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  • Bétonsalon - Centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - Centre d'art et de recherche
    BP 90415 / 75626 Paris cedex 13
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    « On ne se sou­vient que des pho­to­gra­phies » est une édition expo­sée. Elle est le fruit de la ren­contre et du dia­lo­gue entre le Groupe de recher­che « L’art moderne et contem­po­rain pho­to­gra­phié » (master 1) de l’École du Louvre et le master 2 pro­fes­sion­nel « Politiques Culturelles » de l’Université Paris Diderot – Paris 7, repré­senté par cinq étudiantes de l’asso­cia­tion Politik’art. Confiée aux gra­phis­tes François Havegeer et Sacha Léopold, connus sous le nom de Syndicat, elle place la démar­che de recher­che scien­ti­fi­que au centre de son propos et opère comme un pro­ces­sus réflexif in pro­gress.

    Cette expo­si­tion a pour objec­tif de maté­ria­li­ser une réflexion sur la cir­cu­la­tion du docu­ment pho­to­gra­phi­que à tra­vers dif­fé­rents sup­ports et les fluc­tua­tions de son statut. Elle sou­lève des ques­tions rela­ti­ves à son élaboration, à ses usages et à sa récep­tion. Afin de pro­lon­ger ces ques­tion­ne­ments sur la pro­duc­tion, la dif­fu­sion et l’inter­pré­ta­tion du docu­ment pho­to­gra­phi­que, des confé­ren­ces seront pro­po­sées aux visi­teurs les same­dis 21 et 28 sep­tem­bre. Les inter­ve­nants, artis­tes et uni­ver­si­tai­res, pré­sen­te­ront les réflexions qu’ils ont menées sur ce sujet dans leurs tra­vaux et leurs recher­ches.


    SAMEDI 21 SEPTEMBRE 2013, 17H

    L’art pho­to­gra­phié entre œuvre, docu­ment et archive
    Conférence de Federico Tarragoni

    Cette inter­ven­tion visera à cerner, en croi­sant phi­lo­so­phie et socio­lo­gie, les rela­tions ambi­va­len­tes entre créa­tion et repro­duc­tion dans l’art pho­to­gra­phié. Nous pren­drons comme point de départ la réflexion de Walter Benjamin sur la repro­duc­ti­bi­lité de l’œuvre d’art, l’ouver­ture de l’œuvre moderne à la tech­ni­que prônée par les avant-gardes (futu­risme, dadaïsme, sur­réa­lisme) et l’enri­chis­se­ment de l’expé­rience esthé­ti­que qui lui cor­res­pond du côté du spec­ta­teur. Avec ces jalons phi­lo­so­phi­ques et socio­lo­gi­ques, nous essaie­rons de penser l’inter­face entre des objets qui se côtoient dans l’art pho­to­gra­phié : l’œuvre de l’artiste, le docu­ment pho­to­gra­phi­que du repro­duc­teur et l’archive de l’his­to­rien de l’art. Comment penser la rela­tion entre ces trois objets ? Afin de répon­dre à cette ques­tion, l’on confron­tera deux opé­ra­tions dif­fé­ren­tes conte­nues dans l’art pho­to­gra­phié : le redou­ble­ment (ou la mise en abîme) de la pra­ti­que créa­trice entre ori­gi­nal et pho­to­gra­phie, d’une part, et l’extrac­tion, puis l’archi­vage, d’un savoir sur l’œuvre elle-même d’autre part.

    Federico Tarragoni est maître de confé­ren­ces en socio­lo­gie à l’Université Paris Diderot – Paris 7 et cher­cheur au CSPRP (Centre de socio­lo­gie des pra­ti­ques et des repré­sen­ta­tions poli­ti­ques). Ses tra­vaux en socio­lo­gie de l’art et de la culture por­tent sur le concept d’émancipation esthé­ti­que et sur les cor­res­pon­dan­ces entre pra­ti­que artis­ti­que et pra­ti­que poli­ti­que. À partir de ces domai­nes de pro­blé­ma­ti­sa­tion, ses recher­ches s’ins­cri­vent dans un champ inter­dis­ci­pli­naire, entre la phi­lo­so­phie esthé­ti­que et la socio­lo­gie.


