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  • Bétonsalon - Centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - Centre d'art et de recherche
    BP 90415 / 75626 Paris cedex 13
  • Thu Van Tran, Fahrenheit 451
  • Événements
  • Images
  • Thu Van Tran, Fahrenheit 451

    Dans le cadre de l’expo­si­tion Fahrenheit 451 homme livre homme libre
    et sur une pro­po­si­tion de Thu Van Tran

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    JEUDI 12 MARS A 18H
    Les limi­tes de ma langue sont-elles les limi­tes de mon monde ?*
    Avec Anne Kawala, Gaël Charbau, Agnès Thurnauer, Clément Dirié, Florence Dupont,
    Thu Van Tran
    et la pro­jec­tion de There’s no land in bet­ween, une vidéo de Sung-A Yoon
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    Thu Van Tran, L’ima­gi­naire ne cèdera pas - Frères
    de Soledad
    , 2009

    Peut-on res­sen­tir l’idée de "liberté" si l’on ignore ce mot et si l’on vit dans un monde dans lequel il n’y en a pas ? Mon uni­vers de pensée est-il limité aux pos­si­bi­li­tés de ma langue ? Quelles inte­rac­tions et cons­truc­tions réci­pro­ques peu­vent exis­ter entre le milieu qui me déter­mine et la langue que je parle ? La ques­tion, pro­vo­quée par la lec­ture de 1984 de Georges Orwell, accom­pa­gne l’expo­si­tion et sera posée aux invi­tés, artis­tes, cher­cheurs et cri­ti­ques d’art, qui dans leur tra­vail trai­tent de l’écriture et de l’ora­lité.
    *prin­cipe énoncé par Ludwig Wittgenstein détourné pour les besoins de la dis­cus­sion.

    : : Notices bio­gra­phi­ques des invi­tés : :

    • Anne Kawala se sert du maté­riau écriture comme pos­si­ble à trois dimen­sions (son, vue, sens). Poète et cri­ti­que d’art (défen­dant une posi­tion non-uni­ver­si­taire, bien qu’ayant fait les Beaux-Arts), son pre­mier receuil, les F.aire L.a F.euille, est paru en 2008, aux éditions du Clou dans le Fer. 
    http://anne.kawala.free.fr/

    • Gaël Charbau est cri­ti­que d’art et direc­teur de Particules, jour­nal qui traite de l’art contem­po­rain et de ses rap­ports avec la société. Il est l’auteur de nom­breux textes sur la langue et le jargon de la cri­ti­que. 
    www.edi­tions-par­ti­cu­les.fr

    • Clément Dirié est his­to­rien et cri­ti­que d’art, éditeur en art contem­po­rain et en archi­tec­ture (notam­ment pour Flammarion, JRP/Ringier). Il col­la­bore à de nom­breu­ses revues dont Archistorm, Beaux Arts Magazine, Code Magazine et publie fré­quem­ment des textes mono­gra­phi­ques et thé­ma­ti­ques. En mars, il publie un arti­cle sur Kiki Smith dans la nou­velle revue "Roven", consa­crée au dessin contem­po­rain (roven­re­vue.blog­spot.com).

    • Agnès Thurnauer est artiste, elle donne à voir et à penser une pein­ture ouverte et exi­geante qui allie figu­ra­tion et abs­trac­tion, forme et signi­fi­ca­tion. Une expo­si­tion mono­gra­phi­que lui est consa­crée actuel­le­ment au Musée des Beaux-Arts d’Angers. En 2008, elle pré­sente l’expo­si­tion Portraits Grandeur Nature à la gale­rie Anne de Villepoix à Paris, en 2007 Francine Picabia au CCC de Tours et Bien faite, mal faite, pas faite au SMAK de Gant en Belgique. 
    http://www.agnes­thur­nauer.net

    • Florence Dupont est lati­niste fran­çaise, auteur de nom­breux ouvra­ges sur le théâ­tre et la lit­té­ra­ture anti­ques. Son livre Homère et Dallas a fait sen­sa­tion lors de sa paru­tion, elle y rap­pro­che l’œuvre d’Homère et le feuille­ton télé­visé Dallas, le succès du théâ­tre romain à celui de la culture popu­laire actuelle. Elle pour­suit son étude avec L’Invention de la lit­té­ra­ture, qui traite du rôle de la lec­ture dans l’Antiquité.
    http://www.eth­no­poe­ti­que.com/

    • Sung-A Yoon explore à tra­vers ses films, l’idée selon laquelle la perte engen­dre du reste. Sous divers angles, elle inter­roge la pré­sence de l’absence et des dif­fé­rents types de restes. Diplômée de l’école natio­nale d’art de Cergy (2005) et de l’INSAS, école de cinéma de Bruxelles (2007), elle navi­gue entre les arts plas­ti­ques et le cinéma. Ses films ont été pré­sen­tés à l’Antenne du Plateau (2005), à l’Atelier du Jeu de paume (2006), à la bien­nale de Busan (2006), à Bétonsalon (2006), à la maison d’art Bernard Anthonioz (2007), et divers fes­ti­vals de cinéma dont le Festival de Cannes (2008). 

