Événements
Toute personne ayant besoin d’une traduction des événements dans une langue étrangère ou en langue des signes peut nous le faire savoir 4 jours avant et nous proposerons une traduction simultanée :
publics@betonsalon.net
Samedi 23 avril, de 17h à 18h
Discussion entre Anne Le Troter, Émilie Renard et Mathilde Belouali-Dejean
« Tous les soirs un groupe de vieux vident des canettes devant Bétonsalon. Il y a une femme blonde et pleins de chiens apposant leur truffes humides et tièdes contre les fenêtres bi-goût de l’institution qu’ils lèchent et décorent toute l’année. Ayant pour l’exposition massé le sol, caressé le béton à la recherche des trous, failles et fissures de la surface avant de m’y installer, je les comprends. Bétonsalon est érotique » - Anne Le Troter, mars 2022.
À l’occasion du dernier jour de l’exposition Les volontaires, pigments-médicaments, en conversation avec Émilie Renard et Mathilde Belouali-Dejean, Anne Le Troter reviendra sur la création de ses installations sonores, à travers son processus d’écriture poétique, son rapport au lieu et à la spatialisation de l’écoute, ainsi que la place qu’elle accorde au corps, social et sensuel.
Événements passés
Jeudi 17 mars de 18h à 20h
[Re]production, penser la maternité́ dans l’art contemporain
Discussions, lectures, performances avec Nour Awada, Emilie McDermott et Anne Le Troter
En écho à l’exposition Les volontaires, pigments médicaments d’Anne Le Troter autour du carnet de santé, l’artiste invite Émilie McDermott et Nour Awada pour une discussion, des lectures et performances traversant la genèse et les enjeux du projet [Re]production, penser la maternité dans l’art contemporain.
Anne Le Troter, Les volontaires, pigments médicaments, dessin, 2021-22, pastel gras sur papier, Courtesy galerie frank elbaz, Paris.
Vue de l’exposition d’Anne Le Troter, Les volontaires, piments-médicaments, 2022, Bétonsalon - centre d’art et de recherche, Paris © Antonin Horquin.
[Re]production, penser la maternité dans l’art contemporain est un projet de recherche mené par Émilie McDermott et Nour Awada depuis 2020. À travers cette étude sur l’impact de la maternité sur la carrière professionnelle des femmes artistes en France, les deux artistes mènent une réflexion politique et collective sur la maternité dans l’art contemporain. De quelle manière les artistes femmes intègrent-elles la maternité à leur carrière artistique ? Quelle place le monde de l’art, en tant que système social et économique, donne-t-il à la maternité ? Toutes deux artistes et mères, elles ont d’abord interrogé ensemble le triangle maternité/création/carrière, avant d’ouvrir la recherche à de nouveaux témoignages.
Le projet [Re]production est soutenu par L’ahah et la mission Égalité et Diversité du Ministère de la Culture.
Nour Awada
Née en 1985 à Beyrouth, Nour Awada vit et travaille entre Rome (IT) et Paris (FR) . Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2012, elle fonde le LAP en 2018 - Laboratoire des Arts de la Performance. Ses œuvres ont été présentées, entre autres, à la Fondation François Schneider, la Fondation Francès, Mains d’Œuvres, le Palais de Tokyo, la Fondation Lafayette Anticipations, l’Institut Français de Milan et La Triennale Internationale d’Istanbul.
Émilie McDermott
Émilie McDermott est une artiste franco-américaine et travaille entre Besançon et Paris. Diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris Cergy en 2013, ses oeuvres ont été présentées, entre autres, au Palais de Tokyo, au festival Traverse Vidéo de Toulouse, au festival l’Oeil d’Oodaaq à Rennes, au FRAC Franche Comté ou encore au festival UrbanApa à Helsinki, où elle a travaillé de 2013 à 2015. Elle est récemment lauréate de la bourse de création de la DRAC Bourgogne Franche-Comté pour Homing, un projet d’installation olfactive en cours.
Samedi 26 mars de 17h à 18h
De la ThéraPoésie
Une performance de Martin Bakero
Martin Bakero propose une performance à partir d’un enregistrement réalisé avec Anne Le Troter avec le collectif de la Radio Metanoia de l’hôpital de Ville-Evrard à Bondy.
Poète, compositeur et psychotérapeute (ThéraPoète), Martin Bakero a investi les frontières de ce qu’il a nommé « poésie acous(e)mantique ». Après des études à l’école de musique de l’Université du Chili, il poursuit sa formation musicale de composition éléctro-acoustique au Conservatoire de Paris. Il est aujourd’hui chercheur à l’Université de Paris.
