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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
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  • Abdessamad El Montassir, Trab’ssahl

    Exposition du 10 mai au 13 juillet 2023
    Ouverture le mercredi 10 mai, de 17h à 22h
    Une expo­si­tion à Bétonsalon – centre d’art et de recher­che
    Lauréat Bourse de recherche et de production ADAGP / Bétonsalon 2022

    Trab’ssahl signi­fie en has­sa­nya, la « terre de l’ouest » et dési­gne une large part du ter­ri­toire sah­raoui. C’est là, sur cette terre, dans cette langue, dans l’his­toire lar­ge­ment igno­rée d’un conflit inin­ter­rompu depuis près de 50 ans, entre sou­ve­rai­neté et auto­no­mie, que s’ancre le tra­vail d’Abdessamad El Montassir. « Tout ce que nous avons vécu, nous ne pou­vons le dire. Interroge les ruines, inter­roge le désert et ses plan­tes épineuses. Ils ont tout vu et tout vécu, ils sont restés sur les lieux. Nous, nous n’avons plus les mots. » Ces paro­les sont celles de Khadija qui a quitté sa vie nomade pour la ville en 1975. Puissantes bien que désœu­vrées, elles énoncent pour Abdessamad El Montassir un pro­gramme qu’il mène depuis 2015 : com­ment mon­trer ce qui ne peut se voir, com­ment écouter ce qui ne peut se dire ? Qu’advient-il des mémoi­res empê­chées, confis­quées ? Quelle forme donner à l’oubli ? En réponse à l’amné­sie col­lec­tive qui hante le Sahara au sud du Maroc, Abdessamad El Montassir pro­pose d’écouter les paro­les silen­ciées, la poésie résis­tante, les vents et le sable, la topo­ny­mie, d’obser­ver les plan­tes rési­lien­tes et par­tout d’y déce­ler les indi­ces d’une mémoire trau­ma­ti­que. Qu’il s’agisse de voix humai­nes ou non-humai­nes, elles se font les témoins même par­tiels auprès de celles et ceux qui sau­ront les enten­dre.




    Vue de l’expo­si­tion « Trab’ssahl » d’Abdessamad El Montassir, Bétonsalon – centre d’art et de recher­che, Paris, 2023 © ADAGP, Paris, 2023 / Abdessamad El Montassir. Photos : Aurélien Mole
    _

    L’expo­si­tion reçoit le sou­tien de l’ADAGP – société fran­çaise des auteurs des arts visuels dans le cadre de la bourse de recher­che ADAGP / Bétonsalon dont la Bibliothèque Kandinsky, Centre Pompidou est par­te­naire ; du pro­gramme de rési­den­ces inter­na­tio­na­les au Centre d’accueil et d’échanges des Récollets de la Ville de Paris ; de l’Akademie Schloss Solitude, Stuttgart et de la Maison Salvan, Labège.


    ABDESSAMAD EL MONTASSIR

    Né en 1989.
    Vit et tra­vaille entre Boujdour et Marseille.

    Les recher­ches d’Abdessamad El Montassir sont axées sur une tri­lo­gie : le droit à l’oubli, les ré­cits fic­tion­nels et vis­cé­raux, et le trauma d’anti­ci­pa­tion.

    Abdessamad El Montassir est diplô­mé de l’Institut National des Beaux- Arts de Tétouan, ainsi que du master Production artis­ti­que et édu­ca­tion esthé­ti­que de l’École Normale Supérieure de Meknès.
    De 2017 à 2020, il est cher­cheur asso­cié à l’IMéRA – Institut d’Études Avancées de l’Université d’Aix-Marseille.

    Il a par­ti­ci­pé à plu­sieurs expo­si­tions natio­na­les et inter­na­tio­na­les, parmi les­quel­les Mémoire des cen­dres cura­tée par Paul de Sorbier à La Maison Salvan à Labège, Ce qui s’oublie et ce qui reste cura­tée par Meriem Berrada et Isabelle Renard au Musée National de l’Histoire de l’Immigration à Paris, Les Sentinelles cura­tée par Pascale Cassagnau, Camille Leprince et Françoise Cohen à l’Institut du Monde Arabe de Tourcoing, Maa ka Maaya ka ca a yere kono pour les 13ème Rencontres de Bamako, The Promise of Grass cura­tée par Adwait Singh pour la 5ème Biennale de Mardin, Quand je n’aurai plus de feuille cura­tée par Gabrielle Camuset à La Villa du Parc à Annemasse, Demain c’est seu­le­ment dans un jour cura­tée en ligne par Taous R. Dahamni pour Le Jeu de Paume Lab, About Now à la gale­rie Cécile Fakhoury de Dakar, Surgir des cen­dres dans le cadre de Chroniques - bien­nale des ima­gi­nai­res numé­ri­ques à Aix-Marseille, Invisible cura­tée par Alya Sebti pour la 13ème bien­nale de l’Art afri­cain contem­po­rain de Dakar et l’ifa-Galerie à Berlin, Leave No Stone Unturned cura­tée par Clelia Coussonnet au Cube - inde­pen­dent art room à Rabat, De liens et d’exils à La Villa Empain - Fondation Boghossian à Bruxelles, Saout Africa(s) dans le cadre de la docu­menta 14 à SAVVY Contemporary à Berlin.

    Abdessamad El Montassir a éga­le­ment pris part à plu­sieurs ré­si­den­ces artis­ti­ques dont le Solitude Fellow à l’Akademie Schloss Solitude à Stuttgart, le Programme Art, Science et Société à l’IMéRA à Marseille, ou plus récem­ment, A.I.R pro­gramme au Smith College Museum of Art de Northampton.


    Abdessamad El Montassir © Franck Alix & La Cinémathèque de Toulouse.

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