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    VENDREDI 13 MARS A 18H
    Exécution d’un livre
    Avec Anahita Bathaie, Les éditions Ypsilon (Isabella Checcaglini et Jörg Stickman), Marc Perrin

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    Anahita Bathaie, Autoportrait, tira­ges numé­ri­ques, 2007

    Un livre et des livres, cen­su­rés, épuisés, ina­che­vés, pas encore écrits, dits une fois ou impri­més pour durer, trans­mis de mémoire ou recons­ti­tués par la mémoire, voilà les états qui per­met­tront la tra­duc­tion du livre en expé­rience. Les invi­tés, artis­tes et éditeurs, nous pro­po­se­rons une lec­ture en action de textes iné­dits ou dis­pa­rus. 
    La per­for­mance parlée d’Anahita Bathaie se pré­sente en deux lan­gues (fran­çais-persan), l’artiste inter­pré­tera les textes Oldouz et les cor­beaux de Samad Behragui, écrivain Iranien assas­siné sous le Règne du Shah d’Iran. Isabella Checcaglini et Jörg Stickman liront C. (pour "Chatte") de Pasolini, texte inédit au moment de sa paru­tion bilin­gue chez Ypsilon en 2008. Marc Perrin pro­po­sera l’écriture d’un livre sous la forme d’une lec­ture unique.

    : : Repères bio­gra­phi­ques des invi­tés : : 

    • Anahita Bathaie est née a Téhéran (Iran), elle vit et tra­vaille aujourd’hui à Paris, diplô­mée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris où elle a tra­vaillé notam­ment avec Christian Bernard, elle uti­lise l’action et la lec­ture per­for­mée comme outil de trans­gres­sion des inter­dits et tabous. Ses per­for­man­ces explo­rent l’acte rituel et la ques­tion de la double appar­te­nance. Elle pré­sente actuel­le­ment une expo­si­tion per­son­nelle inti­tu­lée Limites Floues-Frontières Vives, au Centre d’Art Le Lait à Castres. Sur une pro­po­si­tion d’Eric Corne, sa vidéo d’une action Ma boucle est pré­sen­tée au Musée Berardo de Lisbonne. 

    • Isabella Checcaglini est née en 1975 en Italie, elle vit et tra­vaille à Paris depuis 1994. Après des études lit­té­rai­res elle écrit une thèse sur Mallarmé. C’est à cette occa­sion qu’elle se rap­pro­che de l’École Estienne afin de mieux com­pren­dre le Coup de Dés. Initiée à la typo­gra­phie tra­di­tion­nelle, elle fonde sa maison d’édition, Ypsilon, en 2007, pour publier Un coup de Dés dans le format, avec les carac­tè­res et les illus­tra­tions d’Odilon Redon, tel que l’avait pré­pa­rée Mallarmé. Ce pre­mier livre oriente les pro­jets à venir, publier de la lit­té­ra­ture, textes iné­dits fran­çais et étrangers, ouvra­ges sur la typo­gra­phie. Pour la lec­ture Isabella Checcaglini invite Jörg Stickman, acteur et tra­duc­teur, né en mai 68 en Allemagne, Fuck America est le pre­mier roman qu’il tra­duit en fran­çais, pour le théâ­tre il a tra­duit Hanns Eisler, Hans Henny Jahnn, Gerhart Hauptmann, Johann Nestroy, J.M.R. Lenz...
    www.ypsi­lo­ne­di­teur.com

    • Marc Perrin tra­vaille à de nom­breux écrits hybri­des entre prose poé­ti­que et théâ­tre. Carnets de bord en frag­ments. Traces jusqu’au pré­sent. Mémoire par le corps. Phrases par le souf­fle. Pour la parole. Entre 2007 à 2008 il tra­vaille avec Maris Bouts et Frédéric Laé sur le projet Vers un chant neuf, qui don­nera lieu à une publi­ca­tion. En 2008 il est en rési­dence au Lieu Unique à Nantes, il crée cette année la revue Ce qui secret, et par­ti­cipe acti­ve­ment à la revue Du nerf. Il publie des textes sur remue.net, ainsi que dans LGO, Dixit, 22MdP.
    http://marc-perrin.blog­spot.com

