, un océan, de trop. Le sou­lè­ve­ment se pré­pare, métho­di­que, inat­tendu. Collectif.

    Diaty Diallo a grandi entre les Yvelines et la Seine-Saint-Denis, où elle conti­nue d’habi­ter aujourd’hui. Elle pra­ti­que depuis l’ado­les­cence dif­fé­ren­tes formes d’écriture : de la tenue jour­na­lière d’un Skyblog à quinze ans à la rédac­tion d’un livre aujourd’hui, en pas­sant par la créa­tion de fan­zi­nes et la com­po­si­tion de dizai­nes de chan­sons. Deux secondes d’air qui brûle est son pre­mier roman.


    Jeudi 1er décem­bre, de 19h à 21h

    Day With(out) Art

    Depuis 1989, lors de chaque jour­née mon­diale de lutte contre le sida, le 1er décem­bre, l’orga­ni­sa­tion à but non lucra­tif Visual AIDS mobi­lise le monde de l’art autour du projet Day With(out) Art comme un « appel au deuil et à l’action en réponse à la crise du sida » lancé depuis New York, à tra­vers dif­fé­ren­tes inter­ven­tions aux États-Unis, dans les musées, les gale­ries, et l’espace public. À partir de 2010, Visual AIDS débute une col­la­bo­ra­tion avec des artis­tes et cinéas­tes contem­po­rain.e.s pour cons­truire un pro­gramme de courts métra­ges autour du VIH/sida, dans le but d’éveiller les cons­cien­ces au sujet de la pan­dé­mie et de sou­te­nir les artis­tes vivant avec le VIH.

    En 2022, Visual AIDS pré­sente « Being & Belonging », un pro­gramme de sept courts métra­ges d’artis­tes vivant avec le VIH, dans le monde. Navigant entre sexe et inti­mité, et adres­sant stig­ma­ti­sa­tion et iso­le­ment, « Being & Belonging » met l’accent sur les réa­li­tés émotionnelles de la vie avec le VIH aujourd’hui. Comment le fait de vivre avec le VIH modi­fie-t-elle la manière dont on res­sent, demande ou four­nit amour, sou­tien et appar­te­nance ? Les sept films sont un appel à un sen­ti­ment d’appar­te­nance de la part de celles et ceux qui ont été stig­ma­ti­sé·es au sein de leur com­mu­nauté, ou lais­sé·es à l’écart de la lutte contre le VIH/sida, ou encore exclues des récits domi­nants sur le VIH/sida.

    Ces sept films ori­gi­naux ont été réa­li­sés par Camila Arce (Argentine), Davina « Dee » Conner et Karin Hayes (États Unis), Jaewon Kim (Corée du Sud), Clifford Prince (États Unis), Santiago Lemus et Camilo Acosta Huntertexas (Colombie), Mikiki (Canada), et Jhoel Zempoalteca et La Jerry (Mexique).

    Le col­lec­tif What’s Your Flavor, initié en 2014 comme une pla­te­forme de pro­gram­ma­tion de films expé­ri­men­taux LGBTQI+ en lien avec le Collectif Jeune Cinéma, s’est asso­cié cette année avec Bétonsalon - centre d’art et de recher­che, pour relayer l’ini­tia­tive de Visual AIDS en France. Les films seront mon­trés et débat­tus comme ils le sont dans de nom­breux lieux ins­ti­tu­tion­nels, aux États-Unis et au-delà.

    La pro­jec­tion sera suivie d’une dis­cus­sion avec Julien Ribeiro, cher­cheur et cura­teur.

    Anthropologue de for­ma­tion, Julien Ribeiro est cura­teur et fon­da­teur du Lavoir Public, espace de créa­tion dédié aux écritures en muta­tion à Lyon, qu’il a dirigé jusqu’en 2016. Il tra­vaille sur les impacts qu’a le poli­ti­que sur nos vies et sur nos pro­ces­sus de créa­tion, la place des mino­ri­tés jouant un rôle cen­tral dans cette recher­che. Membre fon­da­teur du col­lec­tif WAW (archive LGBTQI et Art contem­po­rain), il est asso­cié à la pro­gram­ma­tion de l’expo­si­tion David Wojnarowicz — History Keeps Me Awake at Night au Mudam (2019) et fait notam­ment partie du comité de suivi de l’expo­si­tion Histoire et mémoi­res des luttes contre le VIH/sida (2021) au Mucem de Marseille. Depuis 2020, il est membre de Curatorial Hotline. Il tra­vaille aujourd’hui sur les savoirs « silen­ciés », la mala­die comme par­te­naire en tant que cura­teur asso­cié à l’Antre-Peaux (Bourges) et plus géné­ra­le­ment aux nou­vel­les formes de trans­mis­sions de savoirs. Il s’occupe de la rubri­que « Sida et cultu­res » de la revue Remaides. Il a été lau­réat 2021 de la cité inter­na­tio­nale des arts en col­la­bo­ra­tion avec le Cnap, la recher­che qu’il y effec­tua porte sur les liens entre jus­tice répa­ra­trice et esthé­ti­que. Aujourd’hui, il tra­vaille sur dif­fé­rents pro­jets, dont Expanded Scream avec Stéphane Roussel, une expo­si­tion autour des cris, de leurs repré­sen­ta­tions et de leurs récep­tions dans les his­toi­res de l’art. Dès Septembre 2022, il sera l’artiste asso­cié à l’uni­ver­sité de Lille dans le cadre de la rési­dence Airlab avec le sou­tien du Fresnoy afin d’enta­mer une recher­che autour de Cookie Mueller, des tem­po­ra­li­tés queers et de la tra­duc­tion col­la­bo­ra­tive. Il sera, à partir de décem­bre 2022, de nou­veau rési­dent à la cité inter­na­tio­nale des arts pour y pour­sui­vre ses recher­ches.

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