
Retour sur l’histoire de Bétonsalon autour de l’exposition « La Moitié des Choses » (2010), en présence de Nicolas Fourgeaud et de certain·es artistes y ayant participé.
« Parties Prenantes » est désormais un rendez-vous régulier à Bétonsalon : à chaque nouvelle exposition, nous organisons une séance collective où nous explorons les archives d’une exposition passée. C’est l’occasion de plonger dans l’histoire de Bétonsalon et de la Villa Vassilieff en auscultant collectivement les traces, les récits, les souvenirs et les voix des projets antérieurs.
Pour cette nouvelle séance, nous plongeons dans les archives de l’exposition « La Moitié des Choses », curatée par Mélanie Bouteloup et Nicolas Fourgeaud. En 2010, cinq artistes — Simon Fravega, Jean-Charles de Quillacq, Chloé Quenum, Benjamin Seror et Clément Rodielski — avaient été invité·es à produire des œuvres et à les présenter à Bétonsalon lors de trois accrochages et vernissages successifs, accompagnés d’activations, de performances et de deux publications. Véritable laboratoire d’expérimentation des potentialités spatiales de Bétonsalon, cette exposition cherchait à rendre tangibles les processus de création ainsi que les glissements esthétiques et sémantiques engendrés par l’indétermination formelle et temporelle des œuvres présentées.
A l’instar de l’exposition « L’indomptable Main » d’Hedwig Houben dont chaque élément contient une multitude de formes d’interaction, « La Moitié des Choses » entendait montrer « comment un objet peut glisser vers l’événement et vice-versa, sans que l’on s’en aperçoive ».