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    SAMEDI 14 MARS A 18H
    La bouf­fée de lan­gage qui vient de s’échapper, on ne peut reve­nir en arrière.
    Avec Achim Lengerer, Agathe Peyrat, Lazare
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    Achim Lengerer, Merging two move­ments, per­for­mance,
    2008

    Une fois que c’est dit, c’est dit. On ne peut pas enle­ver, sauf en disant j’enlève, en ajou­tant encore. Même l’ora­lité d’une chose apprise par coeur a sa part d’erreur sa marge de manoeu­vre, parce que l’expé­rience de dire est iné­dite tel un pro­ces­sus qui avance s’enchaîne sans se retour­ner, telle une implo­sion d’auto­no­mie, c’est la part brute de la langue, abs­trac­tion et sens confon­dus, tout ceci "shaker" = le maté­riaux pure, le maté­riaux dire.
    Achim Lengerer pro­po­sera X-Lecture un assem­blage d’images paro­les sons dans un bégaie­ment mou­ve­ment. Agathe Peyrat chan­tera au plus haut pos­si­ble l’his­toire secrète de Tiananmen. Puis Lazare impro­vi­sera, sau­vage acti­vité qui le porte loin dans son pay­sage inté­rieur. Dans ces trois per­for­man­ces la langue appa­raî­tra dans une maté­ria­lité immé­diate.

    : : Repères bio­gra­phi­ques des invi­tés : :

    • Achim Lengerer est né en 1973, il étudie à FAMU à Prague, puis à L’Ecole des Beaux-Arts de Francfort et à SLADE à Londres. En 2004, il crée le label­pour­pro­duire (lpp) et frei­tag­skü­che, lieu alter­na­tif à Berlin/Francfort. En col­la­bo­ra­tion avec l’artiste israé­lien Dani Gal, il réa­lise en 2005 le projet voi­ceo­ve­rhead. Ces der­niè­res années ce projet, incluant col­la­bo­ra­tions avec plas­ti­ciens et musi­ciens, a pris la forme évolutive de nom­breu­ses expo­si­tions, regrou­pant docu­ments sono­res, archi­ves par­lées, dis­cours poli­ti­ques, et se chan­geant selon les cir­cons­tan­ces, en per­for­mance de la langue. Achim Lengerer s’apprête à ouvrir le lieu de pro­duc­tion et show room du label­pour­pro­duire (lpp), à Amsterdam.
    http://www.smart­pro­jects­pace.net/exhi­bi­tions/45.xml (info sur voi­ceo­ve­rhead)

    • Agathe Peyrat est née en 1988, elle étudie pen­dant neuf ans à la Maîtrise de Radio-France, au sein de laquelle elle chante sous la direc­tion de Toni Ramon, Kurt Mazur, Myung-Whun Chung, Ricardo Mutti , Hervé Niquet , Jean Tubéry , Vincent Dumestre. Elle intè­gre par la suite la classe de chant lyri­que d’Anne Constantin au conser­va­toire du 9ème arron­dis­se­ment de Paris. En tant que soliste, elle a chanté notam­ment sous la direc­tion de Jean-Marie Puissant, dans le cadre du Quatuor Féminin de Paris (Tournée en Slovénie pour le projet inter­na­tio­nal Women sin­ging for Peace). Parallèlement à sa for­ma­tion musi­cale, elle pour­suit des études uni­ver­si­tai­res (Lettres et Arts) à Paris 7.

    • Lazare est auteur, met­teur en scène et acteur impro­vi­sa­teur, formé au Théâtre du Fil et à L’Ecole du Théâtre National de Bretagne de 2000 à 2003 par Stanislas Nordey, François Tanguy, Claude Régy et d’autres. Il donne de nom­breu­ses impro­vi­sa­tions (poésie spon­ta­née, récit noir et drame ins­tan­tané), seul ou accom­pa­gné de musi­cien, notam­ment au Théâtre des Bouffes du Nord pour le fes­ti­val La Voix est Libre -en 2005, pre­mière partie de Brigitte Fontaine, et sui­vent nom­breux duos avec Benjamin Colin. Sa der­nière créa­tion comme auteur et met­teur en scène Passé-je ne sais où, qui revient s’est joué au Théâtre de l’Echangeur cet hivers. 
    http://web.mac.com/zzla­zare
    Lazare est aussi le per­son­nage qui appa­rait dans les légen­des orien­ta­les et occi­den­ta­les au début de l’his­toire chré­tienne. Selon l’Évangile de Jean, il était ami de Jésus, frère de Marthe et de Marie de Béthanie, c’est lui que le Christ aurait res­sus­cité, le fai­sant sortir de son tom­beau. 

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