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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • L’Académie de Bétonsalon
  • Travaux pratiques. Bouches à oreilles, performance sonore collective avec Anna Holveck
  • Atelier transdisciplinaire. L’Université vivante & autonome #2
  • Travaux pratiques. The Book Club, version élargie
  • Travaux pratiques. HYPHEN#1 - Le refus (Économies féministes en milieu carcéral)
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  • Travaux pratiques. Ate­liers per­for­ma­tifs et sonores en ligne avec Anna Holveck
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  • Travaux pratiques. Exposition Vie.2
  • L’expérience du renversement

    Lundis 11 & 25 octo­bre de 16h à 19h

    Une série d’ate­liers et d’événements asso­ciant étudiant.es, col­lec­tifs et inter­ve­nant.es, conçue par Duncan Driffort, Alexandra Mallah, Laure Manissadjian, étudiant.es de l’Ensa Paris-Val de Seine, avec la col­la­bo­ra­tion de Guillaume Meigneux, maître de confé­ren­ces, archi­tecte et vidéaste.

    Lundi 11 octobre, 16h-19h
    Atelier créatif de messages à porter sur soi, par Bouillons – atelier

    Durant cet ate­lier créa­tif, les par­ti­ci­pant.es ont com­posé un mes­sage sur les thèmes du fémi­nisme et de l’inter­sec­tion­na­lité et l’ont appli­qué sur une pièce de vête­ment pour lui donner une nou­velle vie. Iels se sont réap­pro­prié·es les tech­ni­ques de bro­de­rie, de cou­ture, de patch­work, des tech­ni­ques tra­di­tion­nel­les d’ouvra­ges fémi­nins, pour com­po­ser un mes­sage qui leur tient à cœur, à porter fiè­re­ment. Après un temps de réflexion sur le fond et la forme, place à un temps de créa­tion avec des maté­riaux récu­pé­rés (fils, perles, sequins, tissus) durant lequel les fils et les lan­gues pour­ront se délier.
    Nous invi­tons les par­ti­ci­pant.es à rame­ner un vête­ment (che­mise, veste...) de leur pla­card pour lui donner une nou­velle vie ! Chacun.e est repar­ti·e avec son vête­ment mani­feste.

    Il n’était pas néces­saire de savoir coudre ou broder pour par­ti­ci­per. L’ins­crip­tion était libre, sur réser­va­tion.

    Bouillons – ate­lier
    Bouillons est un ate­lier de design engagé dans les pro­blé­ma­ti­ques écologiques actuel­les, qu’elles soient envi­ron­ne­men­ta­les ou socia­les.
    "Au sein de cet ate­lier, nous maî­tri­sons des savoir-faire variés et com­plé­men­tai­res : papier arti­sa­nal, tein­ture natu­relle, céra­mi­que, tis­sage manuel et cou­ture. Nous inves­tis­sons ces savoir-faire dans des moments de créa­tion, de ren­contre, de par­tage et de trans­mis­sion, que nous met­tons en place dans dif­fé­rents cadres et avec des publics variés. Nous aimons intro­duire le design et la créa­tion dans des sec­teurs qui ne pen­sent pas y être des­ti­nés, tout comme nous aimons que d’autres uni­vers et métiers s’intro­dui­sent dans notre acti­vité. Nous sou­hai­tons mêler nos com­pé­ten­ces à celles d’autres per­son­nes d’un écosystème engagé. Bouillons est aussi un ate­lier de pro­duc­tion d’objets et d’idées : nous par­tons des rebuts de matiè­res pour créer du beau, et sen­si­bi­li­ser les dif­fé­rents publics au réem­ploi et à la trans­for­ma­tion."

    http://bouillons-ate­lier.fr

    Lundi 25 octobre de 17h à 19h
    Chemins de traverse. Discussion entre Constance Rimlinger, sociologue, et Stéphane Arnoux, cinéaste et art-thérapeute, autour de l’écoféminisme

    Face à la crise sociale, envi­ron­ne­men­tale, exis­ten­tielle et poli­ti­que, quelle(s) utopie(s) en actes ? Comment redon­ner du sens et s’ins­crire dans un futur sou­te­na­ble ?

    La ten­ta­tion du retour à la terre, dans une pers­pec­tive fémi­niste et liber­taire, a été le point de départ d’une dis­cus­sion à la croi­sée de la socio­lo­gie et du cinéma. Constance Rimlinger, auteure d’une thèse sur l’écoféminisme au sein du mou­ve­ment de retour à la terre, et Stéphane Arnoux, cinéaste et art-thé­ra­peute, dont le der­nier docu­men­taire suit les ques­tion­ne­ments et bifur­ca­tions d’une mili­tante fémi­niste queer, ont échangé ensem­ble, à partir d’images, de récits de ter­rains, de cas cli­ni­ques, d’échos des luttes, sur l’écoféminisme, son ima­gi­naire et son poten­tiel trans­for­ma­teur.

    Après un master à Sciences Po en rela­tions inter­na­tio­na­les spé­cia­lisé dans les droits humains et l’action huma­ni­taire, et un master en études de genre, Constance Rimlinger, doc­to­rante en socio­lo­gie à l’EHESS, a écrit une thèse inti­tu­lée : « Féministes des champs. L’espace de la cause écoféministe au sein du mou­ve­ment de retour à la terre. France, États-Unis, Nouvelle-Zélande. 1970-2019 »). Elle est également pro­fes­seure de yoga et se forme à la per­ma­culture.

    Stéphane Arnoux a réa­lisé quatre long-métra­ges, fic­tions et docu­men­tai­res, qui inter­ro­gent l’arti­cu­la­tion entre l’intime et le poli­ti­que. Il est également musi­cien, pho­to­gra­phe, média­teur artis­ti­que dans un accueil de jour pour publics en errance sociale et art-thé­ra­peute.

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