    SAMEDI 28 SEPTEMBRE 2013, 17H

    Processus de créa­tion, pro­duc­tion d’image, enjeux de l’œuvre trans­po­sée et usage pho­to­gra­phi­que
    Conférence de Clément Rodzielski, Maxime Thieffine et Antoine Espinasseau

    Le tra­vail d’un pho­to­gra­phe tel qu’Antoine Espinasseau et d’artis­tes tels que Clément Rodzielski et Maxime Thieffine par­ti­cipe d’une nou­velle appro­che de la pho­to­gra­phie, qui ne jus­ti­fie plus à elle seule sa valeur docu­men­taire. Comme le note André Rouillé après Foucault : « A l’époque des flux, il ne s’agi­rait plus, comme le fai­saient les dis­ci­pli­nes his­to­ri­ques tra­di­tion­nel­les, de mémo­ri­ser les monu­ments du passé en les trans­for­mant en docu­ments, mais à l’inverse, "de trans­for­mer les docu­ments en monu­ments" . »

    Comment opérer ce pas­sage alors que l’image pho­to­gra­phi­que se dis­tille dans une mul­ti­tude de sup­ports et de chan­ge­ments d’échelle ? Un livre de pho­to­gra­phies peut-il s’expo­ser ? Qu’impli­que ce chan­ge­ment de format qui agit comme un nou­veau filtre à la pensée et à l’image ?

    Le jeu d’une pho­to­gra­phie conju­ga­ble et dégra­da­ble à l’infini signi­fie-t-il sa perte ou une ten­ta­tive d’en extraire l’infor­ma­tion essen­tielle, pour la trans­for­mer en outil de recher­che ? L’expo­si­tion devien­drait alors un moyen de dres­ser une nou­velle typo­lo­gie de pho­to­gra­phies et de leurs moyens de nar­ra­tion.

    Clément Rodzielski (né en 1979) inter­roge par son tra­vail les condi­tions d’appa­ri­tion des images, l’ombre de leurs repro­duc­tions et les détours de leurs cir­cu­la­tions. Il est repré­senté à Paris par la gale­rie Chantal Crousel et à Londres par la gale­rie Campoli Presti. En « fai­sant avec » les espa­ces dans les­quels il expose, Clément Rodzielski met en ques­tion, cons­ciem­ment, les contrain­tes et les conven­tions du lieu d’expo­si­tion, qui perd son carac­tère pri­vi­lé­gié d’espace où les choses chan­gent de sens, d’espace révé­la­teur d’une expres­sion esthé­ti­que. Clément Rodzielski ne se contente pas pour autant d’une atti­tude de retrait : si son statut d’auteur reste en sus­pens - pour mettre à mal les logi­ques de cita­tion et d’appro­pria­tion - les déca­la­ges qu’il opère, les jeux de feuille­tage et de miroir qu’il cons­truit, ainsi que sa dis­ci­pline de tra­vail, ouvrent l’expo­si­tion à d’autres usages et d’autres sens.

    Maxime Thieffine (né en 1973) tra­vaille le mon­tage et l’assem­blage d’images et d’objets, entre pré­sence et repré­sen­ta­tion. Une expo­si­tion per­son­nelle lui a été consa­crée au Commissariat à Paris en 2009. Plus récem­ment, son tra­vail a été pré­senté dans diver­ses expo­si­tions col­lec­ti­ves en France (La Galerie de Noisy-le-Sec, Galerie Emmanuel Hervé, Galerie Nathalie Obadia, Galerie Bertrand Grimont, Galerie Paul Frèches) et en Europe (Tate Modern à Londres, Klemm’s à Berlin). Diplômé en cinéma, il a ensuite étudié au Fresnoy puis a ensei­gné l’his­toire de l’art et l’esthé­ti­que à Paris III, Sorbonne Nouvelle. Il écrit régu­liè­re­ment et a formé un duo de com­mis­sai­res d’expo­si­tion avec Cécilia Bécanovic, L’Ambassade, de 2006 à 2008.

    Antoine Espinasseau (né en 1986), archi­tecte de for­ma­tion, diplômé de L’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles, pour­suit la pra­ti­que de l’archi­tec­ture comme plas­ti­cien. Ses pho­to­gra­phies, col­la­ges et sculp­tu­res ont été expo­sés à la fon­da­tion d’entre­prise Ricard, au centre d’archi­tec­ture Arc en Rêve de Bordeaux, et dans les gale­ries Florence Léoni et Air de Paris. Antoine Espinasseau contri­bue régu­liè­re­ment à Frog Magazine.