Travaillant sur des supports matériels et immatériels, il mène avec des amis artistes, mystiques et scientifiques des associations libres et explore la résonnance, la physique des cordes et les super-asymétries. Grâce à la mise en place de dispositifs radio, d’antennes, de capteurs et la découverte de nouvelles techniques de lecto-écriture, il explore les frontières entre le son, le sens, l’odorat, la vision, l’action, l’hallucination et le geste en poésie.
Bakero a entamé plusieurs révolutions en créant notamment le Cabaret Pneumatique, le festival FESTINA LENTE (laboratoire d’électropoésie acousémantique), et en fondant des mouvements poétiques tels que « Révolution poétique », Casagrande et « Foro de Escritores ». Ses explorations ont ainsi donné naissance aux poésies « éléctropneumatique » et « acousmantique ».
Martin Bakero tente de proposer un nouveau rapport entre la réalité et la poésie. Élaborant le concept de thérapie comme un art, il dirige des cures et conduit des groupes de lectures et des séminaires autour de la folie, la poésie et les poétiques de l’inconscient.
Ses travaux prennent la forme de spectacles, de conférences, de films, d’expositions ou encore programmes radio, et ont été présentés à travers l’Europe et le contient américain. Il a notamment fait des résidences de création sonores et performance à Avatar (Québec), au Centre National des Arts (Mexique), et au Centre de la Culture Contemporaine de Barcelone. Il a également participé à des ateliers avec des artistes tels que Meredith Monk, Joan La Barbara et Alejandro Jodorowsky.
Samedi 9 avril de 17h à 18h
« Un énoncé surpris par hasard »
Éditions Même pas l’hiver
Conférence de Lytle Shaw
Lorsqu’Allen Ginsberg s’enregistre sur un magnétophone et capte fortuitement des émissions de radio, le souffle du vent et des conversations, des agents du FBI et de la CIA l’écoutent, à la recherche d’aveux involontaires. En considérant ces agents comme de sérieux théoriciens de la poésie,Lytle Shaw montre qu’ils s’inspirent des expérimentations d’avant-garde et transforment une technique libératrice en un outil répressif.
Lytle Shaw enseigne la littérature à l’Université de New York. Il a publié Frank O’Hara : The Poetics of Coterie en 2006 (University of Iowa Press) et Fieldworks : From Place to Site in Postwar Poetics en 2013 (University of Alabama). En 2021, est paru New Grounds for Dutch Landscape (OEI).
Même pas l’hiver
Même pas l’hiver est une maison d’édition fondée par François Aubart et Camille Pageard. Elle publie des livres sur l’art et la poésie, présentant des voix engagées et inventives qui mêlent prises de positions singulières et renouvellement des formes d’écritures.
Vendredi 15 avril de 19h à 21h
Garantir un droit à la continuité du revenu aux travailleur·ses de l’art
En raison du nombre limité de places, la réservation est souhaitée auprès de : info@betonsalon.net
Aux côtés du Syndicat des travailleur·euses Artistes-Auteur·ices (STAA), du Syndicat National des Artistes Plasticien·nes (SNAPcgt) et avec le soutien du Syndicat National des Écoles d’Art (Snéad-CGT) et de SUD Culture Solidaires, La Buse a co-rédigé une tribune visant à garantir un droit à la continuité du revenu pour les travailleur·euses de l’art.
Cette proposition a trouvé un écho auprès de formations politiques telles que la France Insoumise et le Parti Communiste Français – ce dernier travaillant actuellement à une proposition de projet de loi qui sera présentée devant l’Assemblée Nationale en fin d’année. Nous souhaitons désormais la médiatiser en organisant une tournée de présentation de la tribune dans plusieurs lieux culturels en France.
Outre une présentation de nos propositions, il s’agit d’organiser des discussions avec les principaux·ales intéressé·es, que ce soit les travailleur·euses de l’art mais aussi les structures, pour envisager la mise en pratique desdites propositions.
Ainsi, plusieurs membres de La Buse replaceront la tribune dans son contexte d’écriture puis reviendront en détail sur ce projet d’amélioration du régime des artistes-auteur·ices dans lequel nous prônons un accès facilité aux droits sociaux accompagné d’un assurance chômage accessible à un seuil bas, ainsi qu’une reconnaissance des accidents du travail et des maladies professionnelles pour tous·tes les travailleur·euses de l’art non salarié·es.
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