    Journées d’étude : LES ARCHIVES PHOTOGRAPHIQUES D’EXPOSITIONS

    JEUDI 17 OCTOBRE 2013 / 9h30 - 19h
    INHA, 2 rue Vivienne, 75002 Paris, salle Vasari, 1er étage

    VENDREDI 18 OCTOBRE 2013 / 11h - 19h
    Centre Pompidou, petite salle

    Manifestement les expo­si­tions sont aujourd’hui l’un des vec­teurs de patri­mo­nia­li­sa­tion de l’art contem­po­rain. Les pho­to­gra­phies de vues d’expo­si­tions en sont à la fois l’ins­tru­ment et la mémoire.
    Ces jour­nées d’étude ont pour objet de porter le débat non seu­le­ment sur la pra­ti­que et la pro­duc­tion, mais encore et sur­tout, sur l’archive, ses usages, la dif­fu­sion et la récep­tion de ces pho­to­gra­phies docu­men­tai­res. Elles sont orga­ni­sées avec le sou­tien du LabEx Création Art Patrimoine (CAP).
    La patri­mo­nia­li­sa­tion est sujette à des stra­té­gies. Le patri­moine devient un objet d’étude dès lors que l’on s’inté­resse au dis­cours de ceux qui le font exis­ter. D’où la per­ti­nence d’une inter­ro­ga­tion des acteurs qui pren­nent indi­rec­te­ment part à cet inven­taire. Qui va impo­ser scien­ti­fi­que­ment et cultu­rel­le­ment sa défi­ni­tion de ce qui est légi­time ?

    Remi Parcollet

    Plus d’infor­ma­tions sur : http://his­toi­re­de­sex­pos.hypo­the­ses.org/1472


    SAMEDI 26 OCTOBRE 2013

    14H-17H : Visite de l’expo­si­tion "On ne se sou­vient que des pho­to­gra­phies" par Remi Parcollet et les étudiantes du Louvre

    17H-19H : Projection du film de Pierre Leguillon : "Dominique Gonzalez-Foerster, Pierre Huyghe, Philippe Parreno", Arc, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1999. Film inver­si­ble cou­leur 120

    Pierre Leguillon, artiste, cura­teur et auteur, est connu pour avoir modi­fié le format des pro­jec­tions de dia­po­si­ti­ves pour pré­sen­ter, non sans humour, des per­for­man­ces éclairantes et poé­ti­ques. Les "dia­po­ra­mas" com­po­sés des cli­chés de l’artiste, pro­dui­sent à tra­vers un jeu de jux­ta­po­si­tions, des connec­tions inat­ten­dues et de nou­veaux sys­tè­mes de clas­si­fi­ca­tion. Pierre Leguillon réa­lise également des assem­bla­ges énigmatiques et des dio­ra­mas qui explo­rent les oeu­vres et la car­rière d’artis­tes tels que Diane Arbus, Ad Reinhardt, Georges Ohr ou Jean Dubuffet. Le tra­vail de Pierre Leguillon a été pré­senté dans des ins­ti­tu­tions du monde entier, notam­ment au Moderna Museet (Malmö, Suède, 2010), au Musée du Louvre (Paris, 2009), à Artists Space (New York, 2009). Il a publié le jour­nal­Som­maire entre 1991 et 1996 dont le texte a été publié dans divers maga­zi­nes (Purple, Art Press, Journal des Arts, etc.).


    SAMEDI 9 NOVEMBRE 2013, 17H-19H

    L’expo­si­tion de l’archive et du docu­ment
    Causerie avec Dominique Païni et Didier Schulmann

    Croisant les expé­rien­ces de deux conser­va­teurs - com­mis­sai­res, cette ren­contre pro­pose d’abor­der les ques­tions rela­ti­ves à l’expo­si­tion de l’archive et du docu­ment : enjeux his­to­rio­gra­phi­ques, déon­to­lo­gie, dis­play. A tra­vers les pra­ti­ques de Didier Schulmann et Dominique Païni, dif­fé­rents espa­ces de mons­tra­tion du docu­ment seront confron­tés et ques­tion­nés : de la biblio­thè­que au musée, de la gale­rie au centre d’art, quels effets décou­lent de l’espace d’expo­si­tion sur le docu­ment ? L’exem­ple du cinéma, sou­tenu par Dominique Païni, nous per­met­tra d’ouvrir le champ de dis­cus­sion sur l’art moderne et contem­po­rain pho­to­gra­phiés. Que reste-t-il de l’image animée dans l’espace d’expo­si­tion ? L’asso­cia­tion d’images fixes comme « acti­vité men­tale » nous invi­tera à ques­tion­ner le statut du docu­ment et son expo­si­tion autour de la notion de mon­tage. La recher­che et l’audace sont aussi au cœur de leurs taches res­pec­ti­ves : l’inno­va­tion d’une expo­si­tion ne découle-t-elle pas en effet d’un préa­la­ble tra­vail dans l’archive, tout aussi atten­tif qu’inédit ? Plus qu’un déploie­ment de la recher­che, l’expo­si­tion devient dès lors l’occa­sion publi­que de com­pa­rai­sons, d’inno­va­tions intel­lec­tuel­les, d’une écriture de l’his­toire de l’art.

    Dominique Païni (né en 1947), ancien direc­teur du Département Culturel du Centre Pompidou, MNAM/CCI et de la Cinémathèque fran­çaise, essayiste, cri­ti­que de cinéma, com­mis­saire d’expo­si­tion, ensei­gnant à l’Ecole du Louvre. Il a déve­loppé une concep­tion dyna­mi­que de la conser­va­tion et de la pro­gram­ma­tion des films à tra­vers l’idée cen­trale de « mon­tage » et du dia­lo­gue des images. Cette réflexion l’a peu à peu enga­gée vers l’expo­si­tion et le rap­port du cinéma aux autres arts. Après Hitchcock, Cocteau et Godard, sa der­nière expo­si­tion pré­sen­tait Antonioni à Ferrare puis à Bruxelles.

    Didier Schulmann (né en 1953), conser­va­teur du patri­moine, est chef de ser­vice de la Bibliothèque Kandinsky, centre de docu­men­ta­tion et de recher­che du MNAM/CCI au Centre Pompidou, l’un des prin­ci­paux lieux d’acqui­si­tion, de conser­va­tion, de consul­ta­tion, de dif­fu­sion et d’expo­si­tion, en Europe, des sour­ces, des archi­ves et des publi­ca­tions rares de l’art, dans le monde, aux XXe et XXIe siè­cles. Il co-dirige le groupe de recher­che « L’art moderne et l’art contem­po­rain pho­to­gra­phiés » à l’Ecole du Louvre.


    SAMEDI 16 NOVEMBRE 2013, 17H-19H

    On se sou­vient d’Harry Shunk
    Une sélec­tion de pho­to­gra­phies de Shunk / Kender com­men­tée par Remi Parcollet

    Le fonds pho­to­gra­phi­que de Shunk/Kender compte parmi les plus impor­tan­tes archi­ves sur l’his­toire de l’art contem­po­rain. Harry Shunk et Janos Kender sont asso­ciés entre 1958 à 1973, période durant laquelle ils ont cré­dité offi­ciel­le­ment leur pho­to­gra­phie "Shunk-Kender." Les archi­ves Harry Shunk, conser­vées par la Fondation Roy Lichtenstein à New York sont cons­ti­tuées de plus 200.000 items, dont plus de 60.000 tira­ges pho­to­gra­phi­ques docu­men­tant les acti­vi­tés de plus de 300 artis­tes. Des mil­liers de néga­tifs sous forme de plan­che-contacts n’ont jamais été tirés. Paradoxalement ces pho­to­gra­phies, véri­ta­bles docu­ments cri­ti­ques des scènes artis­ti­ques euro­péen­nes et amé­ri­cai­nes, ont dans leur majeure partie rare­ment été dif­fu­sées, alors que cer­tai­nes d’entre elles sont lar­ge­ment connues. Shunk/Kender sont inti­me­ment impli­qués dès les années soixante, avec les artis­tes du Nouveau Réalisme puis du Pop Art et enfin de l’art concep­tuel. Ils ont accom­pa­gnés les événements aux­quels par­ti­ci­pè­rent : Duchamp, Calder, Man Ray, Max Ernst, puis Newman, Twombly, Cage... Des artis­tes comme Yves Klein, Richard Serra ou Christo les ont asso­ciés direc­te­ment à leurs pro­jets. D’une manière géné­rale, au cours de cette période, l’évolution des pra­ti­ques artis­ti­ques se concré­tise de plus en plus de manière pro­ces­suel­les et éphémères sous forme de per­for­man­ces ou d’ins­tal­la­tions et le duo Shunk/Kender par leur geste pho­to­gra­phi­que en devient bien sou­vent le coau­teur. La pho­to­gra­phie, au regard de l’art concep­tuel, de la per­for­mance ou du land art est une trace rési­duelle, une forme d’exé­gèse qui ques­tionne la sau­ve­garde de l’éphémère, la nature et le statut de l’œuvre d’art en situa­tion d’expo­si­tion.

    Harry Shunk (Leipzig 1924- New York 2006) compte parmi les pho­to­gra­phes d’artis­tes, d’œuvres d’art et d’expo­si­tion les plus impor­tant dans la seconde partie du XXe siècle. Il s’ins­talle à Paris en 1956 puis à New York en 1967. Témoin des grands mou­ve­ments artis­ti­ques qui scan­dè­rent la période allant des années 1960 jusqu’à sa mort, il col­la­bora avec les figu­res majeu­res de l’avant-garde.

    Remi Parcollet est his­to­rien et cri­ti­que d’art membre de l’AICA (Art 21, Art Press, Critique d’art, 20/27). Ses recher­ches concer­nent prin­ci­pa­le­ment la pho­to­gra­phie de vues d’expo­si­tions, un sujet sur lequel il a rédigé sa thèse de doc­to­rat (2009, Paris IV Sorbonne). Parcollet est également titu­laire d’un Master Professionnel inti­tulé « L’art contem­po­rain et son expo­si­tion » (Paris IV Sorbonne). En 2010, il crée, avec Christophe Lemaitre et Aurélien Mole, la revue Postdocument une publi­ca­tion por­tant sur la pho­to­gra­phie de vue d’expo­si­tion. Remi Parcollet ensei­gne à l’École du Louvre depuis 2007 et en 2012-2013 il a été Post-doc­to­rant au Laboratoire d’Excellence Création, Art et Patrimoines en affi­lia­tion avec l’HICSA, Paris 1 et le MNAM-CCI / Centre Pompidou à Paris.


    SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013

    13H : Visite taxi tram

    17H-19H : Rencontre avec Syndicat (François Havegeer et Sacha Léopold) et Aurélien Mole autour de l’expo­si­tion et du cata­lo­gue On ne se sou­vient que des pho­to­gra­phies.

    Sacha Léopold et François Havegeer tra­vaillent à Paris sous le nom de Syndicat. Ils inves­tis­sent des pro­jets trans­ver­saux de com­man­des gra­phi­ques où la pra­ti­que de l’image vient se confron­ter à l’ins­tal­la­tion et où la réa­li­sa­tion d’objets témoi­gne d’un ques­tion­ne­ment des tech­ni­ques d’impres­sion. Cet inté­rêt quant à la fabri­ca­tion et aux maté­riaux sen­si­bles de la repro­duc­tion par­ti­cipe à l’iden­tité de dif­fé­ren­tes pro­duc­tions éditoriales et le com­mis­sa­riat d’expo­si­tions.

    Aurélien Mole est né en 1975 à Téhéran. Diplômé de l’école du Louvre en his­toire de la pho­to­gra­phie, il a pour­suivi son cursus à l’école natio­nale supé­rieure de la pho­to­gra­phie à Arles et l’a conclu par une for­ma­tion sur les pra­ti­ques de l’expo­si­tion diri­gée par Catherine Perret et Christian Bernard. Son tra­vail a fait l’objet d’expo­si­tions per­son­nel­les à la Galerie Lucile Corty en 2009 (En bonne intel­li­gence), gale­rie Florence Loewy en 2010 (Le Catalogue), à la villa du Parc en 2012 (Sir Thomas Trope). Il a par­ti­cipé à de nom­breu­ses expo­si­tions col­lec­ti­ves en France et en Europe (Cargo Culte à la Vitrine ; Répétition dans l’épilogue, gale­rie Lucile Corty ; If I can’t Dance I don’t want to be part of your revo­lu­tion, Van Abbe Museum ; Double Bind, Villa Arson). Par ailleurs, il a publié régu­liè­re­ment dans le maga­zine Art21, des cri­ti­ques ayant trait à l’expo­si­tion ainsi que des mono­gra­phies sur des artis­tes contem­po­rains (Aurélien Froment, Guillaume Leblon, Gaël Pollin...). Il réa­lise aussi des expo­si­tions basées sur des dis­po­si­tifs au sein du col­lec­tif le Bureau/(35h. aux Laboratoires d’Aubervilliers en 2004 ; P2P au Casino, Luxembourg, en 2008) et en son nom propre (Relationship of Command, Galerie J à Genève en 2007 ; Sfumato à Sassari en Sardaigne en 2